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Channel: Programme thérapeutique en ligne | Angoisse | Anxiété | Phobie | Toc | Frédéric Arminot Comportementaliste
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Comment ne plus souffrir d’angoisse nocturne

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Une solution simple, efficace et rapide à l’angoisse nocturne

Je ne sais si vous en avez le souvenir, mais je m’étais engagé pendant les fêtes à vous faire des cadeaux. Alors, je n’ai pas oublié mais ais pris du retard.

J’essaie de récupérer ce retard comme je le peux ou, à tout le moins, de ne pas en prendre plus. Au titre de ces cadeaux, je vous avais précisé dans un précédent article que je mettrais à votre disposition des vidéos pédagogiques pour que vous ne souffriez plus des problèmes suivants:

  • Angoisse nocturne
  • Angoisse matinale
  • Angoisse de mort
  • Peur de parler en public

A compter d’aujourd’hui, jeudi 9 janvier 2014, je vous invite à regarder la vidéo que j’ai réalisé:

« Pour en finir avec les angoisses nocturnes« 

D’une durée de 27 minutes, il m’a semblé important de savoir être court, précis et… utile ! C’est l’objectif de cette vidéo. J’espère y avoir réussi, mais il n’y a que vous qui pourrez me le dire au travers de vos commentaires ou mails. Alors, n’hésitez pas. cela sera utile à tout le monde !

Pour regarder cette vidéo, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous:

Je veux mettre un terme à mes angoisses nocturnes !

 

 

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Le Programme ACE – Promesse tenue

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Votre inscription au Programme ACE…

L’excellence de la thérapie comportementale et la Promesse de gagner du temps et de l’argent !

Il est vrai que j’ai un peu de retard par rapport à Noël mais je vous l’avais promis ! C’est maintenant chose faite !

Vous souhaitez en finir avec l’angoisse, l’anxiété ou la phobie ?

Jusqu’au 30 janvier 2014

Inscrivez vous librement au Programme ACE pour contrôler angoisse, anxiété et phobie en bénéficiant d’une remise de 50 % sur son prix public (127 € au lieu de 247 €) tout en conservant tous les avantages liés à ce Programme:

  • Accompagnement personnalisé
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  • Fiches d’exercices

Dès maintenant, offrez vous LE moyen de retrouver confiance en vous !

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Termes de recherches

Découvrez l’excellence de la thérapie comportementale ou TCC

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Grâce à un questionnaire thérapeutique confidentiel, découvrez l’excellence de la thérapie comportementale

La thérapie comportementale ou TCC, est une approche pragmatique pour vous apporter des solutions rapides, efficaces, simples et définitives à votre problème. Découvrez comment accéder à une solution en lisant ce qui suit.

Définition de la TCC ou thérapie comportementale

La TCC, la thérapie cognitive et comportementale, la thérapie comportementale, ou thérapie systémique, ou encore thérapie brève et stratégique, issue du modèle Palo Alto, est une approche centrée sur la résolution des problèmes que vous présentez.

L’approche comportementale vous offre des moyens d’action thérapeutique rapides qui ont fait leurs preuves dans le soulagement des souffrances personnelles, professionnelles, relationnelles et familiales, ce qui vous permet d’envisager le présent et l’avenir sereinement.

En 2004, une étude de l’INSERM* [Institut National de la Recherche et de la Santé Médicale] précise que 16 cas sur 17 sont résolus dans un délai inférieur à six mois grâce à l’approche comportementale.

Comment bénéficier de la thérapie comportementale

Pour être certain que vous puissiez bénéficier des apports de la thérapie comportementale, une étude de votre problème est nécessaire. Ainsi, vous gagnez en temps et en efficacité. Je ne pratique pas « l’abattage thérapeutique » ou, au risque de déplaire à certains esprits chagrins, la vente forcée.

Pou savoir si votre problème peut trouver une solution grâce à l’approche comportementale, je vous invite à compléter le questionnaire thérapeutique ci-dessous:

Je complète mon questionnaire thérapeutique confidentiel

Consolidation de votre solution

Si votre « cas » ne relève pas de la thérapie comportementale, je vous propose d’utiliser d’autres outils comme la psychologie, la psychanalyse ou d’autres psychothérapies. Cette façon de faire et d’être vous permet de bénéficier d’un éclairage qui facilite une résolution définitive de votre problème.

Si vous décidez de faire apple à mes compétences, au terme de chaque exercice, nous faisons le point sur les évènements en cours, le bénéfice des exercices, et votre situation émotionnelle. Ainsi, nous cheminons vers la solution à votre problème, précisons la stratégie, et progressons à l’aide d’exercices adaptés. En l’espèce, je pense bien sur au Programme ACE (traitement de l’angoisse et des crise d’angoisse) comme aux autres programmes thérapeutiques que je suis entrain de concevoir comme:

Durée et fréquence des exercices thérapeutiques

Chaque exercice que vous pratiquez dans le cadre de la stratégie comportementale fait l’objet de consignes thérapeutiques. Ainsi, vous êtes guidé(e) dans votre approche de votre problème, et accompagné(e) quant à la meilleure façon de travailler votre problème.

A chaque fois que vous le souhaitez, vous pouvez me joindre par mail, téléphone ou Skype. Nus évaluons ensemble les axes de progrès, ce qui nécessite d’être achevé ou complété en termes d’exercices thérapeutiques et recardons ce qui a besoin de l’être.

Si vous le souhaitez, et avec votre accord, un lien est assuré avec votre médecin traitant (médecin généraliste, psychiatre).

De la folie…

Récemment, une personne m’a posé un certain nombre de questions à propos de la thérapie comportementale liée à une phobie. L’un de ces questions était de savoir si la thérapie comportementale induisait une « exposition », c’est à dire: « Allez vous me confronter physiquement à mon problème?. Par exemple, si j’ai peur des pigeons, allez vous m’obliger à voir et toucher de vrais pigeons? » Ma réponse à cette question est la suivante.

Le faire, ou vous contraindre à le faire, est de la folie pure. Il n’en n’est pas question. Sinon, ce serait comme de vous obliger à embrasser quelqu’un qui vous dégoûte! Ce serait vous manquer de respect.

Pour éliminer vos problèmes de stress, de harcèlement, de jalousie, d’angoisse, d’anxiété, de dépression, de phobies, nous agissons autrement. La thérapie comportementale se fonde sur la créativité du comportementaliste pour vous proposer des exercices qui respectent votre réalité comme vous même. La thérapie comportementale, et le thérapeute, sauront vous aider à éliminer votre problème, tranquillement, efficacement et durablement.

N’oubliez pas de compléter le questionnaire thérapeutique si vous souhaitez que je vous indique quelle solution est susceptible de mieux vous convenir:

Je complète mon questionnaire thérapeutique confidentiel

Je vous ferais réponse le plus rapidement possible et vous apporterais toutes les précisions utiles pour que vous trouviez une solution à votre problème dans les meilleures conditions pour vous.

Comment et pourquoi me faire confiance

Vous n’avez aucune raison à priori de me faire confiance et avez raison d’être sur vos gardes. Ce n’est qu’en me voyant me comporter en situation (cf. questionnaire thérapeutique) comme à la lecture des articles de ce blog et que, peut-être, sur la foi de votre propre expérience, vous aurez la certitude d’avoir à faire à un professionnel dans lequel vous pourrez investir votre confiance. Dans le cas contraire, le choix vous appartient de ne pas donner suite.

Quant au pourquoi, peut-être est-ce parce que vous avez tenté tant et tant de solutions sans succès que vous avez le désir d’en tenter une dernière, une toute dernière, la bonne, et ce d’autant plus que le contenu du présent site vous inspire… confiance.


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ATTENTION – Alerte de Maintenance

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Maintenance du Blog

Maintenance du site

Maintenance du Blog

Par souci d’améliorer votre lecture comme votre accès au Blog, nous allons effectuer des actions de maintenance informatique.

En conséquence, j’attire votre attention quant au fait que le Blog fera l’objet d’une maintenance le WE du samedi 25 janvier au dimanche 26 janvier 2014.

Ceci risque d’avoir pour conséquences des difficultés à vous connecter sur le Blog. Nous essaierons de faire le maximum pour que cela vous soit le moins
préjudiciable possible.

     Merci de votre compréhension.

     Frédéric Arminot Comportementaliste


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Hommage à Kate Barry

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Merci Kate…

Il y a 48H, Kate Barry nous a quitté. Tombée par la fenêtre de son appartement.

La première, et seule fois, ou j’ai rencontré Kate Barry c’était dans des circonstances particulièrement tristes, l’enterrement de Charles, un thérapeute de Bucy le Long qui, lui aussi, est tombé de sa fenêtre…

Je tenais d’autant plus à être présent à cette cérémonie que Charles m’avait énormément aidé au cours d’un entretien familial. Il m’avait étonné par la qualité de son intervention thérapeutique.

Au terme de cette cérémonie d’adieu à Charles, j’ai entre aperçu Kate et ai, immédiatement, ressenti le besoin de la saluer et, plus encore, de la remercier. Après quelques hésitations, je me suis approché d’elle et me suis présenté. Je me rappelle encore ses yeux étonnés qui avaient l’air de dire: « C’est qui, c’est quoi, ce mec? ».

En quelques mots rapides, et empreints d’émotion, j’ai exprimé à Kate toute la gratitude que je ressentais pour elle d’avoir initié et porté la création du centre APTE (Aide et Prévention des Toxico Dépendances par l’Entraide) qui avait fait de moi, comme de beaucoup d’autres hommes et femmes passés par ce centre, un être nouveau.

Ce centre m’a sauvé la vie ! Tout comme les thérapeutes, et les résidents, présents au cours de mon séjour à Bucy le Long, lesquels m’ont aidé et soutenu tout au long de mon séjour, c’est bien grâce à l’initiative et à la pugnacité de Kate Barry que je suis encore en vie.

Je me remémore la crédulité de Kate Barry qui ne m’avait pas répondu quand je lui avais exprimé ma reconnaissance. Je ne pense pas l’avoir surprise mais plus avoir reçu, ce jour là, une leçon d’humilité. Elle m’a semblé ne vouloir tirer aucun orgueil, ni de ce que je lui disais, ni de ce dont je la remerciais. Cet instant fugace a pris fin aussi vite qu’il avait commencé. Ce sera la première et la dernière fois que je verrais Kate Barry.

Je suis désolé que cette femme n’ait eu d’autre choix que celui qu’elle semble avoir fait en décidant qu’en ce qui la concernait, le grand cirque de la vie devait s’arrêter. A titre personnel, j’aurais aimé être là pour essayer de l’aider à surseoir à son choix ou, à tout le moins, lui rendre, par ma présence à ses côtés, toute l’aide qu’elle m’avait apporté en son temps, et tous les bénéfices que j’en ai retiré par la suite.

Si ce qui est dit, et écrit, est exact, Kate Barry a donc choisi. Bien que peiné, je m’incline devant la décision de cette grande dame. J’espère simplement que là où Kate Barry se trouve, elle a, enfin, trouvé la paix.

Avec toute ma reconnaissance. Avec toute ma gratitude. Merci Kate.


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L’aboulie – Une disparition de la volonté

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L’aboulie – Une définition controversée

La première fois où j’ai entendu ce mot, je me suis immédiatement demandé s’il s’agissait d’un sport… J’ai un peu honte mais c’était ma réalité du moment.

Je ne pensais pas que sous ce vocable, l’aboulie, se regroupait un symptôme. Celui de la disparation totale, ou quasi totale, de la volonté. Comme une impossibilité d’agir qui, une fois sa définition plus précise à mon esprit, me fit penser à la dépression, à la procrastination, à l’absence totale de désir.

L'aboulieL’aboulie fait l’objet de définition assez claire mais le plus souvent rapportée à une maladie psychiatrique. J’ai même été effaré de constater que d’aucuns médecins l’apparentait à la démence.

Peut-être avez vous déjà lu sur mon Blog, combien j’exprime ma résistance – ou ma réticence – à propos de la psychiatrie. Cela me donne d’excellentes raisons de m’intéresser de plus près à l’aboulie en plus du fait que certaines des personnes qui me consultent au cabinet ou m’interrogent par mail présentent des symptômes que j’aurais pu apparenter à de l’aboulie.

Oui, mais… les diagnostics qui vous collent des étiquettes, c’est pas mon truc! Mon truc à moi, c’est comprendre et offrir une solution.

Définition de l’aboulie

Si je me réfère à ce que dit Wikipedia à propos de l’aboulie, il s’agit, je cite: d’un affaiblissement de la volonté, d’une inhibition de l’activité physique et intellectuelle, d’une absence de désir à quelque propos que cela soit. Parlerait-on au sujet de l’aboulie, de dépression?

En effet, l’aboulie empêche de prendre toute décision à quelque propos que cela soit et ce dans tous les domaines de la vie d’un individu. Or, une personne souffrant de dépression ressent les mêmes symptômes. Il est vrai que ceux relatifs à l’aboulie sont à considérer comme relevant d’une dépression sévère.

Les symptômes de l’aboulie

Bien que les symptômes de l’aboulie puissent varier d’une personne à l’autre, les symptômes les plus fréquents sont les suivants:

  • Impossibilité de prendre une décision
  • Incapacité à réaliser des tâches même de faible envergure
  • Impossibilité à concevoir et « monter » des projets
  • Procrastination
  • Incapacité à communiquer
  • Phobie sociale ou anxiété sociale
  • Timidité
  • Isolement social ou affectif

Il n’est donc pas question d’angoisse ou d’anxiété dans l’aboulie bien que, de façon surprenante, le second puisse être un symptôme déclencheur de cette pathologie.

Le diagnostic de l’aboulie

D’aucuns voudraient que l’aboulie soit exclusivement diagnostiquée par des médecins psychiatres. Ceci n’a rien d’étonnant quand on sait ce qu’il en est de la culture française en matière d’étiquetage psy ! Mais, qu’est-ce qui est plus important. Diagnostiquer seulement une pathologie ou comprendre son mécanisme pour, stratégiquement, lui trouver une solution pérenne?

Je pencherais plutôt pour la seconde version sachant que cela est bien joli d’apporter des diagnostics mais que, pour autant, la solution est spécifique à chaque patient puisque l’aboulie repose sur un mécanisme propre à chaque individu sur la foi de sa vision du monde, de ses représentations donc… de sa personnalité.

Traitement de l'aboulieEn conséquence de quoi, de la même façon que dans un précédent article, j’avais émis des réserves quant au diagnostic de la bi polarité, il est important de noter que, quel que soit le diagnostic de l’aboulie, il est plus important de se référer au mécanisme du problème.

Les conséquences de l’aboulie

La plupart du temps, les personnes victimes de symptômes en lien avec l’aboulie sont comme des personnes souffrant de dépression. Ils ont une incapacité à penser, faire ou agir. Cette impossibilité provient de l’inhibition de toute forme de désir pour quoi que cela soit. Un peu comme si leur vie, ou son quotidien, n’avait pas ou plus de sens.

Nonobstant la relation de cause à effet qui puisse exister entre, par exemple, l’aboulie et des symptômes de burn out, la personne victime d’aboulie est comme éteinte. Elle n’a plus d’énergie à consacrer à son propre accomplissement. Il est donc important de comprendre, et d’accepter, que cette même personne n’est aucunement responsable de ce qui lui arrive. Elle est un peu comme une batterie dépourvue de courant électrique.

De fait, il est stérile d’exiger quoi que ce soit d’une personne sujette à l’aboulie. Ce problème est souvent lié à des problèmes sous jacents qu’il faudra investir pour mieux comprendre et soigner l’aboulie.

Traitement de l’aboulie

Sur la foi de symptômes plus apparentés à la dépression, le premier réflexe consistera à aller consulter son médecin généraliste traitant voire un médecin psychiatre. Celui-ci prescrira sans doute une batterie d’anti dépresseurs et vous serez désigné volontaire d’office pour en consommer un bon  moment !

L’approche systémique de Palo Alto est un excellent moyen à la fois pour diagnostiquer le mécanisme de l’aboulie dont vous êtes victime et aussi pour vous prescrire des exercices comportementaux qui vont vous permettre de rapidement sortir de votre problème et, ainsi, de retrouver le plaisir du… désir.

La plus grande des difficultés pour traiter l’aboulie réside dans la capacité du thérapeute à créer un climat chez le ou la patient(e) qui suscite le désir de consulter une première fois et de revenir ensuite.

Le reste du traitement est juste une question de stratégie thérapeutique qui repose sur la compétence de l’intervenant psy. Ce qui, bien évidemment, pose aussi la question de la confiance et de la relation.

En 18 ans de pratique de la thérapie comportementale, j’ai participé à soigner bien des personnes victimes d’aboulie. Cette pathologie n’est pas plus facile ou plus difficile à soigner qu’une autre. Il suffit de s’impliquer de façon suffisamment inventive de sorte à ce que, encore une fois, l’idée du désir d’être et de faire, jaillisse de nouveau, et de façon progressive, dans un corps et un esprit inhibés.


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TOC – Trouble obsessionnel compulsif – Une vie en enfer !

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TOC – Trouble obsessionnel compulsif – Une vie en enfer !

D’après certaines études, environ 3% de la population française souffre de TOC (trouble obsessionnel compulsif). Cela signifie qu’environ (plus de) 19 millions de personnes souffrent de troubles anxieux accompagnés d’obsessions dont les conséquences sont les troubles paniques, la phobie sociale, pour ne citer que les plus importants.

Cela en dit long sur l’état d’angoisse récurrent d’une partie de la population française. Si l’on ramène ce chiffre à l’équivalent de la population mondiale, ces données donnent le vertige !

Dans le présent article, je vais essayer de préciser la définition du TOC, vous raconter l’histoire d’Amélie confrontée de façon ahurissante à des trouble obsessionnel compulsif et, partant, essayer de vous expliquer comment soigner les TOC.

Définition du TOC

Un toc, ou trouble obsessionnel compulsif, est un trouble émotionnel qui s’exprime au travers de pensées récurrentes et intrusives qu’il est impossible de contrôler. On put aussi parler de ruminations ou de pensées obsessionnelles (ex: questions – réponses).

Ainsi, une victime de TOC, mettra en place toute une série de rituels ou de pensées qui deviendront obsessionnels afin de contrôler une peur, une angoisse chronique.

Le TOC consiste donc en une action ou une pensée répétée et incontrôlable qui a pour vocation à rassurer sa « victime ». A titre d’exemple, les TOC s’expriment au travers de pensées liées à l’hygiène en général (ex: lavage des mains), comme à la disposition spécifique d’un certain nombre d’objets, à une volonté précise d’un ordre précis des choses (ex: rangement), à des pensées liées à des séries de chiffres (ex: ne pouvoir envisager d’agir avant d’avoir compter une série de nombres, dans un certain ordre suivi d’un autre).

En fait, les TOC existent en fonction de la personnalité de chacun. Il n’y pas de TOC plus représentatifs que d’autres. Les troubles obsessionnels compulsifs s’expriment le plus souvent sur la foi d’éléments liés à l’histoire de vie deTOC chaque personne qui en est victime. Il est important e noter que ces mêmes TOC ont, pour la plupart d’entre eux, commencer à exister dans l’enfance.

Ce qu’il convient de retenir, c’est que ces TOC ont pour vocation de rassurer la personne. La mise en place de ces moyens de sécurisation, s’ils ont fonctionné quelque temps, finissent par échapper au contrôle de l’intéressée(e) ce qui a pour effet de considérablement la handicaper dans son quotidien.

Ce qui devait sécuriser devient un facteur d’angoisses considérable. Ainsi, j’ai le souvenir d’Amélie, une jeune femme particulièrement attachante qui, angoissée dès son plus jeune âge, avait conçu un nombre extra ordinaire de rites pour se rassurer.

Au cours de sa prise en charge thérapeutique, nous découvrirons les raisons de ces rituels. Pour autant, malheureusement, quelqu’en soit la compréhension que nous en avons eu cette jeune personne et moi, nous ne serons arrivés qu’à faire diminuer ses symptômes d’environ 40 %.

La prise en charge des TOC est particulièrement difficile mais réussit dans la plupart des cas. Encore une fois, il s’agit toujours d’une question de personne et de contexte. De fait, la question à se poser à propos de ces roubles obsessionnels compulsifs et de savoir quels risques sa victime prend à retrouver son autonomie.

Symptômes des TOC

Les symptômes liés à des TOC varient d’une personne à l’autre. Vous trouverez ci-dessous une liste de comportements qui sont autant de symptômes de trouble obsessionnel compulsif mais dont le nombre est très en deçà de la réalité sachant que, encore une fois, qui dit une personne, dit un ou plusieurs TOC rattachés à l’histoire de cette même personne.

Les symptômes de trouble obsessionnel compulsif sont les suivants:

  • Peur
  • Peur du feu
  • Peur de tomber malade
  • Peur de perdre le contrôle
  • Peur liée à l’hygiène
  • Peur irrationnelle si quelque chose n’est pas précédé d’actes inscrits dans un certain nombre de rituels
  • Toujours respecter le même cheminement de pensées et d’actes pour envisager de faire une chose ou une autre
  • Recherche de perfection en tous domaines pratiques ou comportementaux

TOC symptomesComme vous l’aurez compris, la liste est particulièrement longue. En matière de symptômes de TOC, le plus important à retenir est qu’il y a trouble obsessionnel compulsif à compter du moment où un acte ou aucun acte social, affectif, économique, etc, ne puisse s’envisager sereinement sans être obligatoirement précédé d’un certain nombre de rituels répétés à l’envi jusqu’à être parfait.

Ce qui a, bien sûr, pour conséquence, de constituer des handicaps de diverses natures dans l’équilibre de la personne.

Ces rituels ou comportements compulsifs vont rassurer la personne pour un temps. Mais, le plus souvent, un fond d’angoisses persistera ce qui, le plus souvent, amènera l’individu à reproduire ses comportements obsessionnels jusqu’à entière satisfaction, signe qui ne sera jamais vraiment atteint.

C’est justement dans cet environnement de souffrances terribles qu’une jeune femme, Amélie, est venue me consulter pour des toc persistants et tés fortement handicapants dans la mesure où ils interfèrent dans son quotidien et l’empêche d’avoir des relations sociales satisfaisantes.

Amélie, victime de TOC

Amélie a 22 ans. Etudiante en droit, elle a toutes les peines du monde à satisfaire à ses études dans la mesure où elle se doit d’accomplir un certain nombre de rituels avant de – seulement – pouvoir envisager de sortir de chez elle.

Elle est une jeune femme qui ne manque de rien au sens matériel du terme. Elle vit chez ses parents. Sa mère est assez présente ce qui n’est pas le cas – loin s’en faut – de son père, manager de haut vol dans le secteur financier.

Amélie m’explique ne pas avoir d’elle une image positive. Elle se trouve pas assez ceci ou trop cela. Elle est persuadée qu’elle est une mauvaise personne qui ne sait rien faire de bien. Elle a peu d’ami(e)s et, de toute manière, les rencontrer doit être précédé de comportements très particuliers afin qu’elle soit assurée qu’elle sera à la hauteur de la situation relationnelle.

Le plus petit des TOC de cette jeune femme consiste, une fois réveillée, à suivre un chemin particulier pour aller de son lit aux toilettes puis à la cuisine. Le simple fait de se lever de son lit fait d’ailleurs l’objet d’un rituel très particulier et ordonnancé. Elle n’envisage pas une seconde déroger à ce rituel, faute de quoi, elle est victime d’angoisses importantes qui lui feront reprendre le cours de ses TOC jusqu’à complet et satisfaisant accomplissement.

Nonobstant ce TOC précis, Amélie a mis en place toute une stratégie pour accomplir n’importe quel petit geste du quotidien. Quand je dis petit, je pense à des gestes ou des comportements qui, pour quelqu’un comme moi – qui ne rencontre pas ce type de problèmes – ont un caractère tellement habituel que je n’y prête plus garde.

Amélie ne peut envisager d’aller de préparer (se laver, s’habiller) qu’à compter du moment où elle a satisfait à certains rituels compulsifs au cours de son petit déjeuner d’une part puis en faisant la vaisselle d’autre part. Amélie peut recommencer, 5, 10 15 fois, voire plus, les mêmes comportements obsessionnels tant qu’elle n’est pas rassurée.

Bien sur, tous ces TOC plongent Amélie dans une difficulté croissante puisqu’elle y consacre un temps considérableSoigner les TOC ce qui n’est pas sans conséquences sur son emploi du temps universitaire comme social ou familial. Il est très fréquent qu’Amélie ne soit pas à l’heure pour un cours. Elle ne s’y rend donc pas, incapable de surseoir à l’accomplissement des ses rites.

Le fait de satisfaire à ses comportements compulsifs et d’y passer autant de temps lui font ressentir des angoisses très vives et permanentes. On peut donc parler d’anxiété voire d’une anxiété généralisée en ce qui concerne Amélie.

Au cours de la progression de la prise en charge thérapeutique d’Amélie, nous nous rendrons compte que l’absence affective de son père à son égard n’est pas pour rien dans les TOC d’Amélie. Quand j’écris absence affective, je devrais plutôt écrire, ignorance affective. Le père de cette demoiselle ne lui a jamais montré d’affection particulière. C’est comme si son enfant n’existait pas !

Quand il voit sa fille dans sa prison mentale, il n’intervient jamais, ne cherche jamais à la rassurer, ne lui montre aucune affection particulière. Les conflits entre le père et la mère de cette jeune femme ont achevé d’ancrer Amélie dans sa problématique obsessionnelle. Elle est convaincue qu’elle est responsable de son problème et, surtout, des difficultés relationnelles entre ses parents. Elle conçoit beaucoup de culpabilité depuis qu’elle est très jeune à propos de ce déséquilibre familial.

Amélie considérant que, depuis toujours, elle fait mal les choses au point que son propre père ne lui montre aucune affection a donc réagit de sorte à ce que tout soit parfait. L’objectif étant, du fait d’une perfection totale à tous les sujets, de montrer à son père combien elle est parfaite et ainsi d’attirer enfin l’attention de ce père. Tel fut vraisemblablement l’objectif de ma patiente, lequel objectif ne sera jamais atteint et, comme souvent, aura généré un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré. Amélie aura construit, année après année, les barreaux de sa prison mentale.

Alors que nous étions arrivé à une diminution des ses symptômes d’environ 40 %, Amélie est un jour venu en consultation en me disait qu’un évènement récent lui avait fait ré activé tous ses anciens comportements et même, me précisa t’elle, elle en avait ajouté de nouveaux (série de chiffres déclinés sans cohérence mathématique).

Je décidais donc d’orienter ma patiente vers l’une de mes consoeurs. Je n’en n’ai jamais entendu parler de nouveau et regrette, comme souvent, que ni ma consoeur ni ma patiente ne m’aient tenu informé des suites de cette nouvelle prise en charge.

Soigner un TOC – Existe t’il des traitements efficaces

Encore une fois, tout est une question de contexte et de personne. Bien sûr qu’il existe des traitements efficaces aux TOC !

Le traitement des TOC n’st pas nécessairement long et ingrat. Les troubles obsessionnels compulsifs sont souvent compliqués dans leur mécanisme. Le travail consiste donc à comprendre de la façon la plus précise comment s’organisent et vivent ces TOC.

Traitement TOCSeule une contextualisation très fine favorise un tel niveau de compréhension. Ensuite, il s’agit – juste – d’être suffisamment créatif en matière de stratégie liée à la thérapie comportementale pour, progressivement, éliminer définitivement les TOC.

Cependant, il est important de préciser que les TOC sont souvent le fruit d’une angoisse sourde, établie depuis fort longtemps. Il est donc nécessaire non seulement de comprendre la mécanique du problème mais aussi, et autant que faire se peut, d’identifier de la façon la plus précise possible, quelle est la genèse du problème. Parce que, effectivement, le TOC est souvent le symptôme d’un autre problème !

Il est prévu qu’à propos de ces troubles obsessionnels compulsifs, je mette à votre disposition un programme thérapeutique. Mais, entre mes consultations et le suivi personnalisé des personnes inscrites aux divers programmes thérapeutiques accessibles en ligne, je suis particulièrement occupé.

Mais, en créant ce Blog, ne me suis-je pas engagé auprès de vous pour vous offrir tous les moyens de ne pas ou  de ne plus souffrir ? Vous et moi connaissons la réponse à cette question. Je vais donc m’employer à finaliser le Programme  ETOC !* et ne manquerais pas de vous tenir informé de la date de sa diffusion.

*ETOC !  - Programme thérapeutique pour en finir avec les TOC !

Cabinet de thérapie comportementaleTCC


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Contrôler l’angoisse – Pourquoi est-ce si difficile – Video1

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Contrôler l’angoisse – Pourquoi est-ce si difficile – Vidéo 1

Comme vous le savez, j’ai « en réservé depuis des mois, 3 vidéos dont j’avais signalé la présence et l’existence sur ma page Youtube. Ces 3 vidéos étaient uniquement accessibles aux personnes qui s’inscrivaient sur mon site. Je réservais donc ces « pépites » aux personnes qui me manifestaient réellement leur confiance.

Mais voilà. C’était sans compter sur les manifestations de certains internautes qui, parfois de façon très indélicate, ont exprimé leur colère quant au fait que j’annonce ces vidéos comme accessibles ce qui n’est – ou n’était – pas vraiment les cas…

Comme je suis un type besogneux, j’ai mis beaucoup de temps à me décider à diffuser de façon publique ces 3 vidéos. Pourquoi donc? C’est vrai çà? Pourquoi attendre de mettre à la disposition du grand public des informations que je sais être de grande valeur pour contrôle l’angoisse, l’anxiété ou les crise de panique dont bien d’entre vous sont victimes.

Contrôler l’angoisse et l’anxiété – Une question d’environnement

Il y’a quelques temps, je discutais – une fois de plus – avec mon superviseur à propos du cas clinique d’un patient. Devisant, mon superviseur et moi en sommes arrivés à parler d’un texte que j’avais récemment lu à propos d’une question fondamentale s’il en est: « Etre soi ».

Il ne s’agissait pas du comment « être soi » mais plutôt d’évidences à propos de la façon de dire et de faire des choses qui vous correspondent, des comportements à propos desquels, vous comme moi, puissions nous retrouver. En parlant, je me suis rendu compte qu’il y avait un sujet à propos duquel beaucoup d’entre vous m’interpelliez. J’ai nomme, encore, ces 3 fameuses vidéos. Et de me rendre compte que quelque chose ne me correpondait pas.

Etre soiDepuis des années que je pratique la thérapie comportementale, je suis détenteur de petits secrets de fabrication pour vous aider à contrôler angoisse, ou traiter l’anxiété dont vous êtes victime. Ces protocoles de fabrication, comme j’aime à les appeler, donnent d’excellents résultats pour soigner l’angoisse de mort, traiter les angoisses nocturnes, contrôler les crise de panique ou encore assurer le traitement de l’angoisse matinale (et j’en passe).

D’aucuns m’ont expliqué qu’avec les éléments que j’avais en ma possession, je me devais les monétiser. Cela signifie gagner de l’argent en utilisant des outils adaptés. Ces outils sont ceux issus du marketing. J’ai donc travaillé avec des professionnels à ce sujet, mais j’avais toujours une impression très désagréable. L’impression que quelque chose ne me correspondait pas. Non pas que le marketing soit « sale » mais plutôt que je ne me retrouvais pas dans cette démarche.

Des mois durant, j’ai portant utilisé le marketing pour valoriser mes compétences et les partager avec vous. Durant toute cette période, je me suis senti mal à mon aise. Bien sur, il est normal de vendre ses compétences, d’en tirer profit, ne serait-ce que pour payer les factures (qui s’amoncellent encore et toujours). Parce que c’est bien la finalité de notre vie. Nous passons notre temps à payer un truc… Bien que j’en ai plus qu’assez d’être pris pour une tirelire, je passe sur ce sujet mais, j’y reviendrais… un jour…

J’en reviens donc au marketing et à mes compétences. Des mois durant donc, j’ai utilisé différents outils pour « percer » sur internet et faire connaître mes compétences. Les pro du web m’indiquaient régulièrement quels outils utiliser pour ce faire. Et je m’y employais presque comme un élève zélé. Mais, j’avais tout le temps une petite voix qui me disait: « Ce n’est pas toi, cela ne te correspond pas ». Et je faisais taire cette voix…

La finalité de l’utilisation de produits marketing consistait à réussir à commercialiser les programmes thérapeutiques en ligne que j’ai mis au point pour contrôler angoisse comme bien d’autres problèmes émotionnels.

A ce sujet, je ne cache pas que je rencontre un certain succès d’estime. J’en profite d’ailleurs pour exprimer toute ma reconnaissance aux personnes qui m’ont fait et me font encore confiance. Mais, la petite voix me disait… Et puis, malgré tout j’ai continué à utiliser ces outils. Jusqu’à ce matin où ‘ai reçu un message d’une violence inouïe d’un monsieur qui m’écrit la chose suivante: « Vos procédés son infâmes ».

Contrôler l’angoisse – Un truc ahurissant

J’en reviens au texte que j’ai lu et étudié avec mon superviseur. Quand j’ai lu cet abstract, il m’est apparu comme une évidence que je ne pouvais pas continuer à faire ce que je faisais comme je le faisais. C’est comme si quelque chose m’avait sauté à la gueule ! (désolé pour cette vulgarité mais cela correspond exactement à ce que j’ai ressenti).

Je n’hésite pas à le dire. Même si j’ai bien conscience que cela va faire rire un certain nombres de gens qui ne me croiront sans doute pas, j’étais bouleversé. Et j’ai encore pris le temps d’ignorer ma petite voix intérieure jusqu’au moment où, enfin, je lui ai répondu: « Tu as raison. Je vais agir ».

Je détenais par devers moi un truc ahurissant. Une, ou plutôt plusieurs pépites. Or, je ne sais que trop que pour recevoir il faut donner. Or, j’avais le sentiment, très désagréable, de ne pas satisfaire à cette équation – partager pour recevoir – alors que d’aucun ont pris de leur temps pour me l’apprendre.

J’ai donc pris la décision de partager plus encore mes connaissances avec vous. Aujourd’hui, vous découvrez la première vidéo d’une série de 3 qui vont vous permettre de contrôler angoisse, et anxiété, dont vous êtes victime. Cette 1ère vidéo vous explique un mécanisme extra ordinaire qui voue empêche de contrôler angoisse ou crise Contrôler angoisses - Partagerd’angoisse.

Cette 1ère vidéo est suivie de deux autres vidéos (je vais essayer de les diffuser toutes très rapidement). La seconde vous explique comment utiliser l’exercice du pire (vous verrez c’est détonnant), et la 3ème est une extension de l’exercice du pire en cas de crise de panique par exemple.

Alors, faites vous plaisir ! Regardez encore et encore ces vidéos. N’hésitez pas à les partager avec les autres internautes ou, mieux, avec d’autres êtres humains.

Quant à moi, maintenant que j’ai pris cette décision – vous offrir mes connaissances thérapeutiques et les partager avec vous – je remarque que la petite voix s’est tue ou, plutôt que, maintenant, elle me regarde avec un sourire appuyé.

Maintenant, je crains que beaucoup d’entre vous ne me pardonnent pas mes erreurs d’appréciation. Je suis impuissant à changer positivement l’avis de certains d’entre vous. Pour autant, depuis ma décision, comme dirait l’un de mes amis, je cite: « Je me sens raccord! ». Dont acte.

Bien à vous.

P.S: si vous avez des commentaires ou avez besoin de précisions n’hésitez pas à me contacter ou à m’écrire. Je vous répondrais avec plaisir et aussi rapidement qu’il me sera possible.

Cabinet de thérapie comportementale – TCC


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Contrôler angoisse et anxiété – Vidéo 2

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Contrôler angoisse et anxiété – L’exercice du pire – Vidéo 2

Pour mémoire – Vidéo 1

Dans la précédente vidéo « Pourquoi est-ce si difficile de contrôler l’angoisse« , je voue expliquais ce mécanisme si particulier qui bloque votre capacité à contrôler l’angoisse ou l’anxiété et, de fait, à avoir un comportement adapté.

Dans les grandes lignes, je vous rappelle de quoi il retourne. En effet, nos personnalités respectives sur la foi des éléments qui la constitue associée à des questions qui relèvent de l’échec et de la réussite font que, lorsque nous sommes confrontés à une peur appelée projective, c’est à dire imaginer un avenir dont on ne sait rien et que l’on s’ordonne de réussir, c’est le meilleur moyen d’échouer !

Ce comportement réactif est le meilleur moyen de contrer les informations que votre cerveau vous donne. En conséquence, votre cerveau aggrave la difficulté de façon très progressive et très rapide. Il vous empêche ainsi de contrôler une situation émotionnellement difficile. Ainsi, à chaque fois, malgré vous, vous échouez à appréhender et contrôler la situation.

Vous êtes donc plus angoissé(e) la fois suivante sur la foi d’une situation analogue, voire identique. Vous allez donc redouter l’émergence d’une telle perception ce qui nourrir votre peur qui tend vers une peur paroxystique, l’angoisse, qui, parfois se meut en une angoisse répétitive, l’anxiété.

Comment contrôler angoisse et anxiété

La plus grande des difficultés quand vous avez peur ou êtes angoissé, c’est d’objectiver. C’est à dire de prendre de la distance, de réfléchir au meilleur comportement possible et, partant, de clarifier vos objectifs par rapport à une situation donnée. Evidemment, c’est plus facile à dire – ou à écrire – qu’à faire!

Ce qu’il est important de faire c’est, séance tenante, quand vous êtes confronté à une angoisse, c’est de s’arrêter de faire ce que vous êtes entrain de faire, c’est à dire contrôler l’angoisse! Ou, pour être plus précis, cesser d’imaginer la façon dont vous pourriez traverser cette émotion sans encombres.

Contrôler angoisse et anxiétéQuand vous essayez de vous contraindre à dépasser votre angoisse, vous allez contre votre cerveau qui, de fait, augmente l’intensité de vos ressentis. Il est donc important que vous vous posiez la question de savoir ce qu’il se passe pour vous et, plutôt que de lutter contre l’émotion, c’est, au contraire, d’essayer de l’accepter.

Accepter qu’il est normal que vous ayez peur, qu’il est normal que vous soyez angoissé, qu’il est normal que vous soyez inquiet(e), que cela fait de vous un être humain qui a des émotions. Plutôt que d’aller contre vous même, contre votre réalité du moment, comme si vous luttiez contre votre tristesse ou votre joie, essayez d’accepter votre état émotionnel pour ce qu’il est à un instant « T ». C’est comme cela à ce moment là. Si vous pouviez arrêter de faire montre de pudeur ou d’orgueil en ce moment là, ce serait sans doute le meilleur service à vous rendre. Si vous le voulez bien…

Dans le cas contraire, en niant votre émotion, celle-ci risque de se superposer aux précédentes jusqu’au moment où vous prenez le risque que cela devienne irrespirable. Il y a donc un moment où toutes ces émotions vont prendre le pas sur vous. Vous prenez ainsi le risque que, dans un moment émotionnellement mineur, de produire une réponse totalement inadaptée.

Imaginez que, comme moi, vous ayez la chance d’être père, et que, dans un moment où vous vous sentez tendu, fatigué, que la raison en soit personnelle, sociale, affective ou encore professionnelle, et alors que vous vous sentez émotionnellement à fleur de peau, l’un de vos enfants fait une bêtise…

Débordant d’émotions, vous explosez émotionnellement et avez un comportement littéralement disproportionné par rapport à la faute commise. Votre enfant prend une claque, une fessée ou une rodomontade que son acte ne justifie en rien. Ce qui ne va pas, ensuite, vous épargner la culpabilité qui va vous étreindre à cause de votre comportement inapproprié et ce d’usant plus que, pour vous protéger de votre culpabilité vous allez tenter de trouver moults raisons à votre comportement. Un peu comme si vous disiez que tout cela est la faute de votre enfant et non la votre…

Moralité, plutôt que de repousser votre émotion, de la fuir en quelque sorte, ou encore de la combattre, il est important que vous marquiez un temps d’arrêt en vous disant: « OK. Je suis tendu, angoissé, c’est normal ». C’est la premère de choses.

Le jeu pervers des questions et des réponses

La deuxième des choses est que la plupart des gens vont imaginer tout un tas de stratégie pour essayer de lutter contre leur problème, vont envisager de gérer une situation difficile d’une façon ou d’une autre et, de fait, en imaginant quelque chose dont ils ne savent rien, ils vont s’imaginer tout un tas de questions quant au meilleur scénario possible.

L’objectif d’un tel comportement? Se sécuriser. Tout simplement. Or, plus vous réagissez de la sorte, plus vous participez à augmenter le sentiment de détresse et plus, de fait, vous êtes en difficulté. Ce que je vous invite à faire quand vous rentrez dans un processus de questionnement anxiogène, c’est la chose suivante qui constitue un exercice thérapeutique.

  • Ecrivez la question que vous vous posez
  • Répondez à cette question
  • Vos réponses vont, immanquablement, généré de nouvelles questions
  • Vous allez écrire es questions puis répondre à chacune d’entre elle
  • Vos nouvelles réponses à ces nouvelles questions vont générer de nouvelles… réponses!
  • Que vous allez écrire et qui, à leur tour, vont générer de nouvelles questions et ainsi de suite jusqu’à ce que vous soyez apaisé
  • Et vous recommencez aussi souvent que vous en épousez le besoin et ce, bien sur, jusqu’à ce que vous émotions, vos angoisses ou votre anxiété s’apaisent

Ce que vous venez de découvrir est un exercice thérapeutique qui utilise la paradoxe comme solution. C’est ce que l’on appelle en thérapie comportementale: la prescription de symptômes!

L’intérêt du paradoxe

Quel est l’intérêt d’utiliser un tel exercice? Et bien, tout simplement, parce qu’il n’y a pas de réponse intelligente à une question qui n’a pas de sens. En effet, si votre question avait un sens, vous auriez trouvé une réponse tout de suite! Donc, plutôt que de trouver une réponse à une question qui vous angoisse, vous alimentez le système de génération de l’angoisse ce qui, dans certains cas, peut générer des crise de panique comme vous le constaterez dans la vidéo suivante: « Angoisse – Crise d’angoisse – Crise de panique« .

Le Paradoxe - Contrôler angoisse et anxiétéDonc, acceptez, ou essayez d’accepter votre émotion pour ce qu’elle est. Agissez à l’inverse de ce que vous faites habituellement. Agissez délibérément dans un comportement paradoxal. En couchant vos émotions sur le papier, cela va participer à énormément vous détendre puisque les choses seront plus claires. Ainsi, à chaque fois qu’une angoisse ou de l’anxiété revient, il vous suffit de faire le même exercice.

Je ne vous cache cependant pas que vous allez, au début, trouver cet exercice quelque peu astreignant mais, le temps aidant, vous allez le pratiquer jusqu’à ne plus être angoissé ou paniqué.

L’exercice du pire…

Ce que je tente de vous expliquer c’est que vous tentez de vous rassurer. Vous essayer de contrôler la situation pour éviter le pire de ce que vous craignez. Vous essayez donc d’ignorer une situation et la perception que vous en avez. Vous aurez donc compris qu’en agissant de la sorte vous nourrissez et enrichissez vos émotions.

Et, plutôt que d’éviter le pire, vous allez l’imaginer…

Plutôt que d’ignorer ou contourner votre problème, vous allez… le pénétrer. Un peu comme la stratégie du fantôme. Savez comment on fait disparaître un fantôme? La plupart des gens – nous l’avons tous vu dans des films – fuient devant un fantôme ce qui a pour effet d’inviter le fantôme à poursuivre ces gens qui fuient devant lui. Le seul moyen de faire disparaître un fantôme c’est… de le toucher! Je vous invite donc à faire la même chose pour contrôler angoisse et anxiété.

L'exercice du pireTous les matins pendant environ 8 jours, à raison de 15 à 20 minutes par jour, vous allez vous installer, chez vous, de façon confortable. Pour pratiquer l’exercice du pire, votre lit me semble l’endroit le plus approprié. Vous vous allongez sur le dos, les bras le long du corps, légèrement décollés du buste et les paumes de vos mains vers le matelas. Jambes allongées, légèrement écartées, les chevilles l’une à côté de l’autre, comme si vous vous faisiez bronzer sur une plage…

Vous fermez vos yeux et, pendant 15 à 20 minutes, vous allez imaginer tout ce que vous craignez d’une part, et allez imaginer que tout cela vous arrive sans que vous puissiez en réchapper. Vous allez donc imaginer que le pire que vous craignez vous arrive et qu’il n’y a aucune solutions pour vous protéger de cela.

Je ne vais pas vous ennuyer plus avant avec la description de cet exercice dans la mesure où il vous suffit de regarder la vidéo au-dessus du présent article.

Dans la prochaine vidéo, je vous donnerais un 3ème et dernier petit truc thérapeutique si, d’aventure, de façon spontanée et inattendue, vous êtes confronté à une angoisse, à une crise d’angoisse ou à la résurgence d’une anxiété (cf. crise de panique ou trouble panique – agoraphobie).

Cabinet de thérapie comportementale – TCC

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Crise de panique – Comment faire – Vidéo 3

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Crise de panique – Comment faire – Vidéo 3

Avant que de vous parler de crise de panique et de la façon d’y mettre un terme définitif, permettez moi de vous rappelez le contenu des deux vidéos précédentes.

Dans la 1ère vidéo, je vous ai expliqué le mécanisme qui vous empêche de positivement contrôler l’angoisse, et l’anxiété, dont vous êtes victime. Dans la seconde vidéo, je vous ai donné 3 « petits » exercices pour ne plus souffrir.

  • Le 1er exercice thérapeutique traite d’objectivation (prise de distance) et acceptation de votre émotion pour arrêter de lutter contre elle
  • Le 2ème exercice qui consiste à, plutôt que d’inventer des scénario de réussite, poser toutes les questions anxiogènes que vous vous posez de sorte à diminuer progressivement vos angoisses
  • Le 3ème exercice, dit « exercice du pire, qui est que, plutôt que de passer au-dessus de votre problème d’angoisse, de crise d’angoisse, ou d’anxiété, c’est e rentrer dans le problème en en envisageant le pire que vous puissiez redouter

Maintenant, il y a une 3ème et dernière chose dont je souhaite vous parler. A cette fin, je vais vous donner des précisions à propos de l’exercice du pire et, plus particulièrement, quant à son utilisation en cas de crise de panique.

Crise de panique – L’exercice du pire – Extension du domaine de la lutte…

L’exercice du pire est un excellent exercice que vous pouvez utiliser à chaque fois que vous êtes confronté à une émotion d’angoisse, ou d’anxiété et, à plus forte raison, d’une crise de panique. Je vais vous donner un exemple.

J’ai un ami, un type très gentil, qui, à une époque, souffrait beaucoup de timidité au point d’ailleurs que dans certaines situations, il en concevait des crise de panique. Comme beaucoup d’hommes et de femmes, il avait un désir bien légitime de vie sentimentale voire de vie de couple. Mais, cet ami avait toutes les peines du monde a initié une ou des relations ou, à tout le moins à rentrer en relation avec des femmes.

Il était convaincu que, de toute manière, quoiqu’il se passe, sa vie était vouée à l’échec en termes sociaux, professionnels et sentimentaux. Et qu’à ce dernier propos, plus qu’à tous les autres, jamais il ne plairait à quelqu’un en termes physiques, intellectuels, sociaux, économiques, spirituels même!

Crise de paniqueUn jour, cet ami me téléphone en me disant combien il est très perturbé parce que, tout à fait par hasard, il a rencontré une ancienne camarade de lycée, qu’ils ont un peu discuté et que lui se sentait assez mal à l’aise.

Mon ami se sentait d’autant plus mal à l’aise que cette ancienne camarade lui a proposé un rendez-vous, qu’il a bien volontiers accepté – cela lui fait très plaisir – mais, dans le même temps, il est rongé d’angoisses parce qu’il craint de ne pas avoir un comportement adapté à la situation. quand il me dit « rongé d’angoisses » j’entends « crise de panique ».

Comme au Lycée, alors que cette jeune fille ne le laissait pas indifférent et qu’il n’osait pas l’aborder comme il l’aurait souhaité, la femme qu’elle est devenue lui plaît encore plus. De fait, il ne détesterait pas de la séduire ou, à tout le moins, d’essayer…

Victime de crise de panique à cette idée, mon ami m’explique qu’il l’est d’autant plus que cette femme est intelligente, cultivée, jolie, je pose 4 et je retiens 2 (Oups!). Elle a une activité professionnelle que bien des hommes lui envieraient, elle est financièrement autonome, je pose 4… non non… En plus elle est enjouée alors que lui se trouve triste voire morose.

Autant de sujets à propos desquels mon ami alimentait son propre sentiment d’échec à venir. J’ai donc demandé à mon ami ce qu’il craignait quant à ce rendez-vous. Et lui de me répondre qu’il était pris de crise de panique à l’idée d’être gauche, maladroit, emprunté, de dire des choses inintéressantes. Globalement, de ne pas savoir plaire à cette femme et, pire, de ne pas savoir susciter l’intérêt chez elle, voire… le désir.

Je lui ai donc demandé ce qu’il envisageait comme solution. Et lui de me répondre que la solution qu’il avait consistait à lui poser un lapin! De fuir!

Je répondis donc à mon ami que je comprenais qu’il veuille fuir mais je lui demandais, s’il réagissait de la sorte, ce qui lui va penser de lui même. Il me répond qu’il ne s’aimera que moins – alors qu’il ne s’aime déjà pas beaucoup – et, alors qu’il aurait une ouverture comme disait Michel Blanc dans « Les Bronzés » et qu’alors qu’il se connaît puisqu’il a déjà vécu ce genre de situations, je cite: « Je vais être transpirant, moite, je vais me sentir bête. En tous cas, je serais tellement stressé je serais très en deçà de ce que je souhaite qu’il se passe ».

Je confirme auprès de mon ami que sa solution est donc d’éviter cela, de ne pas honorer ce rendez-vous. Ce qu’il me confirme et ce à quoi je lui oppose ce qu’il risque d’en ressentir. J’entends donc, qu’effectivement, il aura de lui une image encore plus mauvaise.

Et moi de lui demander ce qu’il craint de pire. Il s’énerve, réitère ses propos de tout à l’heure tout en me précisant que s’il se rend à ce rendez-vous, nonobstant une crise de panique, il craint d’obtenir un résultat inversement proportionnel à ceux désiré. En même temps, il convient que s’il fuit, il sera profondément malheureux et ce d’autant plus qu’il aura encore dans un sentiment d’échec.

Je précise à mon ami que, tout cela, je le sais et que ce qui m’intéresse c’est qu’il va se passer ensuite pour lui. Ce qu’il craint de pire. Je vous passe les détails que vous trouverez dans la présente vidéo, mais ce qu’il me précise c’est de terminer sa vie seul. Ah, quand même, il a fini par le dire, le bougre…

Quand la solution est d’imaginer le pire

A compter de ce moment là, je demande à mon ami d’imaginer, de seulement imaginer, qu’à compter du moment où il va aller voir cette jeune femme, toutes les douleurs qui vont être les siennes (mains moites, tremblements, transpiration, bégaiements, etc.). « Et, partant, tu verras que cela ne va pas l’encourager à envisager une relation sentimentale avec un type comme toi, dégoulinant et insécure! Tu vas donc imaginer que ce diner est une véritable catastrophe au terme de laquelle tu rentres chez toi, profondément meurtri de ne pas avoir su faire ni être, frustré quoi! ». Et mon ami de me pondre une crise de panique téléphonique. Je m’emploie à l’apaiser.

Ensuite, une fois chez toi, tu vas imaginer toutes les conséquences de tes… inconséquences et, surtout, la pire d’entre elle, c’est à dire que tu n’oseras plus jamais t’approcher d’une femme qui te plaise, que jamais tu ne répondras favorablement à l’intérêt qu’une femme puisse t’exprimer – j’ai oublié de vous dire que mon ami est plutôt bel homme –  et que tu vas passer ta vie seul. Tu vas donc imaginer toute ta solitude, la dimension glauque et mortifère du sujet, etc. En bref, ce que je te demande d’imaginer, c’est… ta vie de merde! La crise de panique reprend.

Ce à quoi mon ami me répond: « C’est n’importe quoi ». Je lui oppose que « non » puisque c’est précisément ce qu’il me dit craindre. Donc, je lui demande que s’il essaie d’honorer ce rendez-vous, qu’avant de passer la porte du restaurant, il fasse cet exercice du pire qui lui fait si peur!

Donc que non seulement il fasse l’exercice du pire conformément à la vidéo 2 mais qu’il le fasse aussi juste avant l’évènement dont il a si peur et qui génère tant de crise de panique. Je réitère à mon ami la nécessité de faire cet exercice non seulement 10 mn le matin, mais aussi 10 minutes au déjeuner et, enfin, 10 mn le soir. Mon ami avait rendez-vous quelques jours plus tard avec cette jeune femme.

« Tu fais donc cet exercice jusqu’au jour du rendez-vous et jusqu’au moment même du rendez-vous! »

Epilogue du drame en devenir…

Les jours se passent, je vis ma vie, parfois très tumultueuse. Et puis, un jour, je reçois un appel téléphonique de mon ami. Il a une voix que je ne lui reconnais pas. Et de me parler de son amie du Lycée comme de l’exercice qualifié d’idiot par lui. Il me dit ne pas l’avoir fait tout de suite, puis l’avoir commencé alors qu’il n’avait en lui aucune confiance (en l’exercice). La seule idée de ne pas honorer ce rendez-vous le faisait rentrer dans des crise de panique plus douloureuses qu’avant.

Crise de panique - Epilogue« Au début, me dit-il, cela a été très dur. J’étais très en colère en me disant que je ne voulais pas de cette vie là, seul. Je tentais de me convaincre que j’allais me forcer à y aller, me forcer à lui parler, me forcer à la séduire ». « Et alors », demandais-je, « cela a marché, tu t’es forcé? ». « Mais non » me répondit-il « …parce que plus je faisais cela pire c’était. Au bout d’un moment, j’ai lâché prise et fais l’exercice exactement comme tu me l’avais indiqué. Je l’ai ainsi réalisé chaque jour jusqu’à l’entrée du restaurant ».

« Et »… lui dis-je. Et Jacques de me répondre: »Elle et moi nous sommes embrassés hier soir ». « Et » rétorquais-je? Mon ami se met en colère, me renvoie à mon « Et? » pour enfin me préciser combien il est ravi, heureux, que cette jeune femme aussi et que, d’ailleurs, il parte ensemble en WE très prochainement. Yo!

Je ne peux bien évidemment pas m’empêcher de demander à mon ami si l’idée de ce WE l’inquiète, génère chez lui de l’angoisse, voire une crise de panique. L’occasion est trop belle pour le comportementaliste que je suis. Et j’invite mon ami à imaginer ce WE comme une catastrophe cataclysmique! (Il va être un amant nullissime, elle va le quitter très rapidement, et j’en oublie). Mon ami me confirme avoir bien compris le principe et qu’il fera cet exercice si besoin.

Le temps a passé. Inexorablement. Cette jeune femme a donné naissance à Mademoiselle Joséphine… Mon ami, sa compagne et leur fille se portent aussi bien que possible.

Cabinet de thérapie comportementale – TCC

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Comment trouver un job

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Comment trouver un job

Vaste question que celle de savoir comment trouver un job aujourd’hui, dans un environnement économique et social délétère.

Je me souviens, c’était dans une autre vie, il y a des années où, quittant un job, j’en avais quasiment un autre le lendemain! Je me souviens d’une époque où les relations employeurs – employés, hors toute question de statut, étaient d’une simplicité quasi biblique.

Les employeurs se comportaient parfois de façon un peu – beaucoup? – paternalistes, il est vrai, mais la plupart ne maltraitait pas leurs employés et ces derniers savaient quel rôle tenir. Les objectifs étaient clairs, chacun était à sa place. Je me souviens d’ailleurs de cette époque où l’on intégrait une entreprise dans un tel état d’esprit que l’on parlait de mariage entre l’entreprise et ses salariés.

La règle était assez claire. Les employeurs proposaient un job. Au delà des seuls diplômes, si l’expérience, la personnalité, et les compétences convenaient, vous étiez recruté(e). Vous aviez le job. Et, si tout allait bien, vous aviez ce job pour longtemps, voire plus pour le reste de votre vie. Ne se posait donc pas, ou si peu, la questionne de savoir comment trouver un job.

Cà, c’était avant le drame…

Stress à tous les étages

Les années passants, la société a évolué. Et cette fameuse question de savoir comment trouver un job c’est faite jour au point de devenir pesante puis source d’anxiété. L’argent a pris une place de plus en plus pré occupante. Le capitalisme forcené que nous connaissons aujourd’hui, et qui tissait sa toile depuis toujours, a de plus en plus étendu son pouvoir au point de modifier les paramètres de sociétés prospères avec un seul objectif: la rentabilité.

Le monde du travail est devenu une immense entreprise comptable, une immense place financière où l’homme est relégué à la place d’outil de production, et n’est plus respecté en qualité d’être humain doté d’émotions.

Cependant, il faut bien reconnaître que certains de ces mêmes êtres humains sont responsables de cette déconsidération. Pour satisfaire leurs propres besoins, d’aucuns se sont parjurés sur l’autel de la finance et ont participé, et participent encore aujourd’hui, à créer du stress pour s’éviter la question de savoir comment trouver un job.

Comment trouver un job aujourd’hui relève, si ce n’est d’une gageure, à tout le moins d’un parcours semé d’embûches. Avant, pendant et après.

Qui n’a pas de job, n’a pas d’argent. Qui n’a pas d’argent, n’a pas de quoi nourrir sa famille. Qui n’a pas d’argent, n’a pas de quoi payer un loyer, n’a pas de quoi se vêtir. Qui n’a pas d’argent n’a pas les moyens de se faire plaisir, d’organiser ses loisirs, ou de subvenir à ceux de ses proches. Et qui se pose la question de savoir comment trouver un job est un…

Je ne pense pas écrire une bêtise en écrivant que qui n’a pas de job n’a pas… d’identité! Qui n’a pas pas d’emploi n’existe pas! Sans job, passé un certain délai, vous n’êtes rien moins qu’un looser à vos yeux comme à celui du plus grand nombre, lequel n’hésitera pas à vous condamner pour se rassurer. Comment trouver un job quand on n’en n’a pas est aussi angoissant que de savoir comment trouver de l’argent quand on en manque.

Je sais, je suis pas gentil. Ni faisant. Je ne suis pas là pour écrire des articles sympas mais pour dire ce qui l’en est d’une réalité dramatique et, surtout, pour vous proposer des solutions quant à découvrir comment trouver un job grâce à une manière inédite pour ne plus vous poser la question de savoir… comment trouver un job.

Ce que je vous propose c’est de prendre acte de la réalité, aujourd’hui, en 2014, vue avec l’oeil du comportementaliste que je suis et, partant, de vous proposer une solution pour ne plus avoir à vous poser la question de savoir comment trouver un job. Un seul job ! Pas 50 ! Cette solution, je l’ai transmise à des cadres il y a des années ce qui, à l’époque, leur a permis de trouver un job très facilement.

La peur de perdre son job – Un stress contextuel

De tous temps, les difficultés économiques nationales et internationales aidant, tout le monde a eu peur de perdre son job. Il suffisait parfois de rajouter à cette peur une incompatibilité d’humeur entre un(e) chef de service et vous pour rajouter à cette angoisse et, partant, de vous poser cette question très pénible: « J’ai peur de perdre mon emploi, comment trouver un job? ».

Certains employeurs et certains employés ayant statut d’encadrement ont toujours eu cette capacité toxique à malmener leurs subordonnés jusqu’à brandir la menace d’un licenciement pour obtenir de leurs employés ce qu’ils voulaient.

Entre les femmes isolées, le harcèlement moral ou sexuel, et les petites punitions, comme les grandes – je pense aux placards dorés dont, pour ne citer que lui, Rachid Ahrab ancien membre du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), a pu faire les frais sur France 2 -, il a toujours existé moults moyens pour obtenir du personnel ce que l’on en souhaitait. J’ai oublié les humiliations, les relégations, même temporaires, les accrocs au contrat de travail, les retenues sur salaire pour des motifs fumeux et j’en passe. Cela s’appelle l’exercice du pouvoir à ne pas confondre avec l’autorité (un jour, peut-être, j’écrirais un article à ce sujet).

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Le stress de comment trouver un job

Quoiqu’il en soit, à une époque où le plein emploi régnait, ce type de stress s’il n’était pas rare, était moindre. Somme toute, il était assez simple de répondre à la question de comment trouver un job. Il suffisait de chercher et vous trouviez. C’était l’époque du plein emploi qui faisait suite aux 30 glorieuses.

Si stress il y avait, et il y en avait surement, il était peu verbalisé. Rares étaient les personnes qui craignaient de perdre leur emploi dans les conditions sociales et économiques d’ il y a 30 ans.

De crises politiques, en crises économiques – je pense à la crise du pétrole en 1974 -, la situation financière et, partant, celle de l’emploi, se sont dégradées à la vitesse de la lumière. Comment trouver un job a commencé à devenir une question de plus en plus actuelle.

A l’époque, en 1974, les métiers manuels ont commencé à faire l’objet d’une attaque en règle au bénéfice de nouveaux métiers nécessitant des diplômes post Bac. La modernité était en marche et réclamait son dû. Les petits métiers se sont vus désertés par une majorité de la population que l’on a su convaincre que seuls les diplômes de type Master 2, ou plus, avaient du panache et étaient, surtout, la garantie d’un emploi pour les années à venir.

Les métiers manuels relégués au second plan, et l’accent mis sur les métiers d’avenir, il était question de valeurs, de reconnaissance sociale et de… prestige. Au passage, histoire d’être un peu cruel, n’oublions pas que beaucoup de celles et ceux qui ont fait des études supérieures se sont montrés incapables de changer un joint de robinet et se plaignaient du peu de plombiers en France (j’en fais partie!)… Mais cela est une autre histoire qui, d’ailleurs, et depuis peu, a évolué. La crise sans doute…

Quoiqu’il en soit, les années passant, il y eut de plus en plus de personnes – hommes et femmes – diplômées et le marché du travail n’étant pas extensible à loisir, la compétition a commencé à devenir rude.

Quand 7% de la population mondiale possède plus de richesses que le reste du monde

Des années durant, la France a eu un taux de natalité insuffisant et, de facto, trop de personnes se sont retrouvées en compétition pour un seul et même poste. Du fait de nouvelles perspectives d’évolution, la société avait besoin d’une main d’oeuvre qualifiée. Mais l’offre étant inférieure à la demande (cf. courbe de natalité) les employeurs avaient l’embarras du choix. Embarras aggravé par des professionnels d’un conseil d’un nouveau type (à l’époque).

Pour satisfaire à une demande florissante face à une offre réduite, il fallait être de plus en plus sélectif. Exigeant même. Il n’était plus question de recruter sur la seule foi des compétences. Les cabinets de conseils en recrutement ont commencé à fleurir comme les mauvaises herbes sur une pierre tombale – oh, pas bien -. Cela a eu pour effet de faire croître la compétition entre futurs recrutés et les exigences des employeurs auxquels on promettait l’excellence. Ah, l’excellence!

C’est comme cela que, cahin caha, chemin faisant, le stress lié à une éventuelle perte d’emploi s’est instaurée et amplifiée la question « Comment trouver un job », laquelle s’est faite de plus en plus pesante au point de devenir quasi insoluble.

Aujourd’hui, la question de comment trouver un job occupe le centre des pré occupations sociales et familiales. La crise économique de 2008, la façon dont elle fut gérée par l’ancien gouvernement de 2007 à 2012, et même dans les années précédentes dont les politiques de l’époque, et leur incurie, ne sauraient être disculpés, puis les questions qui ont fait suite à l’élection de François Hollande à la présidence de la République Française en mai 2012, et, enfin, le gel des investissements au lendemain des élections municipales de 2014, en disent long à la fois sur l’exaspération des gens comme sur leurs inquiétudes tant à propos de l’emploi que de leur niveau de vie (pouvoir d’achat).

Comment trouver un job - Le capitalismeAujourd’hui, il semble que le capitalisme ait atteint des sommets qui fragilisent les états et les populations. Pouvons nous ignorer qu’une trader gagne – En France – plus d’1 million d’euros par an (1M€/AN) quand, pour les classes moyennes, c’est toujours plus de charges, le gel des minima sociaux pour les autres, moins d’emplois pour tous, donc plus de crises donc plus de… maltraitances.

Pendant ce temps là, 7% de la population mondiale possèdent plus de richesses que les 93 % restant, le reste du monde!

Aujourd’hui, en France, ce sont 3 347 700 demandeurs d’emplois (chiffres INSEE 02/2014) qui s’inquiètent de savoir comment trouver un job dans une société où de plus en plus d’entreprises sont mises en liquidation judiciaire, dans une société où de plus en plus de commerces de proximité mettent la clé sous la porte, dans une société où le nombre de plans sociaux d’entreprises (PSE) est légion en plus d’aller croissants et où, pour finir en beauté, les expulsions locatives ont augmenté de plus de 4% en moins de 1an, soient 120 000 jugements d’expulsion prononcés au cours de l’année 2013, dont 15 000 d’entre eux font l’objet d’un recours à la force publique alors que l’état se montre bien en peine de satisfaire aux Lois qu’il a voté en leur temps (Droit au Logement Opposable) faute de construction de logements sociaux en suffisance par manque de crédits !

Comme quoi se poser la question de savoir comment trouver un job est une vraie question sociale. Autant d’éléments contextuels qui nous donnent toutes les raisons d’être angoissé voire anxieux. Mais, ne désespérons pas!

Dans un article à paraître, je vous propose une solution qui vous offrira la réponse quant à savoir comment trouver un job. Vous verrez – ou lirez – c’est très simple. Le titre de cet article: « Comment trouver un job – La solution« .

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La douleur – Comment devenir fou

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La douleur – Comment devenir fou

Il y a peu, j’ai reçu le message d’un patient dont la douleur indicible et terrible semble le ronger un peu plus chaque jour. J’avais essayé d’accompagner cet homme il y’a quelques années puis nous nous étions perdus de vue. Aujourd’hui, avec son accord, j’ai souhaité publier son témoignage et, partant, lui répondre.

Bonjour Frédéric,

E… de… Enfermé dans sa prison mentale.

Je vous écris des mails depuis quelques jours que je n’ose pas vous envoyer car c’est tout en vrac…et peur de paraître fou même si je sais que vous en avez entendu de toutes les couleurs… J’aimerais bien vous les envoyer, et peut être les transmettre à un collègue psy… Je paierai pour ça.

Je voulais vous remercier depuis un moment alors je vais faire simple.
MERCI MERCI MERCI !!! Vous avez besoin d’encouragements.

C’est pas gagné, je rame, galère mais j’ai compris certaines choses en vous lisant, pas tout encore mais j’avance…
Il y a quelque temps je comprenais rien quand on me parlait, je n’arrivais pas à réfléchir même si j’ai du mal encore, le stress, l’anxiété, la rumination…bouffent mon intelligence (hasch, jeu, isolement, maladie et mort de mon père il y aura un an le 25 avril avec accompagnement à domicile)… stress intense, anxiété, dépression… relation avec une femme qui a beaucoup de problèmes…au RSA je vis avec ma mère etc.

Entourage qui pleurait le jour « J » puis plus personne… Un frère fuyant qui m’a confié quelque chose de grave récemment…. Des mots comme « bouge toi » ou « mon petit! ». On a pas arrêté de me le dire après la mort de mon père alors que je l’ai accompagné jusqu’au bout!… Ca m’a détruit déjà que je vivotais, galèrais… alors j’y vais pianissimo.

J’ai une situation désastreuse. Comme vous l’a dit un internaute, tenez le cap.

Pour celui qui veut changer… Evoluer, comprendre, travailler sur lui… Votre blog est une mine d’or.

Prenez soin de vous. Vous avez des âmes à sauver encore! Mais vous ne pouvez pas aider, sauver tout le monde…
J’ai douté de vous. Désolé. Je pense que vous êtes intègre, sincère, dévoué à faire que les êtres humains se sentent mieux pour un monde meilleur, pour celui qui veut travailler sur lui… Cause perdue, ça vaut la peine d’essayer….

Je réfléchis (trop) pour un rendez vous. Je ne sais pas trop sur quoi travailler en fait de façon pragmatique
Rumination? Perfectionnisme? Stressé, je le suis beaucoup beaucoup à cause de ces ruminations… Pas mal de paranoïa aussi, je pense que ça va de paire avec la rumination… Pas confiance en moi…

Sur quoi avait on travailler pendant les 3 séances?… La procastination il me semble non?… Suis pas sûr que c’était ça le problème…

Je viens de lire votre article sur les TOCS. Je sais bien que l’absence d’encouragement de mes parents, surtout de mon père (le bac on s’en fout par exemple… Il s’est jamais excusé en passant…) est une des causes parmi d’autres de mon mal être. J’ai jamais su passer au dessus de ça, gardant une rancune énorme contre lui.

Je m’épuise chaque jour à chercher, chercher, stressé, angoissé, déprimé… Alternant les phases de rumination, de colère, un regain d’optimisme et « boom » retour dans la rumination… Je m’imagine des situations, scenarii avec toute sorte de personnes… Je me projette dans des situations imaginaires conflictuelles… Et je peste, rage, c’est fou…

Suis pas psy, j’aimerais bien qu’on me dise ce qu’il se passe, quel est le problème à traiter en priorité… (je vous avais dit que j’avais été très déçu par les psys… et à force on laisse tomber).

Cordialement

Je voulais pas m’étaler et du coup je l’ai fait!!! J’arrête.

Chère Madame La douleur,

Chaque personne, chaque cas clinique – psychique – est un cas particulier, unique. En ce qui concerne E., nous avons déjà eu l’occasion d’essayer de travailler ensemble à la résolution de son problème.

C’est un homme attachant, sensible et… en colère. Du moins, c’est ce que crois comprendre. Il semble être pris dans un étau émotionnel. Un peu comme s’il essayait d’écarter les barreaux de sa prison mentale – la douleur – et, réussissant à peine, prêt à vivre, les barreaux reprenaient leur place initiale, voire se resserraient plus encore que la fois précédente.

Il me semble évident que E. est pris dans un piège qui consiste à essayer de comprendre d’une part et à tenter de s’en sortir par lui même d’autre part. Cet homme, involontairement, alimente ses tentatives de solutions qui ont pour effet d’enrichir ses ruminations mentales, ses pensées obsessionnelles.

De fait, je m’apprête à écrire quelque chose qu’il va détester. En agissant de la sorte, ce comportement relève du « Moi Je qui parle à moi Je ». Il tourne en rond et s’enivre de ses propres circonvolutions mentales. Cela me fait penser à moi…

Comment devenir fou

J’ai coutume de penser et dire que: « La folie, c’est de recommencer les mêmes erreurs en attendant des résultats différents ». Cela vaut pour tout le monde, moi compris.

Je me souviens, des années durant, douloureusement confronté à mes problèmes personnels, avoir vainement tenté de comprendre le pourquoi du comment. La douleur était telle que j’étais convaincu que c’était dans ma propre histoire que la solution se trouvait. Ce qui n’était pas faux n’était pas vrai pour autant. Pendants des périodes plus ou moins longues, j’ai ré investi ma propre histoire pour essayer d’apaiser la douleur indescriptible que je subissais.

C’est ainsi que j’ai parcouru tous les lieux dont j’avais le souvenir, rencontré tous les gens avec lesquels j’avais vécu bien des expériences diverses. J’ai cherché et, plus je réagissais de la sorte, moins je trouvais, plus, bien évidemment, la douleur croissait.

Régulièrement, parfois plusieurs fois par semaine, je consultais des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes. J’ai consulté pendant des années. Cela m’a coûté des fortunes. Et je cherchais. Et j’exprimais la douleur. Et je tentais de comprendre encore et toujours, d’identifier la source de la douleur qui me consumait. Des années durant, j’ai erré à en devenir fou. Je ne trouvais rien, ou si peu. Je revenais toujours à des questionnements qui ne m’apportaient rien.

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La douleur - RuminationEn fait, je cherchais aux mauvais endroits. J’étais comme égaré par la douleur. Je cherchais ailleurs ce que j’avais en moi. La douleur me rongeait et je voulais l’ignorer. La plupart du temps, je pestais contre l’incurie des psy que je consultais. Remettant en cause leurs compétences, leur bienveillance face à la douleur. Il m’était plus facile de me prendre à d’autres qu’à moi même.

J’ai mis des années à comprendre, et d’autres années encore, à accepter que le changement reposait sur ma seule responsabilité. Oui, je souffrais. Oui, la douleur était insupportable. Oui, j’étais seul face à la douleur. Mais, je ne pouvais continuer de prétendre que c’était de la faute des autres.

Je souffrais tellement de les voir me regarder comme une bête curieuse. Je ressentais tellement la douleur à ne pas être « normal ». La douleur était si vive d’avoir le sentiment de ne pas être comme tout le monde. Je me sentais si différent que je brandissais ma différence comme un soldat, blessé à mort, juste avant qu’il ne rendre son dernier souffle en brandissant l’étendard de « la » nation. A la différence près que je ne rendis pas mon dernier souffle. Je voulais vivre. Vivre d’une façon acharnée, obstinée. Mais, je refusais de lâcher la douleur comme si le disait Baudelaire, elle était, je cite: « … Ma douce compagne… ».

Tous mes comportements qui se justifiaient du fait de la douleur, de mon humanité douloureuse, étaient en fait ce dont je me revêtissais. Un oripeau, telle une manipulation affective imbécile, pour ne pas changer. J’allais, revêtu des haillons de la douleur. J’avais si peur d’être le moteur et l’acteur de mon propre changement, si peur de me tromper, si peur d’échouer – même de façon provisoire – que je ne faisais rien et revendiquais la douleur comme un mode de vie. Et j’en rendais les autres responsables. Je n’assumais pas mes comportements.

Il y a plus de 20 ans, un mois de novembre, j’ai compris que, cette fois, cette fois là précisément, j’allais tout perdre. Vraiment. Définitivement. Irrévocablement. J’allais vivre, mais j’allais vivre seul. Pire qu’abandonné. Pire que plus aimé. L’idée d’une solitude profonde dont je serais le seul responsable. Là se trouvait la vraie douleur! La douleur à côté de cette perte n’était plus rien. Ma peur de perdre ceux que j’aimais, ma peur de définitivement me perdre, et perdre les « objets » de mon amour, avait pris le pas sur la douleur.

J’avais touché le fond de la douleur. Pour la première fois de ma vie, je comprenais et prenais acte que j’étais le seul responsable d’avoir le sentiment d’être fou. J’avais tout pour moi. Pas plus bête que la moyenne internationale, j’avais séduit de jolies personnes, j’avais exercé des fonctions professionnelles que d’aucuns auraient pu m’envier, j’avais une compagne que d’autres m’auraient envié, et envient peut-être encore aujourd’hui et, pourtant, j’abîmais tout, tout le monde et moi même.

J’ai connu bien des hommes et des femmes qui, au contraire de moi, n’avaient pas tout cela tout en subissant une douleur identique à la mienne en bien des points. Notre point commun est que, un jour, nous avons décidé de cesser d’essayer de répondre à des questions qui n’avaient aucun sens et de faire preuve d’un orgueil démesuré en essayant de nous en sortir seul, sans demander d’aide. Nous avons donc choisi.

Faire acte d’humilité

Eux comme moi, avons compris que notre orgueil, nos émotions donc, étaient nos pires ennemis. Que nous étions, et serons toujours nos pires ennemis.

Je me suis rendu compte que, des années durant, j’avais tout fait pour mettre en échec tous les psy que j’avais consulté. « Des mauvais ». C’est ce que je n’avais de cesse de répéter à leur propos. J’avais si peur du changement que je préférais m’entretenir dans la douleur.

Il aura donc fallu que j’atteigne non pas un paroxysme dans la douleur, mais que je sois confronté à la réalité de ma propre solitude et, partant, de ma mauvaise foi. Je n’étais pas un mauvais bougre mais je me manipulais et manipulais les autres pour sauvegarder la douleur comme le « précieux » dans le film Hobbit (ceux qui ont vu ce film comprendront). Comportement mortifère et morbide!

La douleur - HumilitéDans un dernier sursaut, c’est contrit, en colère et sur la défensive, que j’ai demandé de l’aide. J’ai appris à faire confiance à des gens qui m’insupportaient. Venant du même environnement émotionnel que moi, ils ont pris le temps de m’apprivoiser.

Cela fait plus de 20 ans que je vais aussi bien que possible. J’ai appris, avec leur aide et l’amour qu’ils m’ont offert – parce qu’à mon tour je leur ai offert le mien – à avoir des comportements les plus adultes et les plus responsables possibles.

Même si, parfois, ma vie est difficile, compliquée. Même si ma vie, ou les éléments qui la composent de façon provisoire sont – occasionnellement – d’une violence inouïe, d’une violence sociale effarante. Je suis toujours là -vivant – et n’ai toujours pas repris mes anciens comportements.

Chaque jour, je suis impacté par la violence du système dans lequel cette humanité dit évoluer. Je suis parfois sidéré par la douleur face à ce monde que je ne comprends pas. Je suis sidéré par la malhonnêteté de ce monde dont les éléments humains n’ont de cesse de justifier la violence qu’ils infligent aux autres par la violence qu’ils disent recevoir. Cela s’appelle de la violence sociale. La violence légitime du système. Je suis sidéré par la malhonnêteté des femmes et des hommes qui nous gouvernent. Je considère qu’ils n’ont plus rien d’humain dans la mesure où seuls l’argent, des comptes équilibrés et leur soif de pouvoir les intéressent. Pourquoi veulent-ils tant laisser une trace notoire de leur passage?

Je suis triste que l’humanité me donne le sentiment de s’être reniée. Aujourd’hui, c’est impuissant que j’assiste à des comportements robespierristes. Hier, c’était bling bling à tous les étages. Une vulgarité et une arrogance époustouflante.

Cependant, entre hier et aujourd’hui, je suis toujours vivant. Debout. Contre vents et marées. Même si je doute. Et je doute beaucoup… Aujourd’hui, j’essaie de construire demain. Très récemment, mon superviseur m’a dit qu’en psychanalyse « on » appelait les gens comme moi des « non dupes ».

Puis-je changer le monde à moi tout seul? Que nenni! Dans ce monde de brutes, depuis des années, j’ai décidé de vivre tout en tenant la douleur à distance, tout en rêvant d’une humanité emplie d’amour et de respect. J’ai décidé de vivre tout en cultivant, en secret, mes utopies et mes idéaux. Je n’en fais plus des ennemis inconscients. J’en ai fait mes amis, mon intimité. J’ai cessé de jouer un rôle. Je joue, autant que faire se peut, le rôle de ma vie.

Je ne suis plus seul. J’ai compris que j’avais mon passé dans le dos et que rien ne pourrait le modifier. Il était et sera toujours là comme une plaie. J’ai cependant appris à cicatriser la douleur pour qu’elle se taise à jamais.

J’ai lâché prise à propos de mes parents et de bien d’autres gens encore. Aujourd’hui, je bénéficie d’amour. De l’amour des « miens ». De ceux qui composent ma vraie famille aujourd’hui. Je bénéficie – aussi – de l’amour de moi même.

D’aucuns m’ont enseigné l’amour – au sens spirituel du terme, hors toute dimension religieuse -. Je le tiens de ceux là même qui m’ont appris que, plutôt que d’attendre l’amour des autres qui puisse justifier mon lien à l’existence, à la vie même, je me devais de m’aimer moi même. Chaque jour, j’essaie. Chaque nouveau matin, ensoleillé ou non, est empreint de simplicité, de joies et, parfois, aussi, d’angoisses ou de peurs diverses. Avant, j’étais mort à moi même tout en pensant exister dans la douleur. Aujourd’hui, je suis vivant.

Chaque jour, je conserve à l’esprit, comme un don d’une inestimable valeur, que des hommes et des femmes m’ont appris et transmis que si je n’étais pas responsable de la douleur initiale. J’étais – je suis – responsable de la solution. Chaque jour, j’exprime ma reconnaissance à Madame la Douleur de m’avoir offert la possibilité de…changer! Merci Madame de m’avoir offert la possibilité de faire un choix. J’ai choisi, j’ai renoncé…

Plus tard, j’ai éprouvé, à mon tour, le besoin d’être ce même professionnel mauvais et incompétent en lequel on ne peut avoir confiance. Le même que tous ceux que j’avais moi même admonesté des années durant pour leurs incompétences.

J’ai donc éprouvé l’irrésistible désir de partager ce qui m’avait été offert. Ce qui, pour la petite histoire, m’a un jour valu de me faire traiter d’en… par un patient parce que je gagnais ma vie avec la maladie des autres. J’ai donc demandé à ce monsieur en quoi la sodomie était un problème pour lui… J’aurais pas du… Il est parti, fou furieux, sans honorer le règlement de sa consultation. On ne peut décidément pas avoir en confiance en ces professionnels, n’est-ce pas E.?

E… Vous êtes un homme de valeur. Qu’attendez-vous pour vous bouger le c..? Qu’attendez-vous pour demander de l’aide?

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Cabinet de thérapie comportementale – TCC


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TCC versus Programme ACT – Ca marche !

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TCC versus Programme ACT – Ca marche ! La preuve grâce au témoignage de Katia…

Comme la plupart d’entre vous le savez, nonobstant mes consultations thérapeutiques en TCC ou thérapie comportementale ou encore thérapie cognitive et comportementale, j’ai créé un programme thérapeutique – le Programme ACT – pour les personnes qui ne peuvent pas, ou ne souhaitent pas, se déplacer à mon cabinet.

Le Programme ACT a pour vocation de résoudre les problèmes suivants:

Le Programme ACT est une méthode thérapeutique scindée en 12 étapes, et s’appuie sur la TCC. Le Programme ACT a pour vocation de vous aider à mettre un terme définitif à votre problème (voir liste ci-dessus) en 21 jours seulement et ce avec d’autant plus de facilité que vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé.

Pour arriver à un tel résultat, il s’agit très simplement d’une méthode thérapeutique stratégique et brève (à l’identique de la tcc que je pratique au sein de mon cabinet de thérapie comportementale à Paris). Vous progressez grâce à des exercices issus de la tcc, et qu’il vous suffit de satisfaire exactement comme cela vous est précisé dans les consignes thérapeutiques du Programme ACT.

Mais ce n’est pas ce dont je souhaite vous parler aujourd’hui (vous trouverez cependant, un mémorandum lié au Programme ACT au terme du témoignage qui va suivre).

Aujourd’hui, c’est avec le plus grand plaisir que je partage avec vous le témoignage de Katia qui a utilisé le Programme ACT.

Katia s’est inscrite au Programme ACT en juillet dernier. Je l’ai parfois accompagnée quand elle avait des questions ou besoins de précisions. Elle m’a récemment contacté pour m’exprimer sa reconnaissance en me précisant combien, grâce au Programme ACT, sa vie était passé de la nuit au jour. Je vous laisse découvrir le témoignage de Katia qui, l’année dernière, souffrait d’angoisses et d’anxiété.

Le témoignage de Katia – Ou quand la TCC fait d’un problème une solution…

Il y a un an, je vivais dans une terrible souffrance sur laquelle, je n’arrivais pas à mettre des mots. Je vivais un enfer que je ne comprenais pas. J’avais la sensation d’être sur le point de mourir. Plus je contrôlais, plus ma vie m’échappais. Mon quotidien était devenu invivable. Ma vie se résumait en crise d’angoisse, attaques de panique et par de l’agoraphobie.

Du jour au lendamain, tout mon monde s’écroulait… Je quittais mon appartement (vivre seule, je n’y arrivais plus), mon travail (être au contact des gens m’était devenu impossible), j’étais réduite à néant. Ma vie ne pouvait plus continuer comme ça.

Au lieu de sauter par la fenêtre :), j’ai pris le volant, je suis partie chez mes parents qui ne me reconnaissaient plus. Et là, sur les conseils de ma mère, j’ai regardé 3 vidéos gratuites dans lesquelles Frédéric expliquait l’angoisse, le début d’un bouleversement positif pour moi.

Aujourd’hui, je me suis reconstruite au fil des jours en suivant le programme ACT (anciennement ACE).

Je suis passée progressivement de la peur à la compréhension, puis à la gestion de mes émotions, pour enfin retrouver sécurité intérieure et confiance en moi. J’ai retrouvé mon authenticité, appris à vivre dans le présent, à me redécouvrir et à me découvrir tout simplement, à accepter mes qualités et mes points à améliorer.

tcc-Programme ACTJe me suis recréée une vie en harmonie avec ma personnalité, mes ambitions, mes souhaits.

Je prends beaucoup de temps tous les jours rien que pour moi, pour faire du sport, de la méditation, pour pratiquer et approfondir les exercices de TCC que Frédéric propose.

J’ai créé une entreprise, toute petite pour l’instant que j’ai pour objectif de développer en embauchant des gens (Ca y est, je n’ai plus peur d’eux et de ce qu’ils peuvent penser de moi, je peux me lancer dans l’aventure).

Je me réinsère dans le vie sociale, en retrouvant mes ancien(ne)s ami(e)s, en favorisant les occasions de rencontrer de nouvelles personnes,… J’ai encore du chemin à parcourir mais la vie que j’ai actuellement me comble déjà…

Pour terminer, j’aimerais dire Merci, Merci et encore Merci à Frédéric, pour son professionnalisme, pour ses compétences et pour tout ce qu’il m’a permis de réussir. »

Katia

Je vous laisse juge de ce que Katia vient de partager avec nous tous. Je ne doute pas que vous vous joignez à moi pour lui souhaiter tout ce qu’il y a de mieux pour elle parce qu’elle le vaut bien!

A mon tour de vous remercier Katia et de m’encourager à continuer la tâche thérapeutique que je me suis assignée.

Qu’est-ce que le Programme ACT - Comment ne plus jamais souffrir grâce à la TCC

Pour consulter le contenu du Programme ACT, il vous suffit de cliquer ICI (ce lien vous sera accessible d’ici à quelques jours)…

TCCCabinet de thérapie comportementale


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Un témoignage bouleversant

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Un témoignage bouleversant – Que du bonheur!

La vie réserve parfois des surprises très enrichissantes sur le plan spirituel (hors toute question religieuse). Aujourd’hui, je ne peux résister à l’envie de vous présenter ce témoignage, tellement il est plein de vie.

Je peux vous assurer, vous tous qui me lisez, que le programme ACT (anciennement ACE) est Super pour les crises d’angoisse, stress, dépression, prise en charge post-traumatique…

En 2003, et pendant + 10 ans, j’ai eu 1 sévère dépression mélancolique endogène et récalcitrante.

J’ai dû être hospitalisée de multiples fois mais ma souffrance n’était pas palpable. Mes proches et autres ne comprenaient pas car, pour eux, j’avais tout: 1 gentil mari, trop même, mais qui n’était pas à mon écoute, 4 beaux enfants et des petits enfants, enfin, normalement, 1 femme comblée et pour tous 1 enfant gâtée..

Ils s’apercevaient tout de même que j’étais éteinte, ne s’intéressant à rien. Je m’auto mutilais pour souffrir physiquement. J’ai perdu des années car je ne connaissais Frédéric Arminot, quel malheur.

Témoignage bouleversantEn Avril 2014, j’ai failli mourir d’1 pb aux bronches. Depuis j’ai eu des crises d’angoisse terribles. Je ne pouvais pas fermer les yeux car les crises recommençaient. Je n’en pouvais plus et JOIE, j’ai découvert Frédéric Arminot et son programme ACT !

Quel bonheur! Enfin 1 solution à mes problèmes et, chose très importante pour moi, 1 écoute sérieuse et sympa. A chaque fois que je lui envoie 1 e-mail, j’ai 1 réponse super rapide alors qu’il doit être surchargé de travail, avec des conseils réconfortants.

Je n’ai qu’1 seule chose à lui dire: MERCI du fond du cœur et j’ai qu’une chose que j’ai envie, c’est d’aller à Paris le rencontrer une fois.

BB

Je ne vois rien à rajouter si ce n’est que, moi qui, parfois, me pose des questions à propos de mes activités quant à les continuer ou non, ce témoignage me ragaillardit.

Le témoignage de BB me fait d’autant plus plaisir que, quasiment dans le même temps, je me suis fait littéralement fait hurler dessus au téléphone par une personne particulièrement remontée. En matière de témoignage, j’ai été servi!

Tout en m’adressant – pour ne pas écrire en m’agonisant – ses reproches que, par ailleurs, j’entends et comprends, cette personne m’interdisait de m’exprimer tout en m’intimant l’ordre de m’exprimer. Ouf! Un métier plein de paradoxes que le mien. Je ne peux pas être responsable de tout, tout le temps…

Je suis désolé que cette personne souffre tant. Je lui souhaite d’aller mieux. Mais il est vrai que pour demeurer en accord avec ses choix, il faut savoir s’accrocher! Boudiou!

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Angoisses – La méditation pour régler ses angoisses – Ce qu’en dit Frédéric Lopez

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Pipole.net
Frédéric Lopez «la méditation » pour régler ses angoisses
Pipole.net
Après j'ai suivi des thérapies.

Sourced through Scoop.it from: www.pipole.net

#angoisses

Les angoisses ont une source inépuisable de tourments pour beaucoup d'entre nous. Toutes et tous, nous essaierons, chacun à notre façons, d'écarter ces angoisses qui nous pourrissent la vie.

D'aucuns choisiront la méthode coué, d'autres les médicaments, d'autres encore la thérapie comportementale, et d'autres, enfin, des techniques dites holistiques, comme la sophrologie ou la méditation comme nous l'explique Frédéric Lopez, animateur de télévision.

A l'heure où je diffuse cet article, je ne l'ai pas encore lu et ne peut donc vous dire de quoi il retourne. Mais, je vais le faire dans la journée et vous tenir informés.

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Stress – Quand l’argent est une source de stress qui s’ajoute aux études

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Le budget nécessaire pour suivre des études supérieures ne cesse d'augmenter, selon une étude rendue publique par l'UNEF lundi. Des étudiants témoignent.

 

Logement, alimentation, frais de scolarité... le budget nécessaire pour suivre des études supérieures ne cesse d'augmenter. Lundi 20 août, l'UNEF chiffrait même à +3,7 % la hausse du coût de la vie étudiante pour 2012-2013, soit presque le double de l'inflation. A la suite de l'appel à témoignages lancé sur lemonde.fr, de nombreux étudiants nous ont fait part de leurs galères financières : les sorties entre amis limitées, les plats de pâtes obligatoires en fin de mois, les loyers exhorbitants qui grèvent plus de la moitié des budgets... Récits.

 

*Etudier, un luxe, par Clémence, 21 ans, Manche,

Je viens d'obtenir ma licence d'anglais en Irlande, je vais commencer mon master 1 à l'IUFM. Pour faire cette année Erasmus, j'ai travaillé comme femme de ménage au Crous l'année précédente en parallèle à mes études et chaque été, je travaille. Mes parents, instituteurs, m'ont toujours aidé comme ils pouvaient mais le coût de la vie augmentant, ayant un frère et une soeur et n'étant qu'à l'échelon 0 pour les bourses du Crous, il a fallu que je trouve des solutions. Je ne compte pas les nuits passées à faire des insomnies et des crises d'angoisses en pensant à mon avenir financier incertain....

 

*Pas le temps pour un job, par Mounir, 20 ans, Nancy,

Je débute ma troisième année de médecine en septembre et j'appréhende la rentrée. Payer les notes de cours, la carte du bus et les ouvrages de référence hors de prix devient difficile quand le loyer accapare déjà la moitié du budget. On se débrouille alors comme on peut : livres d'occasion, impression des diapositives de cours en groupe et colocation. J'ai la chance d'avoir des parents qui me prennent encore en charge et je ne pense pas pouvoir trouver le temps d'avoir un job en plus de mes études de médecine. C'est le budget sorties qui est systématiquement sacrifié quand les fins de mois s'annoncent difficiles, au risque de saturer. L'argent, c'est une source de stress qui vient s'ajouter à celui des études....

Sourced through Scoop.it from: www.lemonde.fr

#argent

L'argent n'est pas qu'une source de stress, elle est aussi une source d'angoisse violente. J'en veux pour preuve ce père qui, très récemment, semble avoir mis fin à ses jours après ôté la vie à ses enfants comme à sa compagne.

L'argent est le truc qui, chaque jour, nous fait bouger dans un sens ou dans un autre. Dans une sorte de mouvement perpétuel où l'insécurité sociale, professionnelle ou économique, nous fait craindre de ne pouvoir régler nos factures ou, plus simplement assumer le quotidien.

Il en va ainsi de ses parents comme de ces enfants pour lesquels l'argent est une source d#angoisse quant il s'agit d'envisager des études et, surtout de les financer.

Le modèle européen est-il entrain de devenir le modèle américain où pour poursuivre vos études, il vous faut vous endetter pour 20 ans? Les états sont-ils entrain de se défausser de leur devoir social légendaire et républicain, qui est de financer les études de nos chères têtes blondes?

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Angoisses – De nouvelles angoisses liées aux nouvelles technologies

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Les nouvelles technologies nous ont libérés de certaines de nos angoisses. mais être joignable en permanence ou multiplier les contacts virtuels en ont créé d’autres. un psy analyse nos névroses numériques. Qui pourrait se targuer de n’avoir jamais connu un accès d’angoisse aiguë face aux sollicitations permanentes de son smartphone et d’Internet ? Bien sûr, la …

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#angoisse

Qui n'a jamais regardé son GSM pour voir si quelqu'un vous avait téléphoné alors que vous savez n'avoir entendu aucun appel? Qui n'a jamais ouvert puis ouvert sa boite mail pour savoir si un message était arrivé alors que rien ne presse? Qui n'a pas passé un temps effarant à ne rien produire d'autre que de regarder sa page Facebook ou celle des autres?

Qui ne s'est pas senti angoissé parce qu'il ou elle ne recevait aucun appel ou aucun message de qui que ce soit. Qui ne s'est jamais retrouvé en plein milieu d'un passage piéton entrain de se faire klaxonner parce que vous étiez obnubilé par votre smartphone?

L'angoisse de l'abandon a été démultiplié d'une façon très étonnante du fait du développement des nouvelles technologies.

Je vous invite à lire ce que Monsieur Lègeron, psychiatre, en pense.

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Psychologie de la douleur chronique – Quelles thérapies sont les plus adaptées

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Psychologie de la douleur chronique – Quelles thérapies sont les plus adaptées Les connaissances dans le domaine de la psychologie de la douleur chronique ont beaucoup évolué durant les 10 dernières années : les courants de pensée cognitivistes et comportementalistes ont permis de dépoussiérer les connaissances sur le sujet. Le Journal de Thérapie Comportementale et […]

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Psychologie – Ces incroyables réalités que vous devriez connaître

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Psychologie – Ces incroyables réalités que vous devriez connaître Voici quelques « best of » sélectionnés pour vous parmi une centaine. Vous ne manquerez pas de voir toutes les conséquences qui peuvent en découler, dans la vie quotidienne. Parmi ces best of de la psychologie qu’il vaut mieux connaître, bien que je ne sois pas convaincu que […]

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