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Quand l’anxiété généralisée favorise la dépression

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La plupart des gens a tendance à confondre l’anxiété et la dépression tant il est vrai qu’une personne peut souffrir de ces deux pathologies en même temps. Pourtant, leurs origines sont très différentes. L’anxiété est une angoisse installée, une crainte vécue sans raison précise, un sentiment diffus et d’autant plus pénible qu’il se manifeste par des symptômes physiques et psychiques. A l’inverse, la dépression est une dévalorisation de soi.

Autant l’anxiété est en lien direct voire exclusif avec le futur, autant la dépression se rapporte au passé, aux regrets, comme à l’incapacité d’une personne à assurer le passage d’un état à un autre, comme une résistance au changement face à ce qui n’existe plus. En ce qui concerne l’anxiété, la personne qui en est affectée est convaincue de l’imminence d’un malheur ou d’une catastrophe. Elle est donc dans un contrôle permanent de tout ce qui la concerne.

La plupart des personnes affectées par cette forme d’anxiété ressentent une méfiance et une peur constante qui, à les entendre, viennent de l’extérieur, d’un monde toujours menaçant et dangereux. Pour autant, la personne anxieuse ne déprime pas forcément. A contrario, la personne dépressive se lamente tout le temps – ce qui n’est pas un jugement de valeur, juste une constatation -, et ne voit que les points négatifs de sa vie qu’elle n’appréhende que sous le visage de la tristesse. L’origine de la dépression vient de l’intérieur de soi, de sa perception émotionnelle. L’intéressé se sent inutile, s’envisage comme un incapable et un raté. Pour gâter le tout, une personne dépressive peut aussi être anxieuse.

Les différentes manifestations de la dépression et de l’anxiété généralisée

La différence entre la dépression et l’anxiété généralisée est assez floue. La dépression nerveuse se caractérise par une tristesse permanente, un dégout de soi et une perte d’activité. Une personne dépressive peut devenir anorexique ou, au contraire, boulimique, ce qui relève d’un besoin de tout contrôler. Une personne dépressive préfère l’isolement et évite toute activité sociale. Le sentiment de désespoir que cela induit peut être responsable de comportement suicidaire.

En ce qui concerne la névrose d’angoisse, il s’agit d’une inquiétude et d’une angoisse chronique qui prend une forme démesurée. Cette profonde préoccupation pour l’avenir peut mener à des crise de panique incontrôlables dues au stress. C’est un sentiment d’insécurité patent, car la personne anxieuse doute du monde extérieur et se soucie quotidiennement de sa vie future, ce qui la mène souvent et de façon très paradoxale ou à l’hyperactivité ou à souffrir de troubles du sommeil (insomnie).

La dépression et l’anxiété sont deux des troubles psychologiques les plus fréquents dans la vie de l’homme. Parfois, elles s’expriment l’un sans l’autre et, parfois, c’est l’inverse. Dans tous cas, ces deux affections peuvent vous détruire. Sans traitement rapide et efficace, l’anxiété généralisée peut avoir de lourdes conséquences sur l’équilibre psychique et physique des personnes concernées comme sur leur entourage (famille, collègues, amis, etc.).

Définition et causes de l’anxiété généralisée

Les incertitudes de la vie future, la pauvreté et la crise actuelle peuvent provoquer, chez un individu normalement équilibré, une remise en question, un niveau de stress et des angoisses qui peuvent muter en anxiété. Pour certains, cela peut-être précédé de crises d’angoisses ponctuelles et passagères. Cela provient d’une difficulté à contrôler leurs émotions d’une façon générale, et leur peur d’une façon plus spécifique.

Pour d’autres, l’anxiété poursuit de manière durable et permanente au point qu’ils n’arrivent plus à prendre de décisions à quelque propos que ce soit.. Les causes de ces troubles névrotiques restent inconnues. Certaines personnes sont plus vulnérables à la névrose d’angoisse que d’autres. Aussi, plusieurs facteurs (environnementaux ou biologiques) peuvent provoquer l’apparition de symptômes d’angoisse. Le plus souvent, il s’agit des facteurs sociaux tels que les conflits familiaux, la vie précaire, le chômage, ou encore la dépendance (alcool, stupéfiants, médicaments, jeu pathologique, etc .). Certaines maladies comme l’hypoglycémie, la maladie de Parkinson, ou encore l’asthme sont souvent liées à l’anxiété .

Le traitement de l’anxiété généralisée

Les troubles anxieux sont fréquemment traités à l’aide de médicaments antidépresseurs et de calmants comme les benzodiazépines ou le diazépam pour en réduire les symptômes. D’autres médicaments comme la buspirone, le captodiame, le méprobamate, l’hydroxyzine ou encore l’étifoxine sont souvent prescrits par des médecins psychiatres. Le traitement de l’anxiété généralisée peut – dans certains cas – se passer d’un traitement médicamenteux. En effet, il existe des moyen plus simples et moins bouleversants comme l’homéopathie, l’acupuncture ou la thérapie cognitive comportementale (TCC). Ces traitements sont assez courants pour traiter et combattre l’anxiété.

Il est opportun de les accompagner d’une certaine hygiène de vie: sommeil, alimentation saine et équilibrée, sans substance excitante comme la caféine, sans excès d’alcool et, bien sur, en évitant les produits stupéfiants… Enfin, la pratique d’activité physique et des occupations récréatives comme le jardinage ou le yoga s’avèrent très efficaces pour gérer le stress et vaincre l’anxiété ou, à tout le moins, à diminuer les effets de l’un comme de l’autre.

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Termes de recherches


Crise de panique ou crise d’angoisse ?

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Comme vous l’aurez compris, il apparaît deux phénomènes dans un tel titre. Le premier c’est le phénomène de crise. L’autre c’est la question de l’angoisse et de ses symptômes. Les deux donnent vie à une émotion de crise d angoisseconstante de très forte amplitude. La crise de panique.

La crise. Un concept simple mais très subjectif

On entend à ce propos tout événement qui indique une perte de maitrise, une perte de contrôle de soi (ex: la peur en avion). Si l’on prend l’exemple d’une situation de conflits dans un cadre professionnel, c’est quand un personnel d’encadrement n’arrive plus à faire autorité sur ses subordonnés. En lien avec des objectifs (ex : production), on peut parler de crise.

Nous avons tous notre façon de percevoir notre environnement. Ainsi, ce qui est présumé grave pour les uns ne l’est pas nécessairement pour les autres.

Marie est la maman de deux enfants. Le plus âgé, Félix, un garçon de 17 ans, a du mal à entretenir des relations sociales avec ses camarades de classe. Marie s’inquiète de voir son fils si seul et isolé. Elle s’inquiète d’autant plus que dans la chambre de son fils traine des bouts de papier à cigarettes accompagnés de déchets de tabac. En plus, les vêtements de Félix sont imprégnés d’une odeur assez acre et très significative du cannabis.

Un soir, alors que Félix est dans sa chambre, sa maman y rentre sans prévenir. Félix est à la fenêtre et fume ce qui semble être un joint. Marie est très désappointée et demande à Félix ce qu’il fait. Son fils rentre alors dans une colère importante et Marie comprend, immédiatement, qu’il y a un problème. Marie enjoint à son fils d’immédiatement arrêter de fumer tout en essayant de lui expliquer les dangers physiques et psychiques qu’il y a à consommer cette substance psychoactive. Félix ne l’entend pas de cette oreille, et commence à se montrer menaçant.

Marie quitte la chambre de son fils en se disant qu’elle en parlera à son compagnon quand il sera là. Comment réagira t’il ? Sera t’il à la hauteur de la gravité e la situation ? Que d’anxiété en perspective. Que va t’il se passer par la suite ? Félix va t’il arrêter ou se comporter comme un futur toxicomane ? Et ses études, va t’il les poursuivre ? Marie n’a de cesse de se poser des questions qui l’angoissent d’autant plus qu’elle n’a aucune réponse qui l’apaise. Alors, Marie se rend compte qu’elle est empreinte d’une peur irrépressible de l’avenir. Marie a une crise d’angoisse.

A l’instar de cette maman, d’autre parent pourrait intervenir d’une façon plus « douce ». Essayer de faire confiance à son enfant en lui expliquant les choses de façon adulte et responsable. En essayant de faire confiance à son enfant quant à sa façon de gérer la situation.

Chacun, donc, va apprécier une situation à sa façon en fonction de paramètres qui relèvent de son éducation et de ses émotions.

Que faire quand vous êtes victime d’une crise d’angoisse

Il est beaucoup plus simple que vous ne le pensez d’adopter un comportement objectif pour ne plus être victime d’angoisses, et à plus forte raison de crise d’angoisse.

N’essayez surtout pas de croire que tout va aller mieux. N’essayez surtout pas de penser à la façon dont vous pourriez apporter une solution à votre angoisse. En effet, plus vous allez imaginez des solutions, pire cela va être.

Essayez plutôt de vous laisser aller. Un peu comme si vous faisiez une chute de bicyclette. Plus vous vous accrocherez au guidon, plus vous vous ferez mal. Plus vous laisserez aller sans contrôler, moins douloureuse seront et la chute et ses conséquences. Tous les professionnels vous le diront.

D’abord, il faut savoir que la crise de panique est une forme singulière à la névrose qui n’est autre qu’une maladie psychiatrique. Elle survient de façon brutale et entraine des symptômes physiques et mentaux qui ne permettent pas aux anxieux de vivre normalement.

Les symptômes de la crise de panique

La crise de panique est aussi appelée attaque de panique ou encore une crise d angoisse aiguë. Durant la période d’inconfort et de peur intenses, la personne atteinte subit des frissons, des palpitations cardiaques, des nausées, des sueurs, des picotements, a le souffle court, l’impression d’étouffer, elle hyperventile, a des tremblements, des fourmillements, des douleurs dans la poitrine, des bouffées de chaleur, des vertiges, etc. Ces symptômes peuvent persister de quelques minutes à quelques heures et durant cette période la victime se sent mal à l’aise et souffre.

Causes et facteurs qui déclenchent la crise de panique

Cette crise est spontanée s’il s’agit du réveil brutal de quelqu’un en train de dormir. Il y a également la phobie telle que la phobie sociale et la prise des médicaments non associée à une prescription médicale (auto médication) ainsi que la prise de diverses drogues et de toxiques: alcool, cocaïne, cannabis, amphétamines, hallucinogènes, produits anti cholinergiques.

Au delà de çà, il y a aussi des personnalités anxieuses qui souffrent de timidité importante, d’hypersensibilité, d’une grande émotivité, qui sont à la recherche de perfection et qui rencontrent des difficultés quant à prendre des décisions et sont dans une état de tension psychique permanent.

Diagnostic et traitements de la crise panique

En ce qui concerne le diagnostic, il est fait état de pathologies non psychiatriques ou de pathologies psychiatriques comme l’anxiété chronique, les phobies et le trouble panique. En matière de soins, il existe des traitements non médicamenteux comme, entre autres, les psychothérapies (TCC), l’EMDR, la méthode TIPI ou encore la technique d’identification sensorielle des peurs inconscientes. Toujours en matière de soins, il y a aussi des traitements médicamenteux tels que les antidépresseurs, les benzodiazépines, les béta bloquant et les tranquillisants.

Il est important de suivre chacune des prescriptions qui vous est adressée que ce soit par votre psy ou votre médecin. C’est le meilleur moyen à la fois de vous assurer des soins de qualité mais aussi de mieux comprendre ce qui fonctionne ou non pour vous en matière de soins de sorte à vous garantir le meilleur résultat possible.

A propos de Frédéric Arminot

 

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La résistance au changement

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La résistance au changement est un comportement bien humain. Remettre en cause les fondements même de votre personnalité, ceux avec lesquels vous vous êtes construit, c’est vous demander l’impossible.

Et pourtant. Chaque problème que vous rencontrez, quel que soit le qualificatif – l’étiquette – que vous lui donnez, repose sur un mécanisme bien particulier, spécifique à chacun.

Stratégie d’évitement

Ce mécanisme relève du contrôle opéré sur la foi d’une situation douloureuse (cf. le stress perçu). Devant cette situation, vous, avec le temps, mis en place une stratégie d’évitement. Celle-ci vous a protégé, plus ou moins longtemps donc, à tout le moins, permise de modérer la douleur que vous perceviez.

Le temps aidant, vous avez perdu le contrôle de cette stratégie et avez été confronté à un résultat inversement proportionnel à l’effet désiré. En toute bonne foi, vous avez souhaité le bien être, vous avez agit en conséquence, et obtenu le… contraire.

Il ne suffit pas d’accepter cela pour modifier les paramètres et revenir à un positionnement agréable.

Une méta position

Le mécanisme de comportement est comme bloqué. Il faut donc envisager de modifier certains aspects de vos perceptions et réactions émotionnelles pour neutraliser ce phénomène.

Encore faut-il que les enjeux de votre situation aient bien été compris. Le moyen de le comprendre et d’agir, est de vous aider à vous mettre en méta position. C’est à dire à considérer votre problème d’une façon différente – comme s’il vous était étranger -. Un peu comme dans l’anecdote où ne trouvant pas quelque chose qui est devant vous, il vous était proposé de… reculer d’un pas.C’est grâce à un travail thérapeutique particulier, grâce à des exercices comportementaux adaptés à votre personnalité, à votre perception, que vous arriverez à débloquer votre situation donc à retrouver équilibre personnel et bien être.

La résistance au changement

Ecrit comme cela, c’est simple. La réalité est parfois plus difficile. Vous pouvez exprimer un réel désir de changement et pour autant résister à votre désir. Les enjeux et modifications de vos perceptions sont telles que vous avez toutes les raisons de craindre un changement, un bouleversement.

C’est vrai, qu’aller mieux et vous sentir léger est tellement inhabituel pour vous, que vous avez toutes les raisons d’avoir peur de ce changement, comme si vous vous disiez qu’aller bien « … ce n’est pas normal… ».

C’est là que votre résistance au changement s’exprime. Alors, parfois, vous faites le choix de ne pas changer, par peur. C’est humain. Il y a cependant une différence. Maintenant vous le savez. Ne pas changer devient un choix délibéré.

Le votre.

Et choisir, c’est… renoncer.

Cela change tout !

 

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Comment ne plus procrastiner

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Le mot Procrastination vient du latin procrastinatis, cras signifiant demain. Nous pouvons – tous – faire preuve de procrastination dans la mesure où il nous arrive – tous – de remettre au lendemain tout ou partie de ce que nous pourrions faire le jour même.

La procrastination est un problème à compter du moment où ce comportement se renouvelle dans le temps et finit par nous empêcher de réaliser un certain nombre de choses.

La procrastination fait appel à des notions d’échec et de réussite au sens où la personne qui souffre de procrastiner a souvent autant peur d’échouer que de réussir.

Une question d’émotions

Au delà des notions d’échec et d’enfermement que suscite ce type de problème, il est des émotions que nous ne percevons pas nécessairement et qui favorisent la procrastination.

Il n’est donc pas simple de traiter ce problème, lequel nécessite, comme dans toute intervention de thérapie comportementale, une analyse trés précise du comportement qui le supporte.

En effet, des problèmes d’angoisse, d’anxiété, de phobie, de dépression, peuvent aggraver une procrastination simple et d’autant plus que la personne qui procrastine ressent une forte culpabilité.

Neutraliser le mécanisme pour ne plus procrastiner

Une fois le mécanisme identifié, il devient plus facile d’apporter une solution au problème de la procrastination non choisie (occasionnellement, remettre au lendemain est aussi une façon de lâcher prise avec le contrôle).


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Termes de recherches

Définition de la dépression

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Souffrir de dépression, c’est comme subir une incapacité à accepter que quelque chose est terminé et que quelque chose d’autre va commencer.

La dépression est un état traumatique. Vous êtes « bloqué(e) ». Vous êtes dans une phase de transition où l’impression de tomber dans un gouffre sans espoir d’en sortir est constante. Vous êtes comme paralysé(e). Ce n’est pas que vous ne voulez pas, c’est que vous ne pouvez pas.

Dans la dépression, l’absence de désir comme l’impossibilité de réagir contre sont terribles. La personne qui souffre de dépression aimerait s’en sortir mais ne trouve pas l’énergie pour ce faire et ne comprend pas ce qui lui arrive.

La dépression, c’est comme un trauma associé à un ou des évènements passés et dont les conséquences vous atteignent de façon latente et souterraine. Comme un lent et long travail de sape. Le symptôme majeur de la dépressionrepose sur ce symptôme paradoxal qui fait que la personne a, en toute bonne foi, le désir de s’en sortir mais ne trouve pas l’énergie nécessaire. Oui… mais non.

La dépression est une maladie grave qui n’est pas sans conséquences sur l’environnement de sa « victime ». Les proches sont souvent touchés aussi.

Non pas qu’ils soient dépressifs à leur tour, mais plutôt affectés. Il peut leur arriver d’être déprimés et de tenter de s’en prendre à la personne en difficulté en lui enjoignant, par exemple, de se bouger et de cesser de se complaire dans sa situation, tout en comprenant qu’elle ne le fait pas exprès. L’ensemble renforcant le problème et ce d’autant que la personne malade en conçoit de la culpabilité.

Comme dans toute maladie ou dysfonctionnalité émotionnelle, le suivi des proches est d’une grande aide dans la résolution stratégique du problème.

Enfin, au contraire de ce qui est une croyance la plupart du temps, vaincre votre dépression peut être beaucoup plus rapide que vous ne pouvez le croire grâce à l’approche thérapeutique comportementale.

La déprime est un état passager ou latent souvent associé à une certaine tristesse. Sentiment persistant que vous ne pourrez pas arriver à construire ce que vous souhaitez. Absence plus ou moins importante de désir pour quoi que ce soit.

Lassitude, manque soudain ou latent d’énergie positive. Etats émotionnels auxquels l’angoisse est souvent associée, mais pas toujours et, dans certains cas, accès de phobie(s).

Sentiment ponctuel, plus ou moins long et émotionnellement plus ou moins important. Envie de rien. Ni de personne. Plus goût à rien. Sentiment d’inutilité. « A quoi bon? ». Un évènement, une émotion, une perception. Signe d’alerte. Tout peut être facteur de déprime.

Votre sentiment d’être déprimé(e) vous dit quelque chose. Il vous informe. Vous vous sentez triste, fatigué(e). Réaliser quelque chose vous demande un effort. La déprime se « repère » assez facilement, au contraire de la dépression.


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Termes de recherches

Quand angoisses et mauvaise foi font bon ménage

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Il y a des jours au cours desquels je me dis que je fais un métier difficile. Il m’arrive de commettre des erreurs qui me valent des récriminations sans appels mais, parfois, il y des moments où je me dis que le métier que je pratique, la cocontrôler angoisse et crise d angoisse en 2 minutes, est un métier à hauts risques.

Il m’est déjà arrivé de me faire copieusement agressé par des patients – verbalement la plupart du temps et dans peu de cas il est vrai mais quand même – ou d’être trainé dans la boue par messages interposés. J’en veux pour preuves quelques commentaires acerbes délivrés par quelques internautes chagrins (les haters) qui oublient un peu trop souvent que la délation est un délit puni par le Code Civil ou le Code Pénal (je ne sais plus). Préciser ce dernier point ne m’est d’aucun intérêt. Dans le cas contraire je participerais moi même à des comportements délétères, ce qui ne me serait d’aucun profit.

Pour autant, il y a des moments où la coupe est pleine ou, à défaut, je trouve certaines appréciations tellement injustes que je ne peux envisager de me taire au risque de faire de moi le complice de la mauvaise foi de quelques uns ou quelques unes… C’est l’expression de leur résistance au changement. De quoi s’agit-il?

Ce que j’aurais du faire

Je me rappellerais de ce coup de téléphone et de ce qu’il s’en est suivi toute ma vie. Ce ne constitue en rien un souvenir traumatique, juste la mémoire d’un évènement dont j’ai su dès le départ qu’il était une source d’ennuis. Je n’ai pas souhaité y prêter garde, j’ai voulu bien faire et…  mal m’en a pris.

Un jour, comme souvent, mon téléphone sonne. Une personne a la voix assez jeune souhaite prendre un rendez-vous à propos de phobie persistante et d’une plus particulièrement, la peur de l’avion. Cette personne m’explique que son métier la fait se déplacer souvent et qu’elle n’est pas nécessairement disponible en semaine. J’accède donc à sa demande qui est que je consulte un… dimanche (ce sera la seule et dernière fois de ma carrière de thérapeute comportemental).

Au jour dit à l’heure dite, arrive cette personne. Immédiatement, je ressens que cette prise en charge ne sera pas facile. La personne intéressée m’explique son problème, me raconte brièvement mais longuement quand même son histoire de vie et, partant, ses problèmes existentiels. Rapidement, je trouve ce récit très égocentré mais une longue litanie remplie de revendications affectives et de blessures narcissiques à propos desquelles la phobie exprimée est un symptôme bien compréhensible, logique.

Au cours de cette première consultation, je me sens mal à l’aise. J’ai l’impression d’avoir devant moi quelqu’un qui réclame de l’aide mais ne semble pas disposer à se comporter comme une personne cliente d’une intervention thérapeutique. Dans notre langage de comportementaliste, cela signifie qu’un être se plaint de ce dont il souffre vraiment mais, pour autant, n’est pas prêt au changement.

J’entends donc le problème comme le besoin. Cette personne doit se rendre à l’étranger pour rencontrer quelqu’un de très connu. Cette rencontre, si elle a lieu, pourrait donner un très fort coup d’accélérateur à mon patient. Or, pour aller là bas, il lui faut prendre l’avion alors qu’elle a très peur de l’avion. D’où le problème.

Au bout d’une heure de consultation, j’utilise délibérément l’approche systémique de Palo Alto et répète à l’envi à ce patient ou à cette patiente qu’elle n’est nullement prête à prendre l’avion et qu’en conséquence, il va lui falloir trouver une autre solution. J’entends encore la surprise issue de la bouche de l’intéressé qui me dit que cela n’est pas possible – d’en rester à sa phobie de l’avion -, qu’elle ne peut l’accepter. J’en prends acte, en conviens, et donne des exercices à faire. Un second rendez-vous est pris, puis un autre puis… plus rien.

A compter de ce moment là, j’ai bien évidemment compris que j’avais thérapeutiquement « échoué » mais aussi que je risquais de « payer » cet échec à un moment ou à un autre.

Cette personne est devenue un personnage public, connu du grand public et ce de façon croissante. C’est très récemment que j’ai eu confirmation de mes craintes de l’époque – cet évènement remonte à quelques années – et intégré que ce que j’aurais dû faire.

Je n’aurais pas dû recevoir cette charmante personne. Pas un dimanche d’une part, et dans tous les cas, pas plus d’une fois ayant compris que, sur le fond, elle n’était pas cliente du changement. Sa peur de l’avion – une phobie – la protégeait d’un certain nombre de problèmes liés à la construction de sa personnalité. Cela la protégeait de ses angoisses, de la peur de prendre des risques, de la peur de s’affirmer.

Bien qu’elle s’en défende, il est vraisemblable que ce n’est que dans le conflit qu’elle peut exister. Comme si cette personne avait plaisir à une forme de douleur intérieure qu’elle n’envisageait pas d’abonner comme elle avait le sentiment de l’avoir été elle même (ou, à tout le moins, d’avoir été livrée à elle même). Elle n’était donc pas prête à changer.

J’aurais l’occasion de vérifier cette hypothèse dans le cadre d’un conflit exposé en place publique et qui l’a récemment opposé à une autre personne connue (ce que, par ailleurs, je trouve regrettable et nuisible bien qu’il soit notoire que dans le métier exercé par cette personne, les questions d’égo sont légion).

Maintenant, je vais vous expliquer ce qu’il s’est passé ensuite et vous comprendrez pourquoi j’ai écrit cet article.

Un bel exercice de mauvaise foi

Il y a quelques temps, je me suis retrouvé dans une gare parisienne a attendre un ami qui venait quelques jours. En avance sur l’horaire (ne dit on pas qu’être en avance est le meilleur moyen d’être à l’heure?) je rentre dans un magasin de journaux et commence à feuilleter quelques quotidiens et autres mensuels. Jusqu’à ce que je remarque en première page la photo de mon ex patient et qu’il soit fait état d’un interview. Je ne résiste pas au plaisir de lire ce que cette personne raconte d’autant plus qu’il y est question de psychologie. Ma curiosité a été servie !

Cette personne est interrogée sur son parcours professionnel et il est convenu qu’elle est de plus en plus connue. Je vous passe les questions habituelles en pareille situation. Jusque là rien que de très habituel. C’est quand il est fait état de la « psychologie du personnage » que cela devient intéressant.

La personne en question confesse quelques difficultés personnels, une histoire de vie un peu spécifique et les liens qu’elle a entretenu avec différents psy. A la lire, aucun n’a convenu. J’ai le sentiment, à la lire toujours, que les psy sont tous nuls ! Aucun n’aurait su ou pu aider cette personne a sortir de ses problèmes personnels. Cela arrive effectivement, mais est souvent lié ou à l’incompétence de l’intervenant ou à la résistance au changement de la personne qui consulte.

De plus, ne tomber que sur des psy nuls, il faut avouer que cela relève d’une certaine constance de la part de cette personne… Passons. Alors, ou ce sont les psy ou c’est elle. Allez savoir…

Quoiqu’il en soit, cette personne explique qu’elle a donc beaucoup consulté sans grand succès et est même allée jusqu’à consulter des comportementalistes. deux semble t’il.

Le premier est connu, elle rêve de le voir – elle en ri avec la journaliste – mais ne… l’a jamais vu. Ah… Le second, cette personne l’a consulté pour des problèmes liés à sa peur de prendre l’avion. Et ces consultations étaient d’autant plus importantes qu’elle devait prendre un avion pour rencontrer quelqu’un qui devait lui proposer un contrat. Mais cette personne était à plusieurs milliers de kilomètres, d’où l’avion.

Le second psy comportemental, je pense que c’était moi. Et cette personne dit que j’étais nul car je lui répétais à l’envi qu’elle n’était pas prête à prendre l’avion et qu’il ne fallait surtout pas qu’elle le prenne… et pour cause ! Je m’en vais vous expliquer pourquoi je tins tel langage.

Pour être bref, sachez que, mue par une énergie soudaine – réactive -, cette personne a pris l’avion le jour de son anniversaire. Depuis lors, sa carrière monte, et monte et monte encore bien que parsemée de conflits notoires et mis à la connaissance de tout le monde. Mais, cela est une autre histoire, bien qu’elle ait un intérêt certain avec ce qui va suivre.

Contourner la résistance – Aller stratégiquement contre le patient

Sur la foi de s éléments que ce patient porte à ma connaissance au cours de sa première consultation,je comprends que j’aurais fort à faire. Bien qu’elle semble le dénier, cette personne est en quête de reconnaissance et se comporte d’une façon telle qu’elle agit de sorte à provoquer écoute et reconnaissance.

A cette fin, elle semble utiliser des comportements victimologiques, ce qui se traduit par une écoute forcée – contrainte – de ses interlocuteurs. De fait, abonder dans son sens en légitimant sa vision des choses « je suis une victime, mais une victime courageuse et opiniâtre » semble bien fonctionner. Oui, mais elle vient me consulter pour des problème de phobie et si je sens bien que ses névroses sont un frein, ce n’est pas le problème. Le seul objectif de ces consultations est de prendre l’avion ! Et cette idée, à elle seule, provoque des angoisses terribles chez cette personne. Dont acte.

Une fois les tentatives de solutions identifiées, le seul ressort thérapeutique et stratégique qu’il me reste est d’en rajouter. C’est à dire de pratiquer un truc thérapeutique connu des comportementalistes dont je m’enorgueillis d’être. J’ai nommé: la prescription de symptômes. Kezako?

En fait, il s’agit, non pas de rassurer le patient – ce qui est totalement inutile et risque d’accroître ses symptômes en plus de lui faire avoir de lui une image négative s’il ne réussit pas. L’idée c’est d’en rajouter au problème – travailler sur l’impossibilité de trouver une solution – pour faire réagir la personne intéressée et qu’ainsi elle trouve ses propres ressources pour résoudre son problème.

Et c’est, précisément ce que j’ai fait avec cette personne. Et je l’ai tellement bien fait qu’elle… a pris l’avion le jour de son anniversaire ! La suite, « on » la connaît.

Alors, puisqu’elle a réussi cela, je veux bien être nul. Si réussir c’est être nul, alors, je veux bien être nul !

Moralité de cette histoire

Je trouve qu’il n’y a rien de plus désagréable que ces comportements qui consistent à dire que lorsque l’on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. Cette façon de justifier un comportement pas ou mal assumé qui consiste à en imputer la responsabilité d’un choix à d’autres qu’à soi est assez pénible.

Et c’est précisément ce qu’a fait cette personne. Sous des comportements joviaux, elle met en avant sa victimologie pour mieux justifier ses problèmes tout en disant que ce sont les autres qui posent problèmes et que c’est grâce à elle que de solutions ont été trouvées.

Vraisemblablement, cette personne rencontre des problèmes de comportements. J’en suis désolé pour elle mais ne peut accepter de me rendre complice de sa séance de personne innocente alors qu’elle sait très bien ce qu’elle fait. Ou, alors, elle est gravement troublée psychologiquement ce qui expliquerait certaines façon de faire et ferait écho aux problématiques personnels qu’elle évoque d’ailleurs dans l’article qui lui a été consacré.

Mais, là aussi, force est de constater qu’elle incrimine les autres tout en précisant s’en être sortie seule. De fait, cette personne persiste dans sa logique qui consiste à tenir des propos discriminatoires sur les autres pour rester dans la lumière. De là à penser qu’elle pense que les gens sont suffisamment bêtes pour y croire, il n’y a qu’un pas. Qui veut le franchir?

 

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Anxiété et phobie sociale

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Définition de l’anxiété

L’anxiété repose sur un sentiment d’insécurité ou d’angoisse domine sans qu’il y soit une cause claire et bien définie. Les crise d’angoisse qui en découlent parfois provoquent malaises et et terreurs vis-à-vis du monde extérieur. Les gens anxieux ont par ailleurs tendance à voir l’avenir comme une menace perpétuelle.

Souvent liée au stress et aux soucis de tous ordres, l’anxiété peut avoir certains avantages au sens où elle nous permet d’augmenter notre vigilance et de prêter plus d’attention à notre entourage. Mais, à compter d’un certain niveau, il devient de plus en plus difficile de contrôler l’anxiété. Les bénéfices d’hier, deviennent les handicaps de demain.

Partant, l’inquiétude excessive qui en émane est souvent accompagnée de symptômes physiques ou psychiques qui accentuent les troubles originels. En découle un état d’angoisse permanent vecteur de crise de panique et de troubles névrotiques comme la névrose phobique.

Définition de la phobie sociale

Dans le cas d’un trouble anxieux, le sujet éprouve sans cesse cette inquiétude profonde et excessive. Elle s’attend toujours au pire et n’envisage de sa vie que des choses négatives. La relation au monde extérieur est empreinte de craintes irraisonnées et de peurs irrationnelles. Cette appréhension persistante provoque des altérations dans les relations sociales ou une diminution des activités sociales par crainte du jugement des autres. On parlera donc de phobie sociale.

La personne atteinte de phobie sociale sait que sa peur est irrationnelle. Pourtant, elle ne supporte pas les regards des autres et évite tout contact avec les personnes qui lui sont étrangères. Contrairement à la timidité, le sujet craint l’humiliation constamment et, partant, attache beaucoup d’importance aux comportements des autres qu’elle juge et évalue par rapport aux siens propres.

Ainsi, le phobique social est toujours mal à l’aise en présence d’autrui et est, le plus souvent, convaincu qu’il est d’autant plus mal jugé qu’il a peur d’être considéré comme bizarre ou fou/folle. En pareille perception, l’intéressé(e) préfère s’isoler plutôt que de prendre le risque de se ridiculiser.

Les conséquences de l’anxiété sociale

Parler en public, aller à une fête, rencontrer du monde, constituent des situations normales presque ordinaires pour des gens qui ne sont pas victimes d’anxiété sociale. C’est bien évidemment tout le contraire pour les personnes atteintes de phobie sociale. Appelée aussi anxiété sociale, la phobie sociale est un trouble anxieux caractérisé par la crainte irraisonnée face à une situation sociale à laquelle la personne s’expose avec d’autres individus. En pareille situation, il est assez fréquent que l’anxiété sociale fasse le lit de crise de panique.

La peur d’être observé, mal jugé ou critiqué de manière humiliante ou embarrassante par autrui même si la personne reconnaît sa crise d angoisse comme irrationnelle. Si l’individu n’arrive pas à contrôler son stress et sa phobie et que cela devient une souffrance excessive pour lui, cela aura un impact négatif sur sa vie sociale, scolaire ou professionnelle et sur lui-même comme l’échec à répétition ou la dévalorisation de sa compétence.

Les symptômes de l’anxiété sociale

La crise anxiété sociale apparaît dès notre plus jeune âge. Chez l’enfant, elle se décrit par le comportement d’évitement et d’angoisse panique comme être entourée des autres élèves ou parler avec les adultes. Souvent, la phobie sociale se manifeste par des symptômes physiques et comportementaux, mais aussi par des symptômes d’anxiété (manifestations physiques/Lire ci-dessous).

Les tremblements, la sudation abondante, pâleur ou rougissement, maux d’estomac, nausée, fatigue musculaire et même vomissement sont parmi les symptômes physiques les plus fréquents. Mais, les effets émotionnels ou cognitifs sont par contre exprimés par l’hyperactivité, l’hyper vigilance, les trous de mémoire, la difficulté à se concentrer ou encore des pensées négatives à tendance obsessionnelle.

Liée à la timidité, l’anxiété sociale est un phénomène courant. Mais, si elle montre des symptômes excessifs, elle se transforme en phobie sociale.

Les manifestations de l’anxiété sociale

L’anxiété sociale n’est pas une simple timidité ordinaire qui peut arriver à n’importe qui. C’est un trouble anxieux profond très destructeur. Ainsi, elle est facteur de crises d’angoisses excessives le plus souvent liées au regard d’autrui. Dans le pire des cas, elle devient même un grand handicap et une difficulté psychologique qui invite la personne à se soigner. La phobie sociale n’épargne aucune catégorie sociale.

La phobie sociale se manifeste souvent par l’évitement des contacts et des regards des autres. La personne évite d’agir ou d’intervenir, de peur d’être jugée, observée, humiliée et critiquée. En pareille situation, la crise de panique qu’elle génère fréquemment peut s’accompagner de signes physiques et psychiques conséquents. Soit, la personne reste tétanisée et refuse de participer à des activités sociales et se replie sur elle-même, soit elle est hyper prudente en fait attention à tous ses gestes et ses paroles.

Le traitement de l’anxiété sociale

Se donner l’illusion de vivre normalement n’arrange en rien les troubles issus d’une anxiété sociale. Bien au contraire, le plus souvent, cela aggrave la situation. Ce problème issu de l’inter relation entre les autres et soi va engendrer d’autres problèmes comme les troubles anxieux, la dépression nerveuse ou des maladies psychiatriques. Sans la prescription de traitement adapté (Psy, TCC, médicaments), la personne anxieuse prend le risque de s’isoler, puis de se retrouver dans l’incapacité d’établir des relations stables et satisfaisantes avec autrui.

Une intervention thérapeutique a pour but d’aider la personne à combattre l’angoisse et à vaincre l’anxiété sociale pour qu’elle se sente mieux dans sa peau et vive sa vie harmonieusement et sans contraintes. A cette fin, certains médicaments de type antidépresseurs peuvent soulager le patient. Mais, il peut aussi faire recours à d’autres méthodes psychothérapeutiques comme les thérapies comportementales et cognitives, la TCC ou la thérapie de groupe.

Progressivement, à l’aide de traitements adaptés, la personne prend conscience de l’intérêt de ses efforts et de la diminution de ses symptômes d’anxiété. Chaque nouvelle situation dépassée l’encourage à interagir avec les autres et à faire de nouvelles rencontres, bref, à retrouver confiance en soi.

 

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Mais où se trouvent les 3 fameuses vidéos gratuites

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Avant le drame…

Comme vous l’avez sans doute constaté sur ma chaine Youtube, au terme de chacune de mes vidéos, je vous parle de 3 vidéos gratuites.

En effet, des mois durant, il vous suffisait de vous inscrire sur mon ancien Blog pour accéder à ces trois vidéos. Elles avaient, et ont toujours, pour vocation de vous aider à contrôler angoisse, crise d’angoisse, anxiété et phobie en quelques minutes.

Oui, mais voilà. Cà, c’était avant le drame… Le drame c’est que des petits malins se sont « emparés » de ces trois vidéos hébergées sur mon ancien blog et sont toqués de les diffuser en accès totalement libre, sans mon autorisation.

La diffusion de ces vidéos – Droits et sécurité

Il a donc fallu que je vous apporte la sécurité à vous qui cherchez des solutions pour ne plus souffrir mais que j’en apport aussi en termes de droits liés aux contenus d’une part, et aussi de droits liés à leur diffusion d’autre part.

C’est donc la mort dans l’âme que j’ai fait le choix de diffuser ces 3 vidéos sur une plate forme très sécurisée et… payante.

Ainsi, pour une somme très modique, vous accédez à ces vidéos pour en finir avec l’angoisse, les crises d’angoisses, l’anxiété ou encore la phobie.

Une fois les droits d’accès acquittés (minimes), un mail vous est adressé. Ce message contient vos identifiants (Login) et Mot de passe (Password) pour accéder en toute sécurité à des contenus pédagogiques et thérapeutiques à forte valeur ajoutée.

Comment, aujourd’hui, accéder à ces 3 vidéos

Pour accéder à ces trois vidéos: « Comment contrôler angoisse, anxiété et phobie » et dont le programme est le suivant:

Vidéo 1 (7’08″)

  • Pourquoi vous ne pouvez pas contrôler angoisse et anxiété à cause d’un « truc » effarant

Vidéo 2 (13’58″)

Exercices de thérapie comportementale pour ne plus souffrir d’angoisse, d’anxiété de crise d’angoisse ou de crise de panique

  1. Comment en finir avec les ruminations et les pensées obsessionnelles
  2. Comment transformer un problème en solution
  3. La meilleure façon d’objectiver (prendre de la distance)

Vidéo 3 (11’12″)

  • L’erreur fatale à ne surtout pas commettre
  • Comment reprendre confiance en vous grâce à un truc tout simple

Ce sont trois vidéos très simples et pragmatiques qui ont déjà apporté beaucoup de mieux être à bien des gens. A preuve, les témoignages.

A vous d’en profiter dès maintenantJ’accède aux 3 vidéos


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Les clés de la confiance en soi

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Un truc tout simple pour avoir confiance en soi

Quel que soit l’âge que vous ayez, quelles qu’aient été – ou soient – vos expériences de vie, il vous est parfois difficile de vous se sentir en sécurité au point de vous affirmer sans difficultés – sans peurs – et ceci, quelles que soient les circonstances.

Avoir confiance en soi repose sur un schéma d’une simplicité déconcertante. Autant à propos de vos relations affectives, sentimentales, sociales ou encore professionnelles, la confiance en soi repose tout simplement sur un positionnement de comportement: enfant ou adulte.

Partant, la confiance en soi, est-ce un truc avec lequel nous naissons ou pas? Est-ce simple d’avoir confiance en soi? Cela nécessite t’il un long apprentissage? Est-ce parce-que vous souffrez d’anxiété sociale que vous êtes condamné à ne jamais avoir confiance en vous? Les ressources pour avoir confiance en soi sont-elles réservées à une élite? Comment estimer votre capital de confiance en vous?

Autant de questions auxquelles cet article à vocation à répondre.

La confiance en soi – Une question d’estime de soi

Chez la plupart des personnes qui me contactent ou pour que je réponde à leurs questions ou en consultation, il apparaît clairement que la confiance en soi a un lien avec l’image de soi. Suis-je belle, beau, intelligent, bien bâti(e). Ais-je de l’humour ou non, et j’en passe.

Autant de questions qui, si elles restent sans réponses positives, plongent les gens dans une abîme qui les empêche de montrer et revendiquer leur présence. C’est donc en fonction de l’image de soi qu’un être humain va ou non s’affirmer, prendre la place qu’il souhaite dans ce monde, prendre des risques, réussir ou échouer.

Il est évident que moins bonne est votre image de vous même, plus vous aurez de difficultés à marquer votre place dans quelque système que cela soit. Comment se fait-il que certaines personnes réussissent mieux que d’autres. Comment se fait-il que des hommes et des femmes sans être des canons de beauté arrivent à séduire des hommes et des femmes considérés – eux – comme des beautés?

Nul n’est besoin d’être grand clerc – de notaire – pour comprendre que moins vous vous aimerez, que plus vous rechercherez l’approbation des autres, et plus vous serez fragilisé, et plus vous aurez des difficultés, assumées ou pas, à avoir confiance en vous.

Faut-il être bien né pour avoir confiance en soi

D’aucunes, parfois, me disent qu’il est facile d’avoir confiance en soi quand on naît dans une famille aisée, que l’on habite dans les beaux quartiers de sa ville, quand on a un beau métier, quand… quand… C’est faux ! C’est une erreur de base mais si fréquemment évoquée que je tiens à insister: il n’y a rien de plus faux que cette affirmation qui consiste à être convaincu que la confiance en soi est réservé aux hommes bien nés !

Je connais bien des gens dont on dit qu’ils ont tout et qui, pourtant, souffrent d’un considérable déficit de confiance en soi.

Il ne s’agit pas d’être bien né(e) pour savoir s’affirmer et prendre des risques. En fait, il est un élément des plus simples, mais aussi des plus compliqués, qui facilite la confiance en soi, c’est une question… d’amour.

L’amour des siens, l’amour de soi, l’amour inconditionnel. Plus vous aurez été bien aimé enfant, plus vous vous serez senti(e) en sécurité dans votre environnement familial et affectif, et plus vous serez doté d’un capital de confiance en soi conséquent en qualité d’adulte.

L’argent, le lieu de vie, n’a donc rien à y voir ou, plus précisément, l’argent ne fait pas le bonheur comme le dit l’adage, tout au plus, l’argent participe, pour partie, à votre bien être mais c’est tout. En conséquence de quoi, nul n’est besoin d’appartenir à une élite pour avoir confiance en soi. Je connais bien des gens pour lesquels cette appartenance est un handicap plus qu’une chance.

Comment apprendre à avoir confiance en soi

D’aucuns pensent, ou sont convaincus, que la confiance en soi reposent non seulement sur ce qui est précédemment écrit mais mais aussi, et surtout, sur un long apprentissage. Seconde erreur !

Nul n’est besoin de suivre de longs et coûteux stages de développement personnel pour bénéficier de confiance en soi. il est certain que pour certains, il sera plus difficile de s’affirmer, de s’aimer, de prendre position, de marquer sa présence, mais, avoir confiance en soi est bien plus facile que vous ne le croyez.

La première clé vers la confiance en soi

Nous avons tous une histoire. Nous avons donc tous un passé. Celui-là même qui a participé à construire les schémas de notre personnalité.

En conséquence de quoi, il s’agit plus de savoir comment faire que pourquoi ce problème de confiance en soi et d’estime de soi existe. Partant, il suffit de se poser les bonnes questions de sorte à, comme j’aime à dire, faire la paix avec votre passé. Qu’entends-je par là?

Considérant la façon dont vous avons été aimé(e), nous aurons, à des degrés divers, des difficultés à nous affirmer dans certains domaines de notre vie. Dans tout ou partie des domaines de notre vie. Il s’agit donc d’identifier ce qui a pu vous poser problème enfant pour que ce qui fut un problème… n’en soit plus un.

De facto, de faire d’un problème une solution. C’est tout l’art de l’approche systémique de Palo Alto: contextualiser un problème pour vous apporter une solution qui vous soit dédiée. L’approche comportementale a fait ses preuves à ce sujet.

La seconde et ultime clé vers la confiance en soi

Une fois les freins identifiés, il va s’agir de créer une dynamique d’expérimentation. Ne vous inquiétez pas. Il ne s’agit pas de prendre le risque de dire, frontalement, à la voisine du dessus que vous l’e……. jusqu’à la dernière génération.

Cela n’ait d’aucune utilité et ne ferait que rajouter au problème. En ré agissant de la sorte vous seriez confronté à un retour de bâton de type, ressentiment, honte, incompréhension, voire pire mais, surtout, et encore, diamétralement opposé à l’effet escompté. En conséquence de quoi, votre image de vous même serait encore plus dépréciée et vous vous retrouveriez bien seul(e) devant l’expression stérile de votre colère. Vous en seriez quitte pour une dose conséquente de honte et de culpabilité.

De fait, quand vous voulez aborder un problème, il est totalement inutile, et vain, de l’aborder de façon directe. Seule une approche stratégique et progressive va vous aider. Il s’agit de prendre le problème par la bande, comme au billard français. A l’inverse, si vous attaquez le problème de front, vous allez générer plus de désordre qu’autre chose et vous en serez pour vos frais !

En sus de la première clé d’accès à la confiance en soi, il existe une seconde clé qui se suffira à elle même pour vous offrir tout ce que vous puissiez souhaiter.

Cette seconde et ultime clé, c’est le transfert d’un statut d’enfant qui n’ose s’affirmer à un statut d’adulte qui s’affirme dans toutes les circonstances qui vous tiennent à coeur d’une part, et à propos desquelles il vous apparaît fondateur de vous exprimer d’autre part.

Cette seconde clé, c’est un petit objet que vous allez utiliser d’une façon dite « transactionnelle ». Je vais prochainement publier un EBook à ce propos. Le contenu de ce livre sera de vous expliquer les mécanismes de votre résistance au changement et de vous expliquer comment utiliser, progressivement et stratégiquement, cet objet grâce à des méthodes d’expérimentation. C’est à dire, vivre, pas à pas, votre affirmation de vous même et progresser en ce sens de sorte à trouver l’équilibre qui vous convient.

La confiance en soi est un positionnement de vie bien plus simple qu’il n’y paraît

Comme vous l’aurez compris, vous disposez d’un capital naturel de confiance en vous. Votre difficulté ne réside pas dans son volume mais dans la façon dont vous osez ou non l’utiliser.

Par exemple, ce n’est pas parce que vous souffrez d’anxiété sociale ou de phobie sociale que vous êtes condamné à ne jamais avoir confiance en vous. L’anxiété n’est que le symptôme de votre problème de confiance, lequel s’exprime, par exemple, par votre peur d’être jugé, votre peur du regard des autres.

Votre problème, et sa solution, sont ailleurs de là où vous pensez qu’ils sont. C’est en découvrant leur mécanique que vous saurez comment faire. Je vais me faire un plaisir de vous le démontrer d’ici à quelques semaines à l’aide d’une série d’EBook dans une collection que j’ai pris plaisir à appeler: « Pour en finir avec… ».

C’et grâce à cela que vous découvrirez les mécanismes auto bloquants de la confiance en soi – une sorte d’auto sabotage – lié à des inhibitions répétées et, partant, comment les débloquer pour, enfin, vivre votre vie… comme vous en rêvez?

Pour vous, fini les angoisses ou les crises d’angoisses à l’idée de vous affirmer. D’une façon simple et pratique, et en quelques minutes seulement, vous découvrirez comment faciliter votre épanouissement personnel en prenant – vraiment – votre place dans votre vie. Imaginez donc que ce qui vous est proposé c’est de vous délier de votre inhibition pour accéder à… l’harmonie.

Intéressé(e)?

 

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Termes de recherches

7 évidences à propos de la dépression

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La dépression en question

Comment diagnostiquer une dépression – Tout le monde peut-il souffrir de dépression nerveuse – Existe t’il un lien entre dépression et bi polarité – Comment faire quand on est dépressif – Existe t’il des méthodes ou des comportements adaptés pour traiter une dépression – La famille , ou les proches, ont-ils un rôle à jouer auprès d’une personne dépressive.

Voilà, la plupart du temps, les questions que se posent la plupart d’entre vous. Je vais donc essayer de vous répondre, de façon simple et précise.

Autant que vous le sachiez tout de suite, nul n’est besoin de consommer des médicaments à outrance pour soigner une dépression. Il existe des moyens bien plus simples. Je vais me faire un plaisir, et un devoir de vous les exposer. Cependant, je sais que certains d’entre vous vont me détester après lu cet article.

Mon métier ne consiste pas à vous rassurer mais à vous apporter de vraies réponses.

Pour un diagnostic moins rigide de la dépression

Quand une personne est victime d’une dépression, ou dépression nerveuse, l’idée du drame commence et l’abattement se fait plus fort. J’entends par là qu’être dépressif sous tend un problème majeur qui fait craindre une quasi impossibilité d’y trouver une solution.

Il est certain qu’être diagnostiqué dépressif – ou dépressive – n’est pas particulièrement agréable. En même temps, cela peut avoir des effets dévastateurs quand la personne qui vous diagnostique n’est pas au clair avec certains attendus.

J’en veux pour preuve le nombre de personnes qui viennent me consulter en invoquant des troubles maniaco dépressifs ou des troubles bi polaires. Alors, je ne voudrais pas être cynique, mais je trouve que certains médecins ont une certaine tendance à répondre à des effets d’annonce, comme des effets de modes et à diagnostiquer un peu vite des personnes comme bi polaires (par exemple).

il est clair, dès le terme de la première consultation à mon cabinet que beaucoup de ces personnes ne sont pas plus bi polaires ou maniaco dépressives que je suis archevêque de Canterbury !

En conséquence de quoi, j’aimerais que ces diagnostics de la maladie de la dépression répondent moins à des critères statistiques qu’à des critères comportementaux. Ainsi, ce n’est pas parce que vous oscillez entre abattement et exultation que vous êtes bi polaire.

La dépression est une sorte d’abattement émotionnel. Cela vous donne le sentiment pénible d’une absence de désir comme d’une impossibilité chronique à trouver l’énergie pour faire telle ou telle chose.

Au delà des critères de diagnostic, la vraie question n’est-elle pas de savoir en quoi être dépressif est un problème. Bizarre comme question, non? En fait, je pose cette question car nous sommes, tous, potentiellement dépressifs. Cela n’est pas une difficulté en soi, c’est la réalité de la vie, de nos quotidiens respectifs, qui peut altérer notre relation à nous mêmes comme aux autres.

Partant, la difficulté de la dépression réside plus dans l’analyse de ses conséquences que dans le diagnostic lui même. En effet, en France à tout le moins, il est de coutume de coller des étiquettes à tout le monde. Un peu comme ces généralités qui voudraient que sous le prétexte qu’une personne soit issue d’une certaine culture elle ait un comportement X ou Y. Comme le disait Sammy Davis Junior:

« Quand tu est noir, juif et borgne, la vie est très dure… ».

Donc, exercez votre libre arbitre quant à certains diagnostics à l’emporte pièce. ils ne sont jamais sans conséquences psycho affectives sur les personnes qui en sont « l’objet ». De plus, que préférez vous? Savoir que vous êtes victime d’une dépression ou comment soigner votre dépression?

Tout le monde peut-il souffrir de dépression

Je ne connais pas de maladie ou de trouble émotionnel qui se réserve pour une population plutôt qu’une autre. Vous pouvez être riche et médicalement bien portant et en être affecté(e). De la même façon, vous pouvez être pauvre comme Job et avoir de la vie une vision particulièrement positive.

Pour autant, j’ai remarqué – ce qui va suivre ne vaut que pour mon expérience – que souffraient souvent de dépression les personnes ayant fait des études longues et nécessitants un certain investissement intellectuel. Cela ne retire rien à la réalité que des ouvriers, des employés souffrent aussi de dépression.

Cette maladie ne repose sur aucun critère socio professionnel ou économique objectif. Cela touche tout le monde sans distinction de race, de milieu social, de religion, d’éducation et j’en passe. Par contre, ce à propos de quoi il faudra être vigilant c’est qu’il ne soit pas fait des amalgames entre une pathologie ou une autre. Par exemple, bi polarité pour dépression.

Existe t’il un lien entre dépression et bi polarité

Très – trop – souvent, je vois arriver des patients qui m’annoncent un diagnostic de bi polarité comme d’autres me donneraient les chiffres gagnants du Loto. Quand je pose la question aux intéressés de savoir qui d’eux ou d’un professionnel de la santé le leur a dit, c’est parfois l’un des deux ou le patient lui même qui pense que…

Quand je pose la question à ces mêmes personnes de savoir ce que leur procure émotionnellement un tel diagnostic, certains sourient. Contents de savoir ce dont ils souffrent – l’étiquette -, ou ravis de sentir moins coupables de ne pas arriver à en sortir.

Je trouve dangereux que de tels diagnostics soient faits. Au delà du nom d’un problème donné, ce qui importe ce sont les moyens dont nous allons nous servir, le patient et moi, pour le sortir de cette ornière. Partant, les outils thérapeutiques que nous allons utiliser pour satisfaire son objectif: traiter la pathologie d’une part et progressivement rendre possible demain ce qui était impossible hier. Soit, retrouver le désir et avoir de soi une image positive. En bref, retrouver confiance.

Le seul lien qui puisse exister entre dépression et trouble bi polaire réside dans les phases d’apathies et d’excitations que nous pouvons tous observer dans nos comportements respectifs, dans tous les domaines de notre vie. Ce n’est pas parce que vous êtes abattu(e) le matin et sur excité(e) dans l’après-midi que vous êtes dépressif à tendance bi polaire. Cela ne signifierait-il pas plutôt que vous essayez d’utiliser des ressources personnelles qui ne tiennent pas la distance?

Comme une dame que j’ai récemment rencontré, vous pourrez toujours dresser une liste scientifique de vos troubles. Pour autant, vous ne vous sentirez pas mieux. Le plus important n’est-il pas de savoir comment faire et non de savoir pourquoi?

Comment faire quand vous êtes – ou vous sentez – dépressif

Passé un délai plus ou moins conséquent, la première réaction consiste à consulter son médecin traitant. Or, un médecin généraliste n’est pas nécessairement le mieux formé pour diagnostiquer un tel trouble émotionnel.

Sauf à e que vous trouviez un intérêt, à ne pas changer de médecin, même de façon ponctuelle ou provisoire, je vous invite à consulter plusieurs praticiens (médecin, psy) pour croiser les informations et les diagnostics. Un peu comme si vous consultiez plusieurs professionnels pour rénover votre maison.

Si, d’aventure, plusieurs professionnels de la santé mentale confirment le diagnostic initial, ne vous en tenez pas à la seule prescription médicamenteuse. Essayez de travailler avec un ou plusieurs psy (psychanalyste, thérapie comportemental, psychologue) jusqu’à ce que vous vous sentiez en harmonie avec la personne que vous consultez. N’hésitez pas à en consulter d’autres si, d’aventure, vous avez l’impression de stagner thérapeutiquement.

Consulter un psy, au début, c’est comme les prémisses d’une aventure amoureuse (ne vous méprenez pas!). Au début ce peut-être très agréable puis se gâter. Ou encore, vous pouvez ne pas y trouver ce que vous y cherchez. A contrario, ce peut tout à fait correspondre à ce que vous souhaitez.

Dans tous les cas, il est vrai qu’il est plus facile de ne rien faire, voire de se plaindre pour s’éviter d’agir de façon responsable parce que votre résistance au changement, ou votre peur du changement, vous bloque. Dans la même veine, il est normal de changer d’interlocuteur thérapeutique si vous l’estimez nécessaire. Cette responsabilité vous échoit.

Vous n’en ferez un problème que si vous y trouvez un intérêt…

En bref, s’il s’avère que vous souffrez de troubles dépressifs, ne vous jetez pas sur n’importe quel praticien comme la misère sur le monde. Votre tête et votre corps vous disent des choses. Il va donc vous falloir prendre le temps de vous occuper de vous. N’oubliez pas. Comme j’aime à le dire, et l’écrire: « Vous êtes la personne la plus importante sur terre pour… vous même ».

Existe t’il des méthodes ou des comportements adaptés pour traiter une dépression

Il existe autant de méthodes qu’il y a de personnes dépressives. Il n’y a pas une méthode qui fonctionne mieux qu’une autre. Dans les système culturel et médical dans lequel nous sommes, le réflexe commun est de traiter la dépression avec forces médicaments.

En effet, la dépression est l’expression de manques de serotoninergiques et de dopaminergiques (j’explique cela dans l’article: « Définition de la dépression« ) dans le système nerveux central. Les médicaments peuvent donc être une première approche mais ne doivent surtout pas être la seule source de bien être.

Médiqués, la plupart des gens sont désinvestis d’une démarche personnelle à propos de la gestion de leur dépression. Il est important que vous conserviez un certain regard sur votre responsabilité thérapeutique. Si, pour un temps, les médicaments peuvent être nécessaires pour vous sortir la tête du trou, en consommer toute votre vie durant serait – à mon sens – assez irresponsable. Mais n’oublions pas que certains d’entre nous ont plaisir à la plainte et ne sont nullement clients d’un mieux être. Un comportement victimologique n’est pas plus déresponsabilisant qu’un comportement adulte et responsable?

Il est certain que prendre votre dépression en charge vous sera difficile. Au moins, au début. Ensuite, vous pouvez utiliser des programmes thérapeutiques ou avoir recours à un ou plusieurs psy pour vous aider. En ce qui me concerne, il est fréquent que des patients aillent beaucoup mieux au terme de la 4ème ou de la 5ème séance de thérapie comportementale. On arrive donc à un résultat trés trés encourageant en l’espace de 4 à 6 semaines ! Il en va de même quand des personnes recourent aux programmes thérapeutiques en ligne que je mets à votre disposition.

En l’espèce, je n’accomplis aucun miracle. Je me sers juste du désir d’une personne pour la sortir de la difficulté dans laquelle elle se trouve, comme de différents exercices thérapeutiques spécifiquement issus de l’approche comportementale. Cette même approche qui vous offre des résultats extra ordinaires en ce qui concerne les crises d’angoisse, les crises de paniques, les angoisses ou encore les troubles anxieux.

L’une des premières maximes à prendre en compte quand vous êtes convaincu de souffrir de dépression est de ne surtout pas vous obliger à faire ce que vous vous sentez incapable de faire. Agir à l’inverse peut vous être très préjudiciable. Dans le cas contraire, ce serait comme si vous vous contraigniez à acheter une voiture alors que vous ne savez pas conduire.

Si vous le voulez bien, le temps joue avec vous et non contre vous. Essayez d’accepter votre situation. C’est la fin de quelque chose et le début d’autre chose. Une fois n’est pas coutume, toute crise à son intérêt et ses avantages. Il s’agit de prendre le temps de vous positionner de façon différente et plus constructive:

« Donnez moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer et le courage de changer celles que je peux »

La famille ou les proches ont ils un rôle à jouer auprès d’une personne dépressive

Quelle personne dépressive n’a jamais entendu un proche se plaindre de la maladie de l’autre ou quelle personne souffrant de dépression ne s’est-elle jamais sentie coupable?

Honte et culpabilité sont souvent les conséquences de troubles dépressifs. Coupable vis à vis d’une compagne ou d’un compagnon, d’un père, d’une mère, de frères et sœurs, d’amis. Comme si vous faisiez exprès d’être souffrant !

Très fréquemment, les proches sont désemparés, et inquiets, quand l’un des leurs souffre de dépression. Ils voudraient bien faire, se montrent patients – au début – puis cela les affecte d’une façon considérable.

Si l’un de vos proches est dans cette situation, invitez le, lui aussi, à consulter un psy. Cela lui déplaira surement. Il vous sera opposé que le malade c’est vous et pas le proche. Pas faux, pas vrai non plus ! Un proche ne peut prétendre être indemne de la maladie de l’autre. Ainsi, quand il agira auprès de vous pour vous inviter à agir de telle ou telle façon pour prendre votre maladie en charge, ce sera l’expression de son problème par rapport à vous et à vos symptômes de dépression.

En tentant de vous faire agir, il exprimera sa difficulté à lâcher prise devant quelque chose qui le dépasse et lui fait peur. De fait, son comportement influera le votre et vous risquez, l’un et l’autre, dans cette inter action pathologique, d’enrichir le problème et de n’y trouver aucune issue, ou trop peu.

Il est donc important que les proches soient accompagnants mais non soignants. Il est vital qu’ils lâchent prise et vous laissent prendre votre problème en charge comme il vous semble bon de le faire. Leur seul rôle, quand ils en acceptent l’augure, est de vous aimer comme vous êtes, pour qui vous êtes, et non pas comme ils aimeraient que vous soyez…

Charge aux uns comme aux autres, et vous même, d’exprimer vos limites. Dans le respect de soi, dans le respect de l’autre. Cela aura pour insigne avantage de vous protéger de certains conflits

P.S: dans un prochain article, je vous parlerais de l’intérêt de la procrastination

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Termes de recherches

Difficultés à me joindre par téléphone

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J’ai fait le choix de changer d’opérateur téléphonique. Mal m’en a pris. Le précédent opérateur a retiré ma ligne, logique, le nouveau ne m’a pas adressé ma carte SIM… et c’est comme cela depuis une semaine ! Cela risque de durer encore quelques jours.

Pour me joindre, merci de m’adresser un mail.

Je suis désolé de ce contretemps.

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La glossophobie est-elle une phobie comme les autres

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Quand une forte personnalité est victime de glossophobie

Quand Anne passe la porte de mon cabinet, je ressens immédiatement une femme pleine d’autorité. Elle en impose par sa présence physique malgré une voix douce mais qui sait se montrer ferme et assurée. En tous cas devant un interlocuteur unique. J’ai l’impression d’avoir devant moi une personne qui sait ce qu’elle veut, qui sait où elle va et qui sait comment satisfaire ses volontés.

Mes premières impressions seront fausses puisqu’il est vrai que puisque Anne vient me consulter, c’est qu’il y a un problème. Son problème est qu’à l’idée de parler en public, ses certitudes s’effondrent. A l’idée de s’exprimer en public, Anne est prise de symptômes qui sont à la fois de l’ordre physique, psychique et relèvent aussi de l’évitement.

En bref, Anne est victime de glossophobie. Mais, cette phobie est-elle une phobie comme les autres?

Définition de la glossophobie

Avoir peur de parler en public se traduit par des symptômes physiques:

  • Transpiration
  • Accélération du rythme cardiaque
  • Jambes en coton
  • Difficultés à respirer
  • Mains moites
  • Difficultés à articuler
  • Problèmes à faire porter sa voix
  • Nécessité de boire beaucoup

La glossophobie se manifeste aussi au travers de divers symptômes psychiques:

La peur de parler en public se réfère donc à une difficulté, voire à une impossibilité, à s’exprimer devant un public, sachant que ce dernier est à considérer comme tel à partir de 2 personnes. Cela induit aussi une peur associée à un espace ouvert, grand, large et rempli de monde qui sont autant de paires d’yeux braqués sur vous ! Autant dire une terrible pression surtout dans la situation de Anne.

La pression des regards accentue le trouble au point, parfois, si ce n’est souvent, de générer des crises de panique. Il y a donc une impossibilité accessoirement chronique chez la personne qui en est victime à prendre place, à s’affirmer, et à prendre la parole.

La peur de parler en public est-elle une phobie comme les autres

Le principe d’une phobie, c’est l’utilisation d’une peur qui en masque une autre plus importante. Je m’explique. La phobie consiste à éviter quelque chose qui vous inquiète. Consciemment ou pas, vous focalisez votre attention sur votre objet phobique. Ainsi, vous pouvez souffrir de la phobie des avions, de la peur des oiseaux, d’aquaphobie ou encore d’astraphobie (peur du tonnerre) et… je m’arrête là (ce sont juste des exemple).

Vous allez focalisez votre attention – au point d’être particulièrement stressé – pour éviter tout ce qui peut vous mettre au contact de près ou de loin à votre phobie. Vous allez donc vous employez à stratégiquement mettre en place tous les comportements possibles pour vous protéger.

La glossophobie – ou peur de s’exprimer en public – relève du même problème. De fait, la peur de parler en public est une phobie – une peur – comme toutes les autres.

A ceci près, vous l’aurez bien compris, que cette phobie a pour objet de vous protéger d’un problème plus important, plus grave, que la phobie dont vous êtes affecté. Et c’est précisément ce que Anne, et moi, allons nous employer à débusquer pour que, si tel est le choix de cette patiente, elle puisse parler en public en toute confiance.

Anne, la glossophobie et les démons du passé

Anne a 42 ans. Depuis 8 ans, elle est Directrice Générale d’une mutuelle. Elle a des responsabilités professionnelles importantes, est souvent en déplacement. Tout se passe très bien pour elle. Elle s’estime dûment récompensée d’années d’études. Elle estime avoir réussi mais craint pour son avenir. Elle a récemment encore été confrontée à un problème récurrent. Son impossibilité à prendre la parole devant un parterre de représentants locaux et régionaux.

Glossophobie ou peur de parler en public

La glossophobie

Jusqu’à il y a peu, à force d’anxiolytiques et de bêtabloquants, elle a, à peu près, pu gérer la situation. Elle est convaincue que ce public, comme ses plus proches collaborateurs et collaboratrices, ne sont pas dupes de sa situation émotionnelle. Elle dit en devenir paranoïaque dans la mesure où elle a cru pentendre des remarques désobligeantes la concernant à la suite de sa dernière intervention. Elle commence à pleurer.

Je lui demande de me raconter cette dernière réunion. Elle me parle de ses émotions avant, de ses émotions pendant, de ses émotions après. De son épuisement par la suite. C’est d’ailleurs ce qui l’a invité à me consulter. Elle veut que cela cesse, rapidement, car, à son sens, les enjeux sont importants. Elle craint pour son poste.

Après m’avoir expliqué toutes ses tentatives de solutions pour éviter son problème, Anne, à ma demande, m’explique que ce problème a toujours été présent. Nous commençons à avancer de façon rétro active. J’entends par là que je trouve intéressant de visiter l’histoire de cette femme en lien avec le problème de phobie dont elle me parle.

Fille ainée d’une famille peu aisée, Anne a réussi à force d’amour et de sacrifices. Elle a exigé d’elle même cette réussite. C’était sa réponse à l’amour et aux sacrifices de ses parents. Ses propres sacrifices s’étant exprimés par peu de sorties, peu de relations sociales, quasiment pas de relations sentimentales. Jeune, elle s’est toujours employée à travailler d’arraches pieds, toujours inquiète de réussir, d’être la première. Nous commençons à toucher le problème. Celui de la légitimité.

Anne m’explique combien il lui aura fallu se battre pour arriver là où elle est. Joli appartement, bon boulot, joli carnet d’adresses, beaux vêtements mais… bien seule… Presque phobique sociale ce qui, dans sa situation professionnelle, constitue un sacré paradoxe !

A l’école, comme à l’université, Anne a toujours été anxieuse à l’idée de prendre la parole. peur de mal dire, peur de mal faire, peur d’échouer. Cela fait des années que cette femme se protège avec moult médicaments mais force est de constater qu’ils n’ont plus les effets escomptés.

Pour faire court, Anne a toujours essayé de contrôler son problème d’illégitimité. Elle a pris et repris le contrôle de son problème jusqu’à ce que cela ne fonctionne plus et la plonge dans ce qu’elle cherchait précisément à éviter. Son passé l’aura donc rattrapé. Celui-là même qu’elle appellera « mes démons ».

Comment Anne va t-elle vaincre sa peur de parler en public

Afin d’aider Anne à faire la paix avec son passé, je vais lui proposer d’utiliser un langage qui lui permette de mettre son cerveau en paix d’une part, et d’en cesser avec ses peurs d’anticipation. Un langage hypnotique. J’explique à Anne de quoi il retourne.

Je reconnais qu’il a été délicat de convaincre Anne d’agir de la sorte mais elle avait un tel désir de ne plus souffrir qu’elle a fini par accepter. Dans le même temps, j’ai demandé à cette personne de faire certains exercices de sorte à ce que la petite fille laisse en paix la femme – l’adulte -, de sorte à ce que chacune soit à sa place et puisse vivre sa vie en… paix de l’autre. Son problème d’illégitimité la faisait réagir de façon infantile alors qu’elle est une adulte.

Effectivement, à chaque fois que Anne devait parler en public, ses peurs d’enfant qui s’exprimaient et barraient le passage à l’adulte accomplie. Celle-là même qui, dans la plupart des circonstances de sa vie, tant personnelles que professionnelles, savait faire preuve, et acte, de confiance en soi et d’affirmation de soi.

Anne a cessé de venir me consulter après la 3ème séance. L’année dernière, j’ai lu dans un journal qu’elle avait pris la présidence du groupe de mutuelles pour lequel elle travaille. J’ai imaginé que cette promotion signifiait que tout allait bien pour elle. Peut-être me fais-je des idées?


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Le dopage des cadres – Une situation alarmante en milieu de travail

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Quand les addictions sont une réponse toxique au stress en milieu de travail

Une récente étude montre une aggravation de l’usage de psychotropes (alcool, stupéfiants et médicaments) pour faire face au stress et aux angoisses en milieu de travail. Aucun secteur d’activité n’est épargné par l’usage de ces substances psycho actives.

Les entreprises semblent exprimer un déni à ce propos qui n’a d’égal que le développement des dépendances (addictions) à propos desquelles de plus en plus de femmes sont concernées et… victimes. Que faire, et comment faire, pour limiter la casse sachant que ces cadres s’enjoignent de satisfaire à des injonctions paradoxales d’une part et ont toutes les peines du monde à s’affirmer d’autre part.

Définition d’une substance psycho active ou psychotrope

Il y a trois substances psycho actives:

  1. Les psycho stimulants: alcool, cocaïne
  2. Les psycho dépresseurs: héroïne, crack
  3. Les hallucinogènes: champignons hallucinogènes, crack, cannabis

Il y a une dizaine d’années, il était convenu que la France comptait (environ):

  • 800 000 héroïnomanes
  • 3.5 millions de pharmaco dépendants
  • 5 millions de malades alcooliques

A ce jour, si l’usage d’héroïne semble avoir diminué, la cocaïne a supplanté bien des psycho stimulants comme, par exemple, l’alcool. Ce même alcool souvent consommé avec de… la cocaïne !

Aucune statistique ne permet de préciser le nombre de cocaïnomanes. Ces chiffres semblent être en constante augmentation et plus aucune sphère sociale ou professionnelle n’est épargnée.

Une substance psycho active est considérée comme telle à compter du moment où les conséquences de son usage modifient le comportement. Chacun de ces psychotropes agit sur le système nerveux central et en modifie les paramètres. De fait, les usagers n’ont plus conscience de leurs limites et prennent des risques pour s’affirmer ou supporter l’insupportable.

Les motivations à l’usage de psychotropes

Il est de coutume de dire que l’usage de substances psycho actives est une question d’opportunité sociale et culturelle. Cela signifie que c’est en fonction de votre environnement social, affectif, ou culturel (pour ne citer qu’eux) que vous consommerez une substance ou une autre. Mais c’est aussi en fonction de votre objectif (ce à quoi vous désirez échapper ou ce vers quoi vous tendez) que vous utiliserez une substance plutôt qu’une autre.

Ainsi, pour vous désinhiber, l’alcool ou la cocaïne sont plus indiqués. Dans le cas où vous souhaitez plutôt échapper à une réalité qui vous fait souffrir, sans que vous soyez pré occupé de produire, les psycho dépresseurs (héroïne, crack) sont plus majoritairement utilisés. Chaque substance a ses effets qui justifient les usages de chacun ou chacune.

En milieu de travail, il est beaucoup plus habituel de consommer de l’alcool ou de la cocaïne. Mais il est tout autant d’usage de consommer des médicaments tels que des anxiolytiques, des anti dépresseurs ou des neuroleptiques. Autant ces médicaments et l’alcool sont légaux, autant, comme vous le savez sans doute, l’usage de stupéfiants contrevient à la Loi.

Sans nier la réalité des conséquences psycho sociales de l’usage de substances psychotropes, la difficulté n’est pas nécessairement l’usage en soi mais bien plus le risque induit de dépendance.

Je me souviens de Claire, cadre dans une compagnie d’assurances. Ses responsabilités sont écrasantes. Ses journées se passent en réunion, en entretiens individuels avec ses subordonnés, en réponses circonstanciées à des mails urgents, en plus des mails qu’elle reçoit chaque soir, chez elle, et auxquels elle entend répondre tout de suite. Claire a le sentiment d’être en danger et pense que si elle ne satisfait pas à toutes les injonctions qui la concernent en sa qualité de Directrice de Département, d’aucuns lui raviront sa place sans vergogne !

Quand le sur investissement mène droit à la catastrophe

Claire commence à souffrir de problèmes d’endormissement, puis d’angoisses nocturnes. Sa vie professionnelle est un stress permanent. Elle est proche du burn out. L’anxiété finit par céder le pas aux angoisses récurrentes. Après avoir consulté son médecin traitant, Claire commence à utiliser des somnifères puis des anxiolytiques. Jusqu’au jour où, la pression étant trop forte, les angoisses trop vives, Claire prend un comprimé de plus, puis un autre. Les jours passent jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle a consommé bien plus de médicaments que la prescription médicale.

Les semaines et les mois passeront jusqu’à ce que cette jeune femme tombe en dépression. Arrêts de maladie, mésestime de soi, perte de confiance en soi. Sentiment d’échec. Hospitalisée, Claire finit par prendre acte de la nécessité d’agir. A ce jour, encore fragilisée, elle reprend pied petit à petit tout en se rendant compte de la façon dont elle a participé à ses propres difficultés.

Son employeur a finit par nommer quelqu’un à son poste. Claire est toujours employée dans cette compagnie mais n’envisage pas d’y retourner de peur de retomber dans le même cycle. J’ai contacté l’employeur de Claire pour mettre en place, avec la médecine du Travail, un retour progressif. Ne pouvant s’y opposer, l’employeur m’a quand même signifié: « OK, çà và ! Elle pousse pas les wagonnets au fond de la mine, non plus ! » (dixit).

Marc V. – 52 ans, chef d’entreprise, cocaïnomane

Quand il vient me consulter la première fois, je le vois arriver au volant de sa voiture de sport, une voiture de luxe. Une autre fois, je le verrais en 4X4, de luxe aussi. Marc a réussi. Une belle entreprise prospère, plus de 60 employés, des clients prestigieux. Marc travaille 15 heures par jour. Il est malheureux, triste, abattu. Mais Marc, « …doit tenir… » me dit-il. Comment? Avec ou sans la coke dont il consomme plusieurs grammes par jour.

Chaque jour, Marc doit s’assurer de conserver, voire d’augmenter, ses marges. Selon son expression, il tire des bordées pour diminuer les coûts. Tous les coûts. De moins à moins disponible, il a récemment appris que son épouse avait un amant. Il en a profité pour consommer encore plus de coke et… aller casser la gueule à son rival, ce qui lui a valu quelques ennuis judiciaires. Cet homme ne sait plus où il en est, et encore moins qu’elle est le sens de sa vie.

En près de 10 ans, il dit avoir l’équivalent d’une Ferrari dans chaque narine. Pour autant, il exige de ses employés comme de lui même, toujours plus. Il pense que réagir de la sorte lui renvoie de lui une image plus positive. Il s’enorgueillit d’avoir professionnellement réussi  - à quel prix – alors que sa vie personnelle est un échec retentissant.

Il a du être hospitalisé. Quasiment contre son gré. Dans son entourage, personne n’osait rien lui dire, à lui, le patron. Jusqu’au jour où, hospitalisé, certains sont tombés de haut. Ils n’imaginaient pas que… Marc a voulu reprendre ses activités dès sa sortie de clinique. Ce qui a eu pour effet de le faire rechuter. Bien sûr.

Surmené, épuisé, il a fini exsangue. Il a de nouveau accepté d’être admis dans un centre spécialisé où il a séjourné deux mois. Quelques semaines après sa sortie de ce centre, il a mis son entreprise en vente. Depuis il cultive son jardin…

Marc est passé à un fil de la catastrophe. Il ne voulait pas lâcher. Il en faisait une affaire d’orgueil. Il n’était pas au clair avec ses propres limites. Cela a failli lui coûter la vie. Cette même vie que d’autres ont perdu pour satisfaire à des exigences toujours plus fortes.

Milieu de travail et course à la performance

Dans des environnements professionnels de plus en plus concurrentiels, la réponse habituelle consiste à en demander toujours plus. Afin d’aider l’ensemble des personnels à mieux gérer leur temps, à mieux gérer le stress de sorte être plus productifs, des formations ou des séminaires sont organisés.

Moins souvent qu’avant la crise économique de septembre 2008, et moins encore depuis la crise de septembre 2013, mais quand même, des entreprises offrent ce type de formations à leurs salariés. Dans le même temps, dans une injection paradoxale, ces même sociétés invitent leurs employés à faire, ou à donner, toujours plus. Celle ou celui qui défaille se sent coupable, puisque son employeur estime lui avoir donné des moyens, et s’impose de réussir sans tenir compte de ses propres limites.

La concurrence entre salariés (ex: les commerciaux) est d’autant plus rude que certaines entreprises n’oublient pas d’officiellement récompenser ses meilleurs éléments et… le fait savoir. La compétition est devenue un mode de vie. J’en veux our preuve la nomination régulière de « l’employé du mois » d’un grand de la restauration rapide.

Ainsi, les entretiens individuels de fin d’année en stressent plus d’un. Pour supporter, pour aller toujours plus loin, certaines personnes utilisent quotidiennement qui des médicaments qui d’autres substances (légales ou non). Le tout, bien évidemment, sans peu de considérations quant aux effets secondaires de ces usages excessifs voire dépendants (perte de mémoire, troubles anxieux, angoisses chroniques, troubles alimentaires, etc.).

Ces salariés n’osent pas parler de ce qu’il leur arrive et, quand ils le font c’est, le plus souvent, pour qu’une méthode leur soit offerte pour continuer à travailler sans encombres. « Donnez moi la solution sans rien changer ». De fait, pourquoi voudriez qu’une entreprise, ou une institution, ne soit pas dans le déni alors que ses propres employés sont dans le déni de leur propre réalité?

Alors, bien sûr, des lois ont été promulguées quant à la prévention et/ou la gestion des risques psycho sociaux. D’ailleurs, à diverses reprises, j’ai été mandaté pour pratiquer des audits de risques psycho sociaux. A chaque fois, force m’a été donné de constater que quelles que furent mes recommandations, il y avait toujours une bonne raison pour ne rien changer. Aucune prémisse de prise de conscience n’a été suivie d’effets. Pourquoi?

Sans doute parce que, du côté des employeurs comme de celui des employés, des peurs se sont installées quant aux conséquences de changements structurels ou comportementaux. Un milieu de travail a sa culture et ne souhaite pas, ni n’accepte l’augure, que des individualités modifient ces paramètres. Et, pour ce faire, chacun s’appuie avec force sur des questions d’intimité, de choix personnels, de choix adultes et responsables. Ce qui, vous en conviendrez, relève de la plus parfaite mauvaise. Un peu comme à propos du harcèlement.

Ainsi, je me souviens d’une très très grosse entreprise française dont un employé s’était tué au volant sur une zone interne à l’entreprise. Cet employé était ivre. L’affaire n’a pas fait grand nuit car, ce faisant, il eut été nécessaire de communiquer à propos des bars clandestins qui avaient pris racine en divers endroits de différents sites. Socialement trop lourd à gérer. Cette peur vaut-elle autant, si ce n’est plus, que le décès d’un être humain?

Aujourd’hui, en décembre 2013, la crise économique aidant, force est de constater que les angoisses vont bon train quant à la pérennité de son emploi. Force est de constater que tout le monde agit de sorte à conserver son poste sachant que, pour ce faire, chacun va exiger de lui même d’augmenter ses capacités de travail comme ses résultats. C’est comme s’il n’y avait plus de limites. En milieu de travail, l’usage de substances psycho actives se banalise autant que le dopage dans le sport. Tout le monde le sait mais quant à gérer ces sujets, cela semble relever de l’omerta, la loi du silence ! Et pourtant, il serait très simple d’agir de façon préventive et non d’attendre le drame.

Comment prévenir et gérer le stress, donc le dopage, des cadres

Les formations en tous genres ne se suffisent pas à elles mêmes. Persister dans cette voie, relève du cautère sur une jambe de bois !

Pour gérer et prévenir les risques psycho sociaux en milieu de travail, il convient de penser et concevoir une ou des stratégies d’intervention à court, moyen et long terme. La première des choses consiste à faire un état des lieux, plus communément dénommé: audit social. Mieux vaut confier cette tâche à un cabinet extérieur plutôt qu’à un cadre en interne lequel cadre sera, le plus souvent, sorti d’un placard ou d’une voie de garage.

Une fois cet audit réalisé, c’est à compter de ce moment là qu’une stratégie sera conçue. C’est bien volontiers que je conviens que la dimension pédagogique de telles opérations n’est pas très productrice, au sens de l’argent, puisque cela va coûter en hommes, et en euros. Mais cela va permettre à l’entreprise de donner d’elle une image plus sociale et plus humaine.

Pour illustrer mon propos au sujet des risques addictifs en milieu de travail, il conviendra, entre autre, de créer des campagnes de prévention et de donner les moyens et les outils aux personnes en difficultés de sorte à ce qu’elles sachent qui consulter, et quels sont les différents méthodes de soins. Il s’agira de les faire sortir de leurs silences contrits, qu’elles prennent acte de la stérilité de leurs culpabilité et de la nécessité de prendre soin d’elles mêmes. En un mot comme en cent, les aider à reprendre… vie !

De telles interventions sont le plus souvent considérées comme ingrates dans la mesure où les bénéfices en sont difficilement mesurables. Mais, ne s’agit-il pas d’en cesser avec le déni et l’ignorance feinte en ayant l’honnêteté de reconnaître que devant – ou derrière – chaque fonction, il y a des femmes, il y a des hommes, il y a des émotions, il y a des vies?

Autant de réalités auxquelles il convient d’apporter de la considération, de l’empathie, de la reconnaissance puisqu’il est notoire que c’est en cultivant le silence que l’on enrichit le problème.

Pour étayer cette invitation au changement, permettez moi de vous rappeler, ou du moins à toutes celles et ceux qui ne pensent qu’en termes de produits et de comptabilité, que les remboursements de la Sécurité Sociale française sont passés de 317 millions d’euros en 1980 à 1 milliard d’euros en 2013. Et que je sache, la population française n’a pas cru dans les mêmes proportions.

Fort de tels chiffres, à toutes celles et ceux chez lesquels le seul mot « argent » revêt un caractère divin, ne pensez vous pas qu’il est grand temps d’agir?


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Hommage à Kate Barry

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Merci Kate…

Il y a 48H, Kate Barry nous a quitté. Tombée par la fenêtre de son appartement.

La première, et seule fois, ou j’ai rencontré Kate Barry c’était dans des circonstances particulièrement tristes, l’enterrement de Charles, un thérapeute de Bucy le Long qui, lui aussi, est tombé de sa fenêtre…

Je tenais d’autant plus à être présent à cette cérémonie que Charles m’avait énormément aidé au cours d’un entretien familial. Il m’avait étonné par la qualité de son intervention thérapeutique.

Au terme de cette cérémonie d’adieu à Charles, j’ai entre aperçu Kate et ai, immédiatement, ressenti le besoin de la saluer et, plus encore, de la remercier. Après quelques hésitations, je me suis approché d’elle et me suis présenté. Je me rappelle encore ses yeux étonnés qui avaient l’air de dire: « C’est qui, c’est quoi, ce mec? ».

En quelques mots rapides, et empreints d’émotion, j’ai exprimé à Kate toute la gratitude que je ressentais pour elle d’avoir initié et porté la création du centre APTE (Aide et Prévention des Toxico Dépendances par l’Entraide) qui avait fait de moi, comme de beaucoup d’autres hommes et femmes passés par ce centre, un être nouveau.

Ce centre m’a sauvé la vie ! Tout comme les thérapeutes, et les résidents, présents au cours de mon séjour à Bucy le Long, lesquels m’ont aidé et soutenu tout au long de mon séjour, c’est bien grâce à l’initiative et à la pugnacité de Kate Barry que je suis encore en vie.

Je me remémore la crédulité de Kate Barry qui ne m’avait pas répondu quand je lui avais exprimé ma reconnaissance. Je ne pense pas l’avoir surprise mais plus avoir reçu, ce jour là, une leçon d’humilité. Elle m’a semblé ne vouloir tirer aucun orgueil, ni de ce que je lui disais, ni de ce dont je la remerciais. Cet instant fugace a pris fin aussi vite qu’il avait commencé. Ce sera la première et la dernière fois que je verrais Kate Barry.

Je suis désolé que cette femme n’ait eu d’autre choix que celui qu’elle semble avoir fait en décidant qu’en ce qui la concernait, le grand cirque de la vie devait s’arrêter. A titre personnel, j’aurais aimé être là pour essayer de l’aider à surseoir à son choix ou, à tout le moins, lui rendre, par ma présence à ses côtés, toute l’aide qu’elle m’avait apporté en son temps, et tous les bénéfices que j’en ai retiré par la suite.

Si ce qui est dit, et écrit, est exact, Kate Barry a donc choisi. Bien que peiné, je m’incline devant la décision de cette grande dame. J’espère simplement que là où Kate Barry se trouve, elle a, enfin, trouvé la paix.

Avec toute ma reconnaissance. Avec toute ma gratitude. Merci Kate.


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Pourquoi la plupart des gens ont-ils peur des conflits

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Sur quels éléments reposent les conflits – Quand nous parlons de conflits, de quoi s’agit-il – Pourquoi avons nous peur des conflits – Quels liens existent-ils entre les conflits, la gestion des conflits, l’image de soi, la peur de perdre l’approbation, la confiance en soi.

Définition du conflit

Comme vous le savez peut-être, le mot conflit vient du Latin confligere. Cela signifie « heurt ». Donc, quand il y’a conflit, il y heurt entre plusieurs personnes. Ces conflits proviennent, la plupart du temps, de divergences de points de vue donc de question d’autorité, de respect et de territorialité.

Dans un conflit, il est souvent question, bien que cela ne soit que fort peu exprimé, de relation entre une personne dominante et une autre dominée. Le conflit viendra donc d’un déséquilibre des représentations individuelles et du désir de s’affirmer par rapport à l’autre en fonction d’objectifs donnés.

Si je devais donner, et je le fais, une définition du conflit, je dirais simplement qu’il s’agit de la confrontation entre diverses considérations sur des sujets communs à propos desquels chacun assène sa vérité et n’entend pas celle de l’autre.

Le conflit repose donc sur une prise de pouvoir, ou sa tentative, ce qui signifie une considération affective de la situation, et non une considération objective sur la foi de buts à satisfaire. En conséquence de quoi, la gestion du conflit, comme le conflit lui même, est issu d’une confusion entre le moi affectif et le moi fonctionnel – objectif -.

Gestion des conflits et peur d’échouer

La problématique du conflit repose très souvent sur la peur qu’ont les parties de perdre la face, donc d’échouer à se faire entendre, à se faire respecter, à faire respecter leur vision des choses. Ceci n’est bien évidemment pas sans générer des peurs chez toutes les parties prenantes, voire des angoisses, et c’est ainsi que d’aucuns fuiront les conflits ce qui participera à les aggraver d’une part et à générer des frustrations d’autre part.

Par peur d’échouer, les belligérants vont oublier les objectifs qu’ils souhaitent atteindre pour se concentrer sur un rapport de forces stérile qui ne sera pas sans laisser de traces en termes d’émotions et d’image de soi.

La gestion des conflits repose sur vos capacités à préciser vos objectifs et, partant, la façon dont vous négocierez leurs satisfactions dans une relation équilibrée où chacun retrouve ses petits

Si vous manquez de clairvoyance à ce propos, vous resterez figé dans votre peur et n’obtiendrez rien, ou si peu, de votre interlocuteur, si ce n’est le sentiment d’un échec patent qui vous saisira une fois de plus. Vous ferez donc tout votre possible pour échapper à ce type de conflit, voire à tous les conflits en général, ce qui participera à générer une anxiété de fond quant à la résurgence, ou l’apparition, d’un nouveau conflit.

Gestion des conflits et personnalité

Comme vous l’aurez compris, les conflits existent donc sur la comparaison entre l’image que vous avez de vous et l’image que vous avez des autres. Ce qui signifie que la peur du jugement a une part très importante dans un conflit.

C’est en fonction de votre personnalité, comme de vos expériences de vie, que vous allez ou non savoir aborder un conflit, puis le gérer. Or, votre personnalité c’est justement construite en fonction d’éléments que vous pairs (parents, adultes) vous ont appris.

Il est évident que si vous avez été élevé avec des parents qui fuyaient les conflits et que vous ayez compris leurs peurs devant ce type de situations, il y a fort à parier pour que vous ayez, à votre tour, du mal à gérer les situations conflictuelles. Vous ne risquez pas de savoir faire quelque chose que vous n’avez pas appris !

Il apparaît que si vous manquez d’estime de vous même, donc de confiance en vous, vous aurez toutes les raisons de fuir les conflits par peur des émotions que cela va susciter chez vous, et aussi des conséquences que vous pourriez craindre si vous n’arrivez pas à vous affirmer.

Il vous sera plus facile de passer pour une personne gentille qui ne souhaite aucun conflit, alors que votre gentillesse, sans qu’elle puisse être mise en cause au fond, sera le fruit de votre évitement. Ce dernier vous fera payer le prix de votre frustration de n’avoir pu réussir à imposer vos idées, vos désirs, vos manques d’intérêt, en bref, votre désaccord.

Stress et gestion des conflits

Dans une société devenue particulièrement instable en matière économique et sociale, les conflits sont le plus souvent associés ou issus de facteurs de stress. Insécurisées, les populations ré agissent avec une agressivité qui n’a d’égale que leurs peurs.

Ce climat d’insécurité invite les personnes inquiètes à se sur protéger et, partant, à se protéger de leurs stress donc de leur… anxiété. Car, qui n’est pas en sécurité est victime de symptômes de stress et d’anxiété. Qui souffre de ces symptômes est, inconsciemment, très réactif donc dans l’opposition de celles et ceux par lesquels il se sent agressé. Il devient, contre toute attente, un vecteur et un objet de conflit alors qu’il cherche le contraire !

En conséquence de quoi, il est possible d’affirmer qu’un stress mal géré est un support toxique qui, cependant, permet de revendiquer un comportement victimologique. Bien plus fréquemment qu’on ne le croit, les personnes stressées sont d’abord leurs propres bourreaux. Mais il y a un intérêt à dire que l’on évite les conflits pour passer pour une personne aimable alors que nos sociétés n’existent que par le conflit. Nos systèmes ne sont que conflits et violences répétées à l’égard desquels nous naviguons dans un déni incommensurable.

Mais, il y a moyen d’en changer la donne, de ré équilibrer les visions des choses, encore faut-il que les intéressés soient en quête de leur propre approbation et non de celles des autres. Se plaire à soi et non chercher à tous prix à plaire aux autres (au sens socio affectif de ce terme).

Comment gérer les conflits

Si vous souhaitez retrouver une image de vous satisfaisante et envisagez d’en cesser avec votre quête d’approbation, alors, il vous faudra avoir une gestion comptable de certaines des relations que vous aurez avec d’autres personnes. Cela signifie qu’il faudra vous épargner toute considération affective.

Ainsi, vous ferez preuve d’autorité, serez reconnu pour cela – votre objectivité – et n’en serez que plus respecté pour la justesse de votre propos comme de vos comportements.


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Quel est le mécanisme d’une crise de panique

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Tout ce qu’il vous faut savoir sur la crise de panique

Ce qu’il est important de comprendre quand vous êtes confronté à une crise de panique – que l’on appelle aussi trouble panique, peur panique, ou attaque de panique -, c’est que vous êtes confronté de façon particulièrement violente à une angoisse ou à une crise d’angoisse.

Non seulement vous allez totalement perdre la maitrise de vous même, c’est du moins le sentiment que vous en avez mais, au contraire de la seule angoisse, la peur panique est une émotion d’une très forte intensité dont vous n’êtes pas non plus en mesure de donner une, ou des, explications spécifiques qui permettent de comprendre ce qu’il vous arrive.

Les symptômes d’attaque de panique

L’intérêt pour vous de préciser ce que sont les symptômes d’une crise de panique, c’est de savoir agir en fonction de ce que vous pensez être une peur panique en préparation ou, si malheureusement pour vous c’est le cas, comment faire en cas de trouble panique spontané.

Ces symptômes de crise de panique sont principalement votre incapacité de donner une explication rationnelle à votre angoisse et de la rattacher à un élément plus spécifique.

Ce symptôme psychique s’accompagne de son cortège de symptômes physiques:

  • Transpiration abondante
  • Muscles qui tremblent
  • Difficulté à respirer
  • Oppression de la cage thoracique
  • Violents maux de tête (parfois)
  • Angoisse de mort imminente

Quels sont les éléments déclencheurs d’une peur panique

Prenons le cas de personnes qui consomment de façon excessive ou dépendante des substances psycho actives (alcool, stupéfiant, médicaments). Chacun de ces produits interagit avec le cerveau et peut générer des dérèglements psychiques ou neurologiques donc, psychologiques.

Dans le cadre de l’usage de ces substances modifiant le comportement, il est très fréquent d’entendre parler de personnes ayant fait un bad trip. (bien que cela concerne plus généralement les personnes consommant du cannabis, de l’héroïne, du crack, de l’acide, de la psilocybine, ou de la cocaïne). Alors, que se passe t’il pour ces personnes qui font usage de substances hallucinogènes, psycho dépressives ou psycho stimulantes?

A un certain stade, le cerveau ne pourra plus faire la conjonction entre les éléments perçus et la réalité. En conséquence, dans leur délire, ou de leurs délires, les gens n’arrivent pas à rejoindre la réalité justement.

Par exemple, une personne peut être atteinte de crise de panique en plein sommeil. A ce propos, je me rappelle le cas d’une femme qui était venue me consulter parce qu’elle était victime de crise d’angoisse de plus en plus fréquente et conséquente. A chaque fois, le soir, alors qu’elle redoutait d’aller se coucher, elle avait peur de ne pas pouvoir s’endormir.

De façon systématique, il se passait quelque chose d’assez particulier. Elle s’allongeait et, passé un certain délai commençait à s’endormir. Tout d’un coup, elle se réveillait en sursaut, en poussant des cris, et en ayant toutes les peines du monde à respirer. Elle suffoquait, était en nage. C’était terrible. En en parlant, nous avons assez rapidement compris que sa crise de panique nocturne était liée à sa peur de… ne pas se réveiller !

De la même façon que cette patiente, vous pouvez être victime de symptômes de peur panique alors que vous souffrez d’une phobie.

L’attaque de panique – Une douleur émotionnelle dotée d’une mécanique très simple

Beaucoup de gens veulent faire des liens entre l’histoire de vie de chacun, nos personnalités respectives et un évènement à un instant donné. Ce postulat n’est pas totalement faux mais pas totalement exact non plus.

Comme je l’ai expliqué dans diverses vidéos qui sont visibles sur Ma Chaine Youtube, j’ai effectivement expliqué que la construction de la personnalité, sur la foi des éléments qui la constitue, pouvait nous amener à générer des auto angoisses, des crises d’angoisses et, par extension, des crise de panique.

Pour autant, l’attaque de panique peut-être liée à des stress répétés – ce qui, soit écrit au passage, fait le lit de l’anxiété -. Pour mémoire, je vous rappelle que le stress est une succession d’émotions, agréables ou non, qui se superposent les unes les autres jusqu’à former ce que l’on appelle l’escalier de la pression. L’ensemble finissant par rendre assez insupportables les évènements auxquels vous êtes confronté.

Ceci génère un état de tension certain puisque si vous ne le faites pas diminuer, si vous ne décompensez pas positivement ces émotions, vous n’arrivez plus à gérer les situations. Et c’est comme cela que vous vous retrouvez dans des situations de conflits intra psychique (soi) et inter personnels (relations avec les autres).

En conséquence de quoi, la plus petite situation de stress qui vient rajouter aux stress existants peut être un facteur de trouble de panique. Ce sera donc une émotion de plus, celle de trop, qui fera que vous ne serez plus en mesure de gérer vos émotions et d’avoir un comportement adapté.

Le trouble panique peut, par ailleurs, être lié à des angoisses chroniques comme à des phobies et, plus précisément à des pensées obsessionnelles ou des ruminations. Cela signifie que si vous passez votre temps à essayer de répondre à des questions anxiogènes pour trouver des réponses qui ont pour vocation de vous sécuriser, mais que cela ne donne pas le résultat escompté, en plus du fait que vous puissiez faire l’objet de stress répétés, vous risquez d’être victime, de façon plus ou moins conséquente, de peur panique.

Le trouble panique est-il une maladie psychiatrique

Pour être clair, je trouve qu’associer des troubles anxieux liés à des crises de panique est assez excessif. Il est certain qu’en matière d’attaque de panique, il s’agit de névrose d’angoisse. Pour autant, une névrose ne relève pas nécessairement de la psychiatrie. Dans tous les cas, il existe des moyens médicaux ou psychothérapeutiques pour soigner la peur panique.

Comment soigner des peurs panique

Il existe multitude de moyens qui peuvent être assez complémentaires les uns des autres. Ce que la plupart des gens font quand ils sont victimes de crise de panique, c’est d’aller consulter leur médecin traitant voire un psychiatre. Or, la vocation de ces deux professionnels de santé est bien évidemment de faire un diagnostic dans un premier temps puis de vous soigner à l’aide de prescriptions de médicaments.

Assez rapidement, quand les molécules sont adaptés à votre symptomatologie, ces médicaments vont atténuer voire éliminer vos symptômes d’angoisses ou de crise de panique. Cela pose deux difficultés.

La première est qu’il est nécessaire que vous preniez ces médicaments sur un moyen ou un lin terme (entre 3 mois et un an, voire plus). Le second problème est que si ces molécules apaisent vos symptômes, elles n’apportent pas de solution au problème de fond. Au surplus, prendre ces médicaments sur une telle durée génère une dépendance !

Beaucoup de gens, nonobstant la prescription médicale, consulte un(e) psychologue ou un(e) psychanalyste. Ces deux approches vont vous aider, des années durant du fait de la libre association, à faire des liens entre votre histoire de vie, la construction de votre personnalité et vos crise de panique.

Si cette démarche est intéressante dans la mesure où elle vous permet de vous ré approprier votre propre histoire, la difficulté réside dans la longueur, le temps passé, de la prise en charge.

Il existe un moyen bien plus rapide pour traiter les attaques de panique. C’est la TCC ou thérapie comportementale. Il est vrai que vous parler de ce mode thérapeutique m’est facile puisque c’est l’objet même de mon métier ! Mais pas seulement. En effet, des années durant, j’ai aussi pratiqué la thérapie analytique et j’ai moi même fait une cure psychanalytique pendant plus de 10 ans. A la fois, pour résoudre mes problèmes personnels mais aussi pour agir un positionnement professionnel qui soit le plus clair possible.

La thérapie comportementale est une approche très pragmatique. En effet, il ne s’agit pas de travailler de façon exclusive, voire réductrice, sur votre histoire personnelle. Non pas qu’en ma qualité de comportementaliste cela ne m’intéresse pas mais je n’ai tout simplement pas besoin d’aller chercher ce qui, dans votre histoire a pu motiver de tels troubles puisque, du fait même du processus de la thérapie comportementale, ce qui explique votre problème émerge… tout seul !

Ce sur quoi vous et moi nous concentrons, c’est le contexte dans lequel vous êtes victime d’attaque de panique. Ainsi, grâce à vous, grâce aux réponses que vous formulez sur la foi des questions que je vous pose, nous comprenons le mécanisme de vos attaques de panique. Ceci va me permettre de vous prescrire des exercices thérapeutiques très simples et très efficaces pour que, très rapidement, vous ne souffriez plus de crise de panique. En l’espèce, il ne s’agit pas que vous ne soyez plus victime de vos peurs paniques à un instant « T » mais que vous n’en soyez plus affecté de façon définitive.

Crise de panique et trouble panique – Une différence de taille

Pour mémoire, il me semble important d’apporter la lumière quant à ce qui différencie crise de panique et attaque de panique.

La crise de panique a une dimension ponctuelle puisque qui dit « crise » dit que cela a lieu à un instant précis et pas nécessairement renouvelé, récurrent. C’est donc soudain et  violent.

Le trouble panique induit une récurrence. C’est un peu comme à propos de l’anxiété. Vous êtes donc en quasi permanence sujet à ces troubles et leurs symptômes. Vous avez donc toutes les peines du monde à appréhender la réalité de vos émotions et à vous comporter face à elles de façon adaptée.


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J’ai le plaisir de vous faire un cadeau de Noël

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A l’aube de l’année 2014, je tiens à vous remercier pour votre fidélité et votre intérêt

En juillet dernier, le 18 pour être précis, j’avais « organisé » une petite fête à votre intention en vous offrant des cadeaux exceptionnels valable une seule journée. Aujourd’hui, à l’aube de cette nouvelle année 2014, j’ai décidé de faire… beaucoup mieux !

Dans moins d’une semaine, non seulement c’est Noël 2013 mais en plus s’annonce la nouvelle année, la 2014è du nom.

Alors, si le Père Noël et la Mère Noël ont vocation à remplir vos hottes de tous les cadeaux que vous puissiez souhaiter, je ne vois pas pourquoi, je ne ferais pas de même. Après tout, nous sommes tous le père Noël de quelqu’un.

Replaçons le contexte de ce Blog

Depuis près un an, j’écris à votre attention des articles afin de vous aider à ne plus souffrir. Ainsi, vous pouvez profiter à loisir de tout ce que j’ai écrit – et ce n’est pas fini – à propos de tous les sujets suivants:

Il est vrai que j’ai été un peu moins disert à propos des sujets ci-dessous (mais je vais arranger cela au cours de l’année 2014):

Quoiqu’il en soit, tous les jours, vous me manifestez votre intérêt en m’adressant des mails, parfois en faisant des commentaires, ou en me téléphonant. Je vous exprime toute ma reconnaissance à ce propos et ce avec d’autant plus de chaleur que cela me donne le courage et l’énergie pour continuer.

Des objectifs thérapeutiques à votre bénéfice

Grâce à la centaine d’articles que vous pouvez lire quand et comme vous le souhaitez et à l’aide aussi des vidéos mises en ligne (sur ce blog ou sur ma chaine Youtube), vous pouvez donc accéder à des solutions pratiques pour ne plus souffrir.

Comme certain(e)s d’entre vous ne souhaitent pas, ou ne peuvent pas pour quelque raison que cela soit venir me consulter au cabinet à Paris, je mets à votre disposition trois outils pédagogiques pour vous aider:

Bien sûr, chacun de ces programmes a un coût puisque chacun de ces supports thérapeutiques présente les mêmes bénéfices que si vous veniez me consulter. Pour autant, comme vous l’aurez sans doute remarqué, le prix de chacun de ces outils pédagogiques est très inférieur au prix de mes consultations.

Et comme c’est Noël, j’ai décidé de vous offrir des cadeaux ! Beaucoup de cadeaux !

2014 – Des cadeaux pour vous aider à ne plus souffrir

Tous les jours, beaucoup d’entre vous se rendent sur la page Boutique de mon Blog et achète, par exemple, des vidéos ou s’inscrivent au Programme ACE. Chacun des produits de ma boutique à un prix. C’est ce qu’il est convenu d’appeler un prix public.

A compter du 2 janvier 2014 et jusqu’au dimanche 19 janvier 2014, vous pourrez accéder à tous ces produits avec une remise de… 50 % !

Pour ceux qui, comme moi, ne sont pas très fort en calcul, cela signifie que, par exemple, vous bénéficierez des prix suivants:

  • Vidéos thérapeutiques - 17,90 € (au lieu de 35,90 €)
  • Programme ACE127 € (au lieu de 247 €)

Vous bénéficierez aussi de nouvelles vidéos à propos des problèmes suivants:

  • Angoisse de mort
  • Angoisse nocturne
  • Angoisse matinale
  • Crise de panique
  • Peur en voiture (Vidéo 1 – Angoisse de conduire)
  • Peur en voiture (Vidéo 2 – Angoisse en tant que passager)

Le prix de chacune de ces vidéos sera compris dans une fourchette allant de 10 à 17 € (TCC). Grâce à ces vidéos, vous accèderez à toutes les solutions que vous puissiez souhaiter. C’est à dire des explications claires et précises et des exercices très simples à mettre en place et dont je vous assure la totale réussite (cela fait 18 ans que je les utilise pour tous mes patients et j’engage ma réputation professionnelle à propos de votre propre réussite !).

J’espère enfin avoir le temps de vous proposer quelques surprises supplémentaires mais je ne peux vous en dire plus car cela dépendra de mon emploi du temps pendant ces fêtes de fin d’année.

Quand pourrez vous bénéficier de vos cadeaux de Noël

Vos cadeaux vous seront accessibles à compter du 2 janvier 2014 à 20H. Vous pourrez venir chercher vos cadeaux de Noël jusqu’au dimanche 19 janvier à minuit. Ensuite, ensuite, ensuite… Je crois qu’il y aura quelque chose de plus mais ce n’est pas encore fini.

Voilà. J’espère que vous serez nombreux à cette fête de Noël. C’est vous qui décidez. Je ne vous oblige à rien. C’est moi qui suis votre obligé.

Merci à toutes et à tous de l’intérêt que vous portez à mes activités de comportementaliste et…

Joyeuses Fêtes !


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Termes de recherches

Une solution définitive aux ruminations mentales

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Comment en finir avec les ruminations mentales ou pensées obsessionnelles

  • « Comment faire »
  • « Vais-je y arriver »
  • « Comment cela va t’il se passer »
  • « Vais-je m’en sortir »
  • « Vais-je échouer »
  • « Vais-je réussir »
  • « Comment puis-je faire »
  • « Et si je faisais ceci »
  • « Et si je faisais cela »
  • « Comment puis-je arrêter de ressasser les mêmes questions »
  • « Comment cesser de ruminer mentalement »

Autant de questions que vous vous posez pour leur trouver des réponses qui vous sécurisent et pourtant vous n’arrivez pas à calmer, ou contrôler, vos ruminations mentales. C’est d’ailleurs tellement difficile que cela en devient douloureux au point qu’il vous arrive de verser dans des peurs paniques. Mais au fait, une rumination mentale, c’est quoi?

Définition de la rumination mentale

Pour commencer, sachez que les ruminations ou les pensées obsessionnelles sont le même problème. Fidèle lecteur, ou lectrice, vous n’êtes pas sans savoir que les angoisses sont liées à des peurs projectives.

Cela signifie que vous vous inquiétez de quelque chose, d’une personne ou d’un évènement, dont vous ne savez rien. Vous êtes donc inquiet d’un avenir, proche ou lointain ce qui participe à créer du stress, de la peur voire de l’angoisse qui est la forme paroxystique – la plus élevée – de la peur.

A ce sujet, vos angoisses, ce que vous faites la plupart du temps, c’est de vous pose un certain nombre de questions qui ont pour vocation de vous sécuriser. Cela signifie que vous cherchez à faire diminuer le niveau de vos angoisses. Il est par ailleurs bien légitime que vous cherchiez des réponses à ce questions puisqu’en réagissant de la sort vous cherchez à vous rassurer.

Dans de précédents articles comme dans de précédentes vidéos, j’ai expliqué à maintes reprises que plus vous essayez de reprendre le contrôle de vos angoisses, plus, malgré vous, vous les enrichissez. Et c’est exactement ce même processus d’aggravation que vous initiez quand vous êtes victime de ruminations ou de pensées obsessionnelles. Ainsi, vous cherchez à savoir comment et quoi faire dans tel ou tel type de situation.

Comment faire pour stopper les ruminations mentales

Donc, en règle générale, vous vous posez une ou plusieurs questions autour de votre angoisse afin de trouver des réponses qui vous sécurisent et, en conséquence de quoi, mettent fin à vos angoisses. Vous savez qu’en agissant de la sorte, vous enrichissez vos angoisses qui risquent de muter en crises d’angoisses voire en crise de panique.

S’il est bien compréhensible que vous vous posiez des questions le problème ne se situe pas là mais plutôt dans la réponse ! En effet, il n’y a pas de réponse intelligente à une question qui n’a pas de sens ! Car, si votre question avait un sens, vous auriez quasi immédiatement trouvé une réponse qui vous aurait satisfait !

Je ne nie pas que, peut-être, vous trouverez des ébauches de réponses mais jamais LA réponse qui tue toutes les questions que vous vous posez. Le risque est donc que plus vous allez vous poser de questions plus il y’a aura de réponses possibles et, ainsi, plus il y aura de nouvelles questions – puisque vous n’aurez pas trouvé de réponses satisfaisantes – et plus il y aura de nouvelles réponses qui… et qui… et ainsi de suite.

Pour ne plus souffrir de ruminations mentales ou de pensées obsessionnelles, il vous faut donc bloquer la réponse et non la question. Cette vidéo vous explique tout cela en détail. Bonne vidéo et bienvenue dans le monde des personnes qui ont retrouvé confiance en soi !


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Quand les fêtes de fin d’année sont un facteur de stress

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Comment faire pour ne pas être angoissé ou torturé pendant les fêtes de fin d’année 2013

D’une façon assez étonnante, ce qui devrait être un moment partagé de joies et de bien être, revêt un caractère angoissant voire douloureux pour certains. Ce moment, ce sont principalement les fêtes de fin d’année. Plus généralement Noël mais aussi la Saint Sylvestre (réveillon de fin d’année). Pou autant, il existe un moment parfois très difficile, j’ai nommé… les repas familiaux.

Emotionnellement, que se passe t’il avant, pendant et après ces fêtes. Comment faire pour se préserver d’angoisses, de frustrations, de colères, d’agacements, donc de stress, au cours de ces moments qui devraient rester dans le cadre du partage et qui, pourtant, finissent parfois en grands moments de conflits?

Les enjeux affectifs des fêtes de fin d’année

Le stress des repas de famille, c’est un peu comme les plans de table. Une vraie prise de tête. Entre les personnes qui ont moins voire pas d’affinité avec un tel ou unetelle. Celles et ceux qu’il ne vaut mieux pas mettre à côté l’un de l’autre ou papy machin qu’il ne convient pas d’asseoir à côté de madame truc par peur du dépôt de plainte, c’est lourd !

Entre les conflits, craints ou notoires entre frères et soeurs, père, mère ou enfants, il est nécessaire de faire preuve de vigilance à ne pas se laisser à… lâcher prise et de se dire que les choses se passeront comme elles devront se passer. Les organisateurs de ces repas de fête, qu’ils soient de Noël ou non, s’inquièteront de plus des désirs alimentaires des uns comme des autres.

Force est de reconnaître que satisfaire tout le monde ne sera pas une mince affaire. D’aucuns considéreront que si les plats servis ne sont pas à leur goût se sera un déni d’eux mêmes. D’autres que, décidément, « on » ne fait plaisir qu’à l’enfant chéri. D’aucuns trouveront que l’organisation de la fête est défaillante ou l’ambiance déplorable, ennuyeuse.

Le « on » est chaque personne invitée qui, en fonction du plaisir qu’elle ressentira ou non au cours de ces moments de partage, utilisera tous les sujets qui puissent lui prouver ou qu’elle n’est pas à sa place, ou que sa place – en lien avec sa personnalité – n’est pas respectée, ou un autre encore, qu’ « on » lui accorde peu de crédits au regard de ses choix qu’ils soient alimentaires, de plan de table ou… de cadeaux offerts.

Les enjeux liés aux cadeaux

Au cours de ces moments de fêtes, certains pourront se sentir désabusés en fonction du regard qu’ils posent sur le cadeau qui leur a été fait, à plus forte raison s’ils se sentent méprisés par le signe symbolique qu’ils accolent à ce même cadeau.

D’autres pourront se sentir tellement aimés quant au cadeau reçu que leur comportement de joie, s’il est mal dissimulé ou par trop exubérant au sens de certains esprits chagrins, qu’ils se sentiront tellement portés d’aise qu’ils en gêneront d’autres qui se sentiront frustrés voire en colère de ne pas ressentir la même émotion.

Certains autres ne se référeront qu’à la valeur pécuniaire présumée dudit cadeau et considérer que c’est trop, tellement trop d’ailleurs, que s’en est gênant. Vous l’aurez compris, chaque moment vécu et perçu au cours de ces moments de partage social sera interprété de bien des façons.

En fonction de cela, chaque personne présente se positionnera d’une façon ou d’une autre par rapport aux personnes qui les reçoivent et, partant, se donnera une identité, un rôle et une importance qui iront du plus grand à la plus parfaite ignorance de soi.

Ainsi, chacun concevra sa propre valeur au yeux des personnes qui reçoivent, comme de sa vraie place dans un système affectif très emprunt de hiérarchie. Le tout en fonction de ce qu’il ressentira des cadeaux et des symboles qu’il y associe.

Tout cela fera que, bien sur, des conflits risquent d’émerger, d’entraver ce moment social et affectif que revêt cette fête et ce d’autant plus que les préparatifs n’en n’auront pas été de tous repos.

Stress et préparation des fêtes de fin d’année

Entre ceux qui n’aiment pas le poisson, les autres la viande rouge, un troisième les légumes verts et encore un autre qui va vous servir l’article sur la diététique, préparer les fêtes de Noël chaque année relève du tour de forces d’une part et de la créativité renouvelée d’autre part.

Non seulement, il convient de se ré inventer chaque année mais en plus il faut faire plaisir à tout le monde et éprouver du plaisir soi même. Tâches ardues ! Penser, réfléchir, et agir quant à ce qui serait le mieux pour tout le monde a un caractère empreint de stress même s’il est plaisant. Il peut y avoir grand plaisir à organiser et préparer.

Tout comme il peut y avoir de grands stress, douloureux, à organiser. Comment faire pour ne pas que la fête ait un écho inverse à celui recherché? Comment faire pour que cette même fête conserve toute sa dimension de plaisirs partagés?

Stress et fêtes de fin d’année – Une question d’organisation

Dans une société qui veut toujours aller plus vite que la veille, la plupart d’entre nous vit dans un stress omniprésent. Chacun d’entre nous l’apprécie et l’évalue à sa façon. Toutes et tous essayons de nous en protéger, ou de nous en défaire comme nous le pouvons.

Depuis le temps que je pratique la thérapie comportementale, force m’est de constater que bien des gens souffrent de stress, voire d’anxiété, au point qu’ils n’en peuvent plus et s’avèrent incapables d’organiser des moments de partage tellement leur énergie est bouffée par des… stress.

Le stress est inévitable en soi. Ne pas être assez stressé est dangereux, l’être trop l’est tout autant. Entre les deux subsiste un point d’équilibre. Précaire par définition, il est donc de la responsabilité de chacun d’entre nous d’agir suffisamment tôt pour ne pas être victimes d’angoisses ou de crise d’angoisse, voire de crise de panique.

Lequel d’entre nous ne s’est pas senti coupable au prétexte qu’il ou elle s’y prend trop tard, ou mal d’après soi, pour organiser tel ou tel repas familial – qu’il soit de Noël ou de fin d’année – ou encore parce qu’à l’idée du travail à abattre le découragement lui vient. En fait, tout est une question d’organisation.

Il suffit simplement de voir le stress des gens qui courent acheter des cadeaux à la dernière minute et qui ressortent épuisés de cet exercice. Bien loin de moi l’idée de les blâmer. Mais, comme ils se font du mal à se comporter de la sorte… OK ! Peut-être n’ont-ils pas eu le temps ? Peut-être ont-ils essuyé une déconvenue à propos d’une commande faite en temps et heure?

Alors, plutôt que de vous taper dessus, de feindre de vous en moquer ou, comme le diraient certains, de prendre les choses par-dessus la jambe, peut-être pourriez vous vous y prendre quelques mois à l’avance? Peut-être pourriez-vous faire une liste précise de tâches à satisfaire en y mettant une progression de réalisation à l’aide d’un calendrier.

Tout comme vous pourriez vous enquérir, non sans finesse, de ce que vos invités aimeraient recevoir comme cadeau de vous? Enfin, comme dirait quelqu’un de ma connaissance: « Moi je dis çà, mais je dis rien ». Alors, d’accord, je me tais ! Après tout, faites comme vous voulez ou comme bon vous semble.

Peut-être avez vous plaisir à gérer votre stress en dernière minute, dussiez vous ressentir les effets d’un burn out en devenir? Après tout, cela vous appartient. Le seul truc étant que je vous souhaite que tout se passe bien car, en pareille situation, le moindre accroc peut tout faire basculer.

En ne gérant pas en amont, en ne vous organisant pas, ou en agissant à la dernière minute, vous risquez de vous exposer à votre peur du jugement des autres. Pensez à ces grands moments de solitude où seul(e) parmi les autres, vous vous posez la question de savoir si, oui ou non, vous avez bien fait. Agissez pour vous épargner cela.

Si, enfin, vous faisiez attention à vous dans ces moments de fêtes de sorte à vraiment ressentir du plaisir avant, pendant et après et non pas en poussant un un grand « Ouf ! » de soulagement une fois les fêtes passées? Au fait. Bonne et heureuse année à tous.

 

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2014 ou le nième chapitre des résolutions

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Les bonnes résolutions ont-elles un autre intérêt que d’alimenter la culpabilité et d’achever de donner une mauvaise image de soi?

Chaque année, chacun d’entre nous y va de ses sages résolutions: « En 2014, je m’engage à faire attention à moins manger de sucreries » – « Cette nouvelle année, j’arrête de fumer » – « Dès lundi, je fais un régime » – « En cette nouvelle année, je vais m’affirmer » – « Dès demain, je vais travailler ma confiance en moi » – « Dès après les fêtes, je vais exiger une augmentation » – « Je vais refaire la décoration de mon appartement » – « Dès ce week end, je vais ranger ma maison » – « Dès la semaine prochain,e je m’engage à faire le ménage 2 fois par semaine », et j’en passe et des meilleures.

Le problème ne réside pas tant dans le fait de prendre de bonnes résolutions mais dans la difficulté de respecter tous les engagements que vous prenez vis à vis de vous même. Et si, prendre de bonnes résolutions était une erreur de comportement? Et si, prendre de bonnes résolutions, et ne pas y satisfaire, ne faisait qu’accroître la mauvaise image que vous auriez de vous en plus de générer de la honte et de la culpabilité d’avoir tant de mal à y arriver?

Qu’est-ce qu’une bonne résolution

La bonne résolution, c’est le choix que vous faites de bien faire quelque chose qui va vous permettre d’avoir de vous une image positive et, par extension, d’avoir confiance en vous.

La bonne résolution, c’est la tâche que vous vous imposez pour faire quelque chose qui soit conforme au bien être et au bien faire dans tout ou partie des domaines de votre vie.

Qu’il s’agisse d’hygiène alimentaire, d’hygiène de sommeil, de relations sociales, de relations sentimentales, d’activité professionnelle, vous vous imposez d’agir de sorte à rétablir un équilibre. L’objectif de telles injonctions étant, bien sûr, de répondre favorablement à des critères sociaux et culturels qui vous protègent du jugement des autres, favorise une image positive de vous même, en bref,  vous permette de retrouvez l’amour de vous même.

Ouais… Si c’était si simple et facile à mettre en place, vous le sauriez et n’auriez nul besoin, année après année, de reprendre le chemin escarpé des bonnes résolutions.

En quoi, les bonnes résolutions sont-elles un piège

Nous sommes tous d’accord quant au fait que si vous éprouvez le besoin de prendre de bonnes, et sages, résolutions, c’est donc que des choses dans votre vie ne vous conviennent pas. Vous souhaitez donc agir pour modifier cela.

En prenant de bonnes résolutions, vous participez à alimenter un processus d’injonctions qui va vraisemblablement plus vous plonger dans la culpabilité que dans la résolution. Un peu comme la procrastination. En effet, s’il était aussi facile d’arrêter de procrastiner en s’en donnant – simplement – l’ordre, peu de gens procrastinerait et il n’y aurait pas, ou plus, de problèmes.

En vous donnant un ordre de changement soudain, et sans avoir préparé le terrain, vous courrez droit à l’échec. Une réaction d’ordre de changement va automatiquement générer une réaction de blocage émotionnel, à plus forte raison si vous n’arrivez pas à changer. ce blocage est ce qu’il est convenu d’appeler la peur du changement ou résistance au changement.

En exprimant, de façon soudaine et non préparée, une volonté de changement, vous participez à ne pas prendre acte de vous. Les bonnes résolutions sont un piège dans lequel vous allez vous enfermez car vous vous manquez de respect, vous niez votre réalité.

Pour qu’il y ait un vrai changement, un changement de fond, il faut non seulement qu’il y ait un vrai désir mais il faut aussi de se donner les moyens du changement. Dans la vie, pour minorer les risques d’échec, et potentialiser la réussite, mieux vaut se préparer ou à l’un ou à l’autre.

Dans le cas contraire, vous serez victime de mésestime de vous même après avoir subi bien des stress en vous imposant des actes que vous avez toutes les peines du monde à satisfaire. Si, par exemple, il vous était si facile de manger moins, ou de ne plus fumer, vous le feriez et ne seriez pas là, tendu(e) voire hypertendu, en essayant de contrôler vote frustration.

Pourquoi vous ne devez vous imposer aucune bonne résolution (ni en 2014, ni après)

Changer est un processus long. La conduite du changement nécessite de se préparer de façon progressive à certaines modifications de comportement. Par ailleurs, la seconde difficulté dans le changement est de l’opérer seul(e).

Mieux vaut être accompagné par un professionnel ou par des méthodes comportementales diffusées par des professionnels (et non par quelques personnes qui se présentent comme des gourous du développement personnel alors qu’ils ne font qu’amalgamer des idées pompées sur des professionnels. En plus du fait, qu’eux aussi passent leur temps à vous vendre des ordres – Voilà, çà c’est fait. C’était ma petite vacherie de ce début d’année -)

Changer c’est avant tout s’accepter soi. Cela signifie être au clair sur vos côtés sympa et ceux qui le sont moins. Cela signifie donc vous accepter tel que vous êtes. Et non pas vouloir donner de vous aux autres une image qui vous permettre d’obtenir de ces mêmes autres une approbation que vous avez bien des difficultés à vous donner à vous même.

Les bonnes résolutions ce sont les pires moyens, ou les meilleurs, pour vous faire du mal. J’en veux pour preuve une citation que j’ai un jour entendu dans un groupe thérapeutique:

Donnez moi le courage d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux et la sagesse d’en connaître la différence

Comment faire pour conduire un changement positif et naturel

Je ne saurais que trop vous inviter à vous accepter comme vous êtes. Ce qui signifie que, oui, vous pouvez prendre acte de ce que vous aimeriez changer en vous. Mais, faites le de façon progressive, agissez pas à pas, une chose à la fois. Ou d’heure en heure.

Ne vous imposez rien. Dans le cas contraire, c’est comme si, du jour au lendemain, sans aucune préparation, vous vous imposiez de faire le marathon de Paris ! Imaginez les conséquences…

Ne soyez pas radicaux dans vos changements. Eventuellement, faites des listes de ce que vous aimeriez changer en vous. Mais surtout, ignorez cette liste en l’état si vous ne préparez aucun moyen ou n’envisagez aucun axe de progrès à votre changement.

Si vous n’agissez pas de façon constructive, honnête et responsable, quand aux bonnes résolutions, vous allez ressentir de la honte et de la culpabilité à échouer. Je me rappelle d’un patient qui lui en était arrivé à ressentir des angoisses parce qu’il n’arrivait pas à faire ce qu’il s’imposait. Quel manque de respect de soi !

Il y a une dernière petite chose, mais grande chose, que vous pourriez faire pour changer vraiment. Une chose qui vous apporterait bien être, équilibre et développement personnel:

Vous accepter tel(le) que vous êtes et d’arrêter de vouloir faire comme tout le monde !

Et si, être bien, c’était être soi, vraiment. Et si la seule bonne résolution possible consistait à cesser de vous imposer la dictature du bien faire, la dictature du bonheur, la dictature de la perfection ?

Enfin, vous faites comme vous voulez…

 

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