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Channel: Programme thérapeutique en ligne | Angoisse | Anxiété | Phobie | Toc | Frédéric Arminot Comportementaliste
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Anxiété et phobie sociale

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Définition de l’anxiété

L’anxiété repose sur un sentiment d’insécurité ou d’angoisse domine sans qu’il y soit une cause claire et bien définie. Les crise d’angoisse qui en découlent parfois provoquent malaises et et terreurs vis-à-vis du monde extérieur. Les gens anxieux ont par ailleurs tendance à voir l’avenir comme une menace perpétuelle.

Souvent liée au stress et aux soucis de tous ordres, l’anxiété peut avoir certains avantages au sens où elle nous permet d’augmenter notre vigilance et de prêter plus d’attention à notre entourage. Mais, à compter d’un certain niveau, il devient de plus en plus difficile de contrôler l’anxiété. Les bénéfices d’hier, deviennent les handicaps de demain.

Partant, l’inquiétude excessive qui en émane est souvent accompagnée de symptômes physiques ou psychiques qui accentuent les troubles originels. En découle un état d’angoisse permanent vecteur de crise de panique et de troubles névrotiques comme la névrose phobique.

Définition de la phobie sociale

Dans le cas d’un trouble anxieux, le sujet éprouve sans cesse cette inquiétude profonde et excessive. Elle s’attend toujours au pire et n’envisage de sa vie que des choses négatives. La relation au monde extérieur est empreinte de craintes irraisonnées et de peurs irrationnelles. Cette appréhension persistante provoque des altérations dans les relations sociales ou une diminution des activités sociales par crainte du jugement des autres. On parlera donc de phobie sociale.

La personne atteinte de phobie sociale sait que sa peur est irrationnelle. Pourtant, elle ne supporte pas les regards des autres et évite tout contact avec les personnes qui lui sont étrangères. Contrairement à la timidité, le sujet craint l’humiliation constamment et, partant, attache beaucoup d’importance aux comportements des autres qu’elle juge et évalue par rapport aux siens propres.

Ainsi, le phobique social est toujours mal à l’aise en présence d’autrui et est, le plus souvent, convaincu qu’il est d’autant plus mal jugé qu’il a peur d’être considéré comme bizarre ou fou/folle. En pareille perception, l’intéressé(e) préfère s’isoler plutôt que de prendre le risque de se ridiculiser.

Les conséquences de l’anxiété sociale

Parler en public, aller à une fête, rencontrer du monde, constituent des situations normales presque ordinaires pour des gens qui ne sont pas victimes d’anxiété sociale. C’est bien évidemment tout le contraire pour les personnes atteintes de phobie sociale. Appelée aussi anxiété sociale, la phobie sociale est un trouble anxieux caractérisé par la crainte irraisonnée face à une situation sociale à laquelle la personne s’expose avec d’autres individus. En pareille situation, il est assez fréquent que l’anxiété sociale fasse le lit de crise de panique.

La peur d’être observé, mal jugé ou critiqué de manière humiliante ou embarrassante par autrui même si la personne reconnaît sa crise d angoisse comme irrationnelle. Si l’individu n’arrive pas à contrôler son stress et sa phobie et que cela devient une souffrance excessive pour lui, cela aura un impact négatif sur sa vie sociale, scolaire ou professionnelle et sur lui-même comme l’échec à répétition ou la dévalorisation de sa compétence.

Les symptômes de l’anxiété sociale

La crise anxiété sociale apparaît dès notre plus jeune âge. Chez l’enfant, elle se décrit par le comportement d’évitement et d’angoisse panique comme être entourée des autres élèves ou parler avec les adultes. Souvent, la phobie sociale se manifeste par des symptômes physiques et comportementaux, mais aussi par des symptômes d’anxiété (manifestations physiques/Lire ci-dessous).

Les tremblements, la sudation abondante, pâleur ou rougissement, maux d’estomac, nausée, fatigue musculaire et même vomissement sont parmi les symptômes physiques les plus fréquents. Mais, les effets émotionnels ou cognitifs sont par contre exprimés par l’hyperactivité, l’hyper vigilance, les trous de mémoire, la difficulté à se concentrer ou encore des pensées négatives à tendance obsessionnelle.

Liée à la timidité, l’anxiété sociale est un phénomène courant. Mais, si elle montre des symptômes excessifs, elle se transforme en phobie sociale.

Les manifestations de l’anxiété sociale

L’anxiété sociale n’est pas une simple timidité ordinaire qui peut arriver à n’importe qui. C’est un trouble anxieux profond très destructeur. Ainsi, elle est facteur de crises d’angoisses excessives le plus souvent liées au regard d’autrui. Dans le pire des cas, elle devient même un grand handicap et une difficulté psychologique qui invite la personne à se soigner. La phobie sociale n’épargne aucune catégorie sociale.

La phobie sociale se manifeste souvent par l’évitement des contacts et des regards des autres. La personne évite d’agir ou d’intervenir, de peur d’être jugée, observée, humiliée et critiquée. En pareille situation, la crise de panique qu’elle génère fréquemment peut s’accompagner de signes physiques et psychiques conséquents. Soit, la personne reste tétanisée et refuse de participer à des activités sociales et se replie sur elle-même, soit elle est hyper prudente en fait attention à tous ses gestes et ses paroles.

Le traitement de l’anxiété sociale

Se donner l’illusion de vivre normalement n’arrange en rien les troubles issus d’une anxiété sociale. Bien au contraire, le plus souvent, cela aggrave la situation. Ce problème issu de l’inter relation entre les autres et soi va engendrer d’autres problèmes comme les troubles anxieux, la dépression nerveuse ou des maladies psychiatriques. Sans la prescription de traitement adapté (Psy, TCC, médicaments), la personne anxieuse prend le risque de s’isoler, puis de se retrouver dans l’incapacité d’établir des relations stables et satisfaisantes avec autrui.

Une intervention thérapeutique a pour but d’aider la personne à combattre l’angoisse et à vaincre l’anxiété sociale pour qu’elle se sente mieux dans sa peau et vive sa vie harmonieusement et sans contraintes. A cette fin, certains médicaments de type antidépresseurs peuvent soulager le patient. Mais, il peut aussi faire recours à d’autres méthodes psychothérapeutiques comme les thérapies comportementales et cognitives, la TCC ou la thérapie de groupe.

Progressivement, à l’aide de traitements adaptés, la personne prend conscience de l’intérêt de ses efforts et de la diminution de ses symptômes d’anxiété. Chaque nouvelle situation dépassée l’encourage à interagir avec les autres et à faire de nouvelles rencontres, bref, à retrouver confiance en soi.

 

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